La politique raciale de l’apartheid a déchiré l’Afrique du Sud entre 1948 et 1991. Dans ce dossier sont réunies des archives dans lesquelles deux points de vue de côtoient : celui des opprimés relégués à « une citoyenneté de 2e rang » et celui de certains colons ayant tiré parti de ce système.
Apartheid : en Afrique du Sud
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M. RENKEN, député du Parti National, parle du système électoral européen " un homme une voix " qui n'est pas applicable en Afrique du Sud. Il explique que le pays comprend 12 nations, c'est un pays très vaste et multiéthnique. Il souhaite que le vote se fasse dans chaque nation séparemment car la majorité des votants du pays étant noirs, le gouvernement serait renversé et monsieur RENKEN craint " le racisme " des noirs.
Nthato MOTLANA, président de l'association civique commune de Soweto, explique ce que signifie l'Apartheid en Afrique du Sud. Il parle de l'aggravation de la situation aujourd'hui pour les noirs du pays au sujet de leur citoyenneté.
L'écrivain Breyten BREYTENBACH analyse la politique sud africaine et critique les mesures gouvernementales. Il parle de la responsabilités des gouvernants sur la situation actuelle du pays et la répression du pouvoir en place.
Retour sur l'histoire de l'Afrique du Sud. Découvert par les Portugais au 15ème siècle, ce pays riche a été colonisé par la suite par les Hollandais puis les Britanniques. Bien qu'ayant une histoire pluriculturelle, les gouvernements successifs ont mis en place le régime de l'Apartheid.
Un fermier afrikaner du Transvaal qui emploie 160 noirs sur ses plantations de tabac, Willy VAN LANDESBERG, s'exprime sur le régime de l'Apartheid. Il explique qu'il travaille avec des gens "primitifs" et il se dit très en colère contre Ronald REAGAN et l'ONU qui se permettent de lui dire ce qu'il doit faire avec eux. Pour lui, ces lois permettent à chaque groupes ethniques de "vivre sa religion et ses traditions séparément".
Miriam MAKEBA s'exprime sur la politique de son pays. Elle s'inquiète de l'évolution de la situation et explique que le gouvernement doit traiter avec toute la population, sans cela, ça ne peut fonctionner.