Ancien sous-officier parachutiste en Algérie, Noël Favrelière a deserté en 1956, horrifié par la torture. Seul déserteur survivant, il a témoigné dans de nombreux documentaires sur le sujet. Condamné à mort en France, il s'est exilé et a finalement été amnistié en 1966.
Noël Favrelière
Message d'information
mediaclip est actuellement optimisée pour une résolution minimum d’écran de 1280*756.
Les versions mobile et responsive du site sont en cours d’optimisation.
Deux soldats présents en Algérie, Noël FAVRELIÈRE appelé du contingent en Algérie en 1956, déserteur parti avec son prisonnier et amnistié en 1966 et Pierre Alban THOMAS, ancien résistant et ancien officier du renseignement en Algérie apportent leur témoignage sur la torture. Ilustration du reportage par des séquences d'archives : sujet des Actualités françaises, "l'opération Jumelles continue" (AFE85008396) diffusé le 12 août 1959; "Opérations militaires dans l'Aurès" diffusé le 29 novembre 1954 (AFE85007161); "L'opération casbah à Alger" diffusé le 6 juin 1956 (AFE85006790). Autres archives non identifiées.
Sur le plateau d'Arlette CHABOT, Noël FAVRELIERE, ancien appelé en Algérie en 1956, déserteur et amnistié en 1966, explique comment il a été marqué, enfant, par la seconde guerre mondiale avec un père résistant. Il se rappelle des premiers morts allemands qu'il a vus à l'âge de 8 ans. "Partir en Algérie pour moi, c'était aller faire le boche, parce que je comprenais leur combat" avoue-t-il.
Noël FAVRELIÈRE appelé du contingent en Algérie en 1956, déserteur parti avec son prisonnier et amnistié en 1966, évoque les horreurs de cette guerre et notamment la corvée de bois, une exécution sommaire des prisonniers sans procès. Il explique pourquoi il a déserté avec son jeune prisonnier : "Je ne voulais pas que ce jeune gars, blessé, soit simplement assassiné". Ses propos sont entrecoupés par des images d'archives des Actualités Françaises du 12/08/1959 sur l' opération "Jumelles" en Kabylie.
Sur le plateau d'Arlette CHABOT, Noël FAVRELIERE, ancien appelé en Algérie en 1956, déserteur et amnistié en 1966, témoigne et s'insurge des crimes contre les prisonniers qui étaient soient jetés d'avions ou d'hélicoptère, ou "de corvée de bois" (exécution sommaire).
Sur le plateau d'Arlette CHABOT et Alain DUHAMEL, Noël FAVRELIERE, ancien appelé en Algérie en 1956, déserteur et amnistié en 1966, se souvient des exactions commises envers les prisonniers et notamment les suspects civils qui étaient "parqués accroupis dans la poussière sans boire ni manger" pour être ensuite interrogés dans une tente autour de laquelle les appelés n'avaient pas le droit de s'approcher. "On entendait les cris, on voyait les coups quelquefois, en passant".