La journaliste retrace la biographie de Jiang Qing, l'épouse de Mao Tse Toung, à partir d'un montage de photographies, à l'occasion de son jugement en République populaire de Chine avec trois autres dirigeants de la "Bande des 4". Née en 1914 dans une famille pauvre, elle fuit avec sa mère un père violent. Après ses études, elle arrive à Shangaï à 21 ans et commence à militer au sein du parti communiste chinois. En 1937 elle rejoint Mao Tsé Toung qui l'embauche comme archiviste. Remarqué par son zèle révolutionnaire et son élégance, Mao décide de l'épouser en 1940. Elle sera très impliquée dans la "Révolution culturelle", ambitieuse, elle devient la cheffe de file de la "bande des quatre". Quelques années après, elle risque la peine de mort ou la réclusion à perpétuité.
Robert Mugabé, dirigeant autocratique de la république du Zimbabwe, vient de fêter ses 92 ans en grandes pompes. Sa femme, Grace Mugabé, de 42 ans sa cadette, profite du grand âge et d'un début de sénilité de son mari pour évincer ses concurrents et concurrentes afin d'accéder au pouvoir. Anthony BELLANGER consacre sa chronique à la stratégie de l'ascension politique de la première dame à l'heure où tous les opposants se préparent à la mort du président et à sa succession.
Interviewée dans son bureau, Lucia PINOCHET, parle des oeuvres sociales qu'elle préside, et plus particulièrement de l'institution pour l'éducation des mères. Concernant la politique de natalité, elle réaffirme que l'avortement est interdit et le restera. Interdit par la religion catholique, il n'est pas acceptable par "l'âme de la femme chilienne".
Adolf Hitler et sa compagne, Eva Braun, sont filmés au Berghof leur résidence secondaire, située à Obersalzberg, quartier de Berchtesgaden, dans les Alpes bavaroises. La compagne du furher est filmée souriante en tenue bavaroise et nue sous une cascade d'eau. Le journaliste commente des images des dignitaires nazis, invités du couple, affichant des sourires de bénignité pateline, riant et plaisantant.
Lazare PYTKOWICZ dit louis picot raconte son arrestation avec ses parents lors de la rafle du Vel'd'Hiv en 1942. Il évoque sa fuite après avoir demandé à son père s'il devait partir.
L'ancienne gare de Bobigny, aujourd'hui désaffectée, est cédée par le Réseau Ferré de France pour un euro symbolique à la mairie. Elle deviendra un lieu de mémoire. Entre 1943 et la Libération, cette gare fut le point de départ de nombreux convois de déportés vers le camp d'Auschwitz. Interviews de Bernard Birsinger, maire de Bobigny, qui explique : "... ce que nous souhaitons, c'est que ce lieu puisse provoquer une émotion et une réaction, permettant de comprendre pourquoi on en est arrivés là", et de Maryvonne Venard, metteur en scène de la compagnie "La Pierre Noire", qui va monter un spectacle sur ce lieu retraçant la montée du nazisme.
Une cérémonie du souvenir a eu lieu aujourd'hui à l'ancienne gare de Bobigny où, il y a 70 ans, un convoi de déportés juifs partait en direction d'Auschwitz, le premier d'une longue série. L'occasion pour les visiteurs d'en apprendre davantage sur cette page de l'histoire de la ville. Témoignage de Gabriel Benichou, ancien déporté, qui raconte les circonstances de ce départ. Interviews également de Maurice Guenik, témoin, de Jacques Cliset, président de l'AFMA (Association Fonds Mémoire d'Auschwitz), et d'Anne Bourgon, conférencière, chargée de mission au projet de valorisation de l'ancienne gare de Bobigny.
Yvette Levy, ancienne déportée, est revenue aujourd'hui à la gare de Bobigny, où en juillet 1944, à 17 ans, elle fut escortée par la police française avec 1300 autres personnes et emmenée en train jusqu'à Auschwitz. Elle raconte ses souvenirs de ce départ vers le camp de concentration. Interview également de Claude Tartas, qui habitait dans la gare à cette époque, qui relate l'exécution d'un cheminot dont il a été témoin.
Témoignage de Léon Lehrer, ancien déporté pendant la Seconde Guerre Mondiale, de retour pour la première fois à l'ancienne gare de Bobigny, d'où partaient les convois de Juifs vers les camps de la mort. Il exprime ce que lui évoque ce lieu et raconte ses souvenirs de son départ et des atrocités auxquelles il a assisté.
Inscrite à l'inventaire des monuments historiques, l'ancienne gare de Bobigny, d'où partaient des convois de déportés vers Auschwitz pendant la Seconde Guerre Mondiale, doit devenir un lieu de mémoire et de transmission sur la Shoah. Pour cela, plusieurs travaux de restauration doivent avoir lieu sur le site. Ce projet de réhabilitation, lancé il y a 10 ans, est en partie financé par une souscription citoyenne. Interviews de Bernard Saint-Jean, chargé de mission à la ville de Bobigny, qui évoque les prochains travaux de restauration des pavés du site, et de Michel Le Bec, délégué départemental de la Fondation de France.
Témoignage d'Henri Graf, déporté en 1944 à Birkenau. Interné à Drancy après son arrestation, il partira vers les camps depuis la gare de Bobigny. Retour sur le fonctionnement de cette ancienne gare, d'où sont partis des milliers de déportés pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Selon Max GALLO, Les fascistes qui formaient les colonnes qui marchaient sur Rome ne dépassaient pas 20 000 hommes. Ces hommes ne pouvaient pas faire face à l'armée. Par ailleurs à la chambre des députés les fascistes élus en mai 1921 représentaient un peu plus de 30 députés. Il y avait des partis constitutionnels puissants comme le partis libéraux, conservateurs, des démocrates chrétiens, des organisations socialistes et un parti communiste depuis janvier 1921. Comment ce parti fasciste a pu s'insérer dans la logique du pouvoir ? Mussolini ne doit pas être caricaturé, il a senti la situation et est un leader politique, un animal politique qui a le "flair".
Reportage réalisé à Predappio, village natal du dictateur Mussolini en Italie où a eu lieu, comme chaque année, un pélérinage de nostalgiques du fascisme, entre 5 000 et 10 000 partisans, sur la tombe de Mussolini pour commémorer sa prise de pouvoir, le 28 octobre 1922. Commentaire sur des images factuelles et témoignages de sympathisants du fasciste italien et interview du père Luig TAM, prètre traditionnaliste.
Retour sur les acquis sociaux depuis les avancées du Front populaire, les horaires de travail réduits, à travers le regard d'Achille BLONDEAU qui revient sur cette période. Mineur de fond, résistant et syndicaliste convaincu, il se souvient que le Front populaire a mis fin à l'esclavage des ouvriers. Ceux-ci n'appartenaient plus à leur patron du 1er janvier au 31 décembre.
Témoignages de Jean WROBLEWSKI sur les grèves de 1936 et le Front Populaire. Jean WROBLEWSKI, mineur ayant entamé son métier de mineur en 1934, évoque tout particulièrement les premiers congés payés ainsi que l'évolution des conditions de travail. La première chose qui a été annoncée a été les 12 jours de congés, ce qu'ils considéraient comme "phénoménal".
Maurice DUMONT évoque la lutte des ouvriers dans le mouvement du Front populaire. L'occupation des usines s'est fait par l'ensemble de la classe populaire. Il souligne le fait qu'on l'on obtient des choses que par la lutte.
Un syndicaliste se souvient du départ des manifestations le 1er mai 1936. Il relate le trajet de la manifestation et se souvient qu'il y avait beaucoup de monde. Il évoque l'unité syndicale de 1935.
Reportage en Guyane sur la fin du conflit social qui a bloqué le département pendant un mois. Un accord financier sur la sécurité, l’éducation, la santé et l’aide aux entreprises a été signé entre l’Etat, les élus locaux, et le collectif qui menait la mobilisation. Interviews de Martin JAEGER, préfet de Guyane, de Rodolphe ALEXANDRE, président de la Collectivité territoriale de Guyane, et de guyanais.