Interviewé à Cannes, Jean YANNE pose son regard acerbe sur le festival : "Le festival ne m'intéresse pas en soi... Médailles, décorations, flashes, photographes, starlettes qui se trempent les pieds dans l'eau, je ne trouve pas ça intéressant... C'est Guignol, c'est n'importe quoi, on le sait bien... Ca fait longtemps que le festival vit sur une réputation bidon..."
A l'occasion du succès de son 1er film en tant que réalisateur, "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil", Jean YANNE parle du rire et de l'humour comme moyen de "dénoncer" certaines choses : "Le rire est une condition sine qua non... Quand on veut dans un film mettre le doigt sur un certain nombre de problèmes particuliers, on tombe très vite au cours du soir, on devient très vite le Monsieur docte.. Il faut donc une action parallèle, une action sérieuse et une action comique..."
Jacques DOILLON est interviewé sur le tournage d' "Un enfant de toi". Comme dans "Ponette" ou encore " La Drolesse " il aime à faire jouer des enfants et cette fois c'est une petite fille qui tient un des rôles principaux.
Jacques Doillon parle de sa manière d'écrire ses films, il écrit lui-même les dialogues pour ses personnages plutôt que des scénarios à proprement parler, ces dialogues pouvant se modifier à mesure du tournage.
Sur le tournage du film "La pirate", Jacques DOILLON dirige Jane BIRKIN tandis qu'en voix off il parle de ses rapports avec les acteurs, sa façon de les diriger.
Jacques Doillon à propos de l'adolescence : un âge intéressant par son instabilité, son incertitude, pour sa beauté physique et sa beauté d'âme aussi, même si c'est un cliché. Les adolescents avec lesquels il tourne "ne cherchent pas à imposer une image d'eux", donnnent quelquechose d'eux-mêmes.
Jacques Doillon se plaint de l'absence de volonté des pouvoirs publics pour montrer autre chose à la télévision que des films et téléfilms américains en général très médiocres. Il regrette de ne plus voir à la télé les films de cinéastes qui ont de l'intérêt.
Jacques Doillon qui présente son film "La drôlesse" à Cannes, parle de ses difficultés pour trouver des producteurs qui acceptent de financer ses films.
Jean Loup DABADIE évoque le bonheur dans le travail et sa "mauvaise conscience" lorsqu'il profite de son temps libre. Il cite Antoine Blondin et Adamov.
Dans ce reportage diffusé en 1972, l'ancien scénariste et parolier Jean-Loup Dabadie raconte les secrets de la narration du film qu'il a écrit avec François Truffaut : "Une belle fille comme moi". Et montre comment il compose une chanson du film : Il explique utiliser une "méthode d'écolier" pour "repérer la musique".
Jean-Loup Dabadie a composé plusieurs chansons pour Michel Polnareff, notamment "On ira tous au paradis", sortie en 1972. En 1974, l'immense chanteur compare sa personnalité à celle du parolier de génie. "On fait partie de la race des gens qui, lorsqu'ils ne souffrent pas, commencent à être terriblement inquiets, parce que je crois que finalement le fait de créer est absolument lié à une situation d'inconfort", analyse-t-il.
Au domicile de Sophie DAUMIER et Guy BEDOS, Pierre WIEHN s'entretient avec Jean-Loup DABADIE. Ce dernier explique en plaisantant qu'il est voisin avec le couple puis explique comment il procède lorsqu'il vient leur proposer un texte pour un sketch.
Lors d'une émission diffusée en 1979, Jean-Loup Dabadie, interviewé aux côtés de Julien Clerc, évoque la chanson qu'il a écrite pour ce dernier : "L'assassin assassiné". Le parolier déplore qu'il est d'usage de reprocher aux artistes de ne pas assez se préoccuper de "sujets importants ou graves", alors qu'ils se font régulièrement "rappeler à l'ordre" lorsqu'ils sortent du registre de la légèreté.
Jean-Loup Dabadie et Yves Robert ont écrit ensemble le scénario et les dialogues du film "Salut l'artiste", un hommage aux acteurs de second plan qui courent après les petits rôles, l'amour et la reconnaissance. En pleine séance de travail, les deux hommes démontrent l'importance de "régler une phrase par rapport à un geste".
En 2009, l'ancien journaliste, romancier, scénariste et parolier faisait son entrée à l'Académie française. Dans son discours de bienvenue, Frédéric Vitoux, lui même reçu en 2003, rappelait que l'institution honorait ainsi une de ses traditions, "celle des écrivains légers, des hommes d'esprit, des saltimbanques".
Jean-Luc MÉLENCHON, candidat de La France insoumise aux élections législatives, et Philippe POUTOU, du Nouveau Parti anticapitaliste, sont venus soutenir les salariées de GMS-Industrie menacés de licenciement. Toute la ville de la Souterraine est aussi derrière eux. Un commentaire sur images factuelles alterne avec l'interview de Jean-Luc MELENCHON et un micro-trottoir.
Interview de Jean-Luc MELENCHON, coprésident du Parti de Gauche, qui réagit à son élection à la tête du Front de Gauche en vue des Présidentielles de 2012. Il a reçu le soutien de 60% des militants du PCF.