Parce-qu’ils sont Algériens et ont combattu dans l’armée française durant la guerre d'Algérie, les harkis ont été persécutés dans leur pays mais pas seulement… Les accords d'Évian devaient garantir leur sécurité, pourtant à leur arrivée en France ils sont placés dans des camps de transit et de reclassement aux conditions indignes, et sont des « bougnoules » aux yeux de certains Français. Depuis, les harkis et leurs descendants se battent pour la reconnaissance et l’indemnisation de l’Etat français.
Harkis
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La prison militaire désaffectée de la rue de la miterie à Nantes abrite 34 familles de harkis : Le sujet montre les conditions précaires dans lesquelles vivent ces réfugiés.
Témoignage de Lakhdar Derrouiche, fils de harki. Il explique que dès leur arrivée en France, les harkis ont été exclus, assimilés aux "bougnoules ". Contraint de vivre chez ses parents car sans emploi, il déplore cette "tradition" du racisme et regrette qu'on n'ait rien fait pour eux, mais ne juge pas le choix de ses parents en 1962.
Selon le journaliste "En Lozère on n'avait vu de mémoire d'homme de burnous ou de gandura, maintenant on en prend l'habitude". Il évoque à ce propos la venue des harkis en Lozère installés à proximité du camp forestier soit dans des baraquements de contreplaqué exigus de 9 mètres sur trois. C'est la vie de camp en vase clos. Certaines familles ont préféré s'installer dans des hameaux abandonnés par les paysans. Le village été transformé en mechta algérienne. Le père de la Morandais explique que les chantiers forestiers ne peuvent être considérés que comme une étape. Ils veulent leur donner un terroir et les fixer avec des maisons, des terres, des champs. Ce projet avec la SAFER est de réaménager un complexe de 500 hectares pour faire du mouton.
Les enfants de harkis arrivés sous peu en France apprécient l'école. Ils sont tiraillés entre l'Algérie et la France, mais veulent faire "quelquechose" de leur vie.
Sur la côte varoise, focus dans un hameau forestier où vivent des harkis employés par l'ONF pour déboiser et créer des routes dans le maquis. Les conditions de vie sont rudimentaires, ils ont des logements trop petits et sont isolés du monde.
Ils ont combattu aux côtés des Français pendant la guerre d'Algérie. Les Harkis, ces "oubliés de l'histoire" font la grève de la faim et revendiquent un libre-accès entre la France et l'Algérie, une vie moins dure, sortir des camps dans lesquels on les a mis et être conisidéré comme Français.