Sur le perron de l'Hôtel de Ville de Vichy, le général de Gaulle prononce un discours dans lequel il évoque la collaboration du régime de Vichy tout en affirmant que le passé est derrière nous et que la France est un seul et même peuple.
Résumé de la journée d'investiture du Président Charles de Gaulle, premier Président élu sous la Vème République. Lors de son discours d'investiture, le nouveau Président déclare : "Il me faut le concours de ceux qui servent la République. L'appui des hommes qui désormais sont responsables en Afrique, le soutien du peuple français et des peuples d'outre-mer. Ce concours, cet appui, ce soutien, il me furent naguère accordés dans l'angoisse du péril national. Je les demande à présent, où à l'horizon paraît la lumière de nos grandes espérances"
Depuis le Palais de l'Elysée, le Président Charles de Gaulle prononce un discours sur le "renouveau" des institutions françaises. Il déclare : "Un grand mouvement national et votre confiance massive m'ont permis de faire le nécessaire ... Nous avons les institutions, et nos affaires sont traitées. J'ai nommé un gouvernement que j'estime digne et capable de remplir sa rude mission. D'autre part, le Parlement va se consacrer à sa tâche législative. A lui aussi, je fais confiance ... Efficacité, stabilité, c'est ce qu'il faut aux responsables qui dirigent l'effort de la Nation ... Vous sentez qu'une France toute jeune reprend le cours de l'Histoire. Mais pour qu'elle trouve la base solide sur quoi construire sa puissance, nous devons mettre en ordre largement et profondément finances, monnaie, économie"
Jean Bertaud, sénateur-maire de Saint-Mandé et vice-président du Sénat, s'exprime sur sur la composition du corps électoral en vue de la prochaine élection présidentielle.
Raymond Janot, secrétaire général du Conseil d'Etat et élu local, parle du rôle du Président de la République tel que précisé dans la nouvelle constitution, approuvée par le peuple français à l'issue du référendum du 28 septembre 1958. Il aborde aussi la question de l'élargissement du corps électoral dans le cadre de la future élection présidentielle au suffrage indirect.
Microtrottoir à Paris sur les annonces faites par le Président de Gaulle lors de son allocution télévisée, au cours de laquelle il a appelé les soldats et civils français à se mobiliser contre les putschistes d'Alger...
Première allocution du général de Gaulle à la télévision depuis son retour aux "affaires" en mai 1958. Il aborde notamment la question du référendum du 28 septembre 1958 portant sur la réforme constitutionnelle de l'Etat. Le projet de Constitution préparé par le Comité consultatif constitutionnel et le Parlement sous l'égide de Michel Debré et du Président du Conseil, le général de Gaulle, posera les fondements de la Vème République. Il conclut son discours par cette petite phrase : "Il faisait bien sombre, hier ! Mais, ce soir, il y a de la lumière. Françaises, Français, aidez-moi!"
Cérémonie de passation des pouvoirs entre le tout nouveau président de la République (le premier de la Vème) Charles de Gaulle et le Président sortant René Coty. Ce dernier déclare : "Le premier des Français est désormais le premier en France. Je suis fier de lui remettre la charge de cette maison capitale ... Le général de Gaulle s'est acquis devant l'Histoire la gloire impérissable de l'appeler au combat pour l'honneur et la liberté"j puis s'adressant directement à Charles de Gaulle : "Ce peuple si divisé en surface, a retrouvé autour de vous son unité profonde".
Le général de Gaulle a été élu premier Président de la Vème République par le collège des grands électeurs. Lors de son allocution télévisée, il précise : "J'exercerai le pouvoir suprême dans toute l'étendue qu'il comporte désormais, et suivant l'esprit nouveau qui me l'a fait attribuer"
Lors de la cérémonie de passation des pouvoirs, Charles de Gaulle, premier Président élu sous la Vème République, déclare : "Ainsi rentrent en vigueur les institutions rénovées de la République française et les institutions nouvelles de la Communauté. Ainsi prend ses fonctions, celui à qui l'une et l'autre ont une fois de plus attribué la charge de les conduire vers leur destin..."
André Bas (élu du Haut-Rhin et député), André Voisin (conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine et secrétaire général du Mouvement national des élus locaux), et Irène de Lipkowski (maire-adjointe d'Orly, présidente de l'amicale des élues municipales et ancienne députée), donnent leur avis sur l'élargissement du collège électoral et sur le "non-choix" du suffrage universel, pour la future élection présidentielle.
En voyage officiel dans le Sud-Ouest, le Président de Gaulle prononce un discours à l'Université de Toulouse devant des étudiants enthousiastes. Il rend hommage à l'esprit d'innovation et de recherche des scientifiques français et de ceux amenés à les remplacer dans l'avenir et s'adresse directement aux étudiants : "Je vous vois tous et je vous vois toutes, et je suis fixé !".