Paul-Otto SCHMIDT, l'interprète allemand présent lors de l'armistice du 21 juin 1940 dans le wagon de Rethondes témoigne du moment où il a écouté l'appel téléphonique du général Huntziger au général Weygand pour l'informer des conditions de l'armistice "assez dures mais il n'y a rien contraire à l'honneur". Il explique que les français ont été contraints de signer cette convention.
Récit commenté en OFF de l'armistice du 21 juin 1940, convention signée entre le gouvernement français et allemand dans le wagon de Rethondes, identique à celui de l'armistice de 1918.
Archives de la négociation et de la signature de l'armistice dans le wagon de Rethondes en forêt de Compiègne.
Récit commenté en OFF de l'armistice du 21 juin 1940, convention signée entre le gouvernement français et allemand dans le wagon de Rethondes, identique à celui de l'armistice de 1918.
Archives de l'arrivée des deux délégations dans le wagon de Rethondes en forêt de Compiègne.
Le 22 juin 1940 l'armistice est signé entre le représentant du Troisième Reich allemand et celui du gouvernement français et met fin aux hostilités. Elle établit les conditions de l'occupation de la France par le Reich.
Hitler a exigé que l'armistice soit signé au même endroit que celle de 1918, dans le wagon de la clairière de Rethondes à l'emplacement exact où il se trouvait le 11 novembre 1918. Le 21 juin, lors de la journée inaugurale des négociations, les Allemands sont représentés par Adolf Hitler et le maréchal KEITEL, chargé des négociations, Rudolf HESS, Hermann GÖERING, VON RIBBENTROP, ministre des Affaires étrangères, l'amiral RAEDER, et le général von BRAUCHITSCH, commandant de la Wehrmacht. La délégation française est présidée par le général HUNTZIGER et comprend le général d'aviation BERGERET, le vice-amiral LE LUC et l'ambassadeur Léon NOËL.
Document muet : le 21 juin HITLER et GOERING passant en revue un détachement de fantassins dans une clairière de Rethondes, puis entrant et sortant de l'ancien wagon de Foch disposé dans la clairière / drapeau à croix gammée. Le 22 juin : arrivée de la délégation française, statue du maréchal FOCH / le général français HUNTZIGER / délégations française et allemande à l'intérieur du wagon, signature de l'armistice par le général HUNTZIGER.
Déclaration radiodiffusée du maréchal Pétain, président du Conseil, le 17 juin 40, demandant l'armistice : "C'est le coeur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat..."
Un an après son appel du 17 juin 1940, le Maréchal PETAIN invite l'auditeur à le réécouter. Le son de l'archive est illustré par des images de la vie quotidienne de l'époque.