A l'occasion de la célébration du 60ème anniversaire de la création du bataillon des marins pompiers de Marseille, retour sur le rôle qu'il a tenu pendant la Seconde Guerre mondiale. Interview de Gilbert PINEDA, ancien marin pompier qui s'était engagé à l'époque dans l'ORA (Organisation de la Résistance Armée). Ce dernier explique que le bataillon des marins pompiers, a caché des matelots et des cadres de la marine marchande et militaire après le sabordage de la flotte à Toulon.
Témoignages de résistants qui expliquent leurs actions après l'appel du général De Gaulle à l'occasion de l'anniversaire de l'appel du 18 juin à Amiens. Interviews d'André COZETTE, président de l'association des déportés internes résistants patriotes, a monté une imprimerie clandestine pour diffuser l'appel, Michel VIDAL, président d'honneur des combattants volontaires résistance, raconte une anecdote et Julia LAMPS, agent liaison ftpt, qui a participé a l'organisation de la résistance.
Interview du colonel ROMANS PETIT, auteur d'un livre intitulé "Les maquis de l'Ain", la libération de la France. Le colonel explique l'organisation de la résistance dans l'Ain en 1942 qu'il dirigea pendant la seconde guerre mondiale jusqu'à la libération de la France. Il a écrit ce livre dans le but de montrer aux jeunes d'aujourd'hui la réalité de la guerre et le combat de ces jeunes contestataires entrés dans la résistance française. Les droits du livre seront versés aux enfants des anciens résistants pour qu'ils puissent découvrir l'Allemagne. Il le dédie "aux obscures et aux sans grades".
Eugène CHAVANT explique de quelle manière le maquis du Vercors est naît et quel était son rôle dans la Résistance. D'un côté les maquisards devaient protéger ceux qui fuyaient la police de Vichy et celle des nazis, et de l'autre ils devaient organiser la région de manière à pouvoir accueillir une armée qui mènerait des opérations contre l'ennemi.
Diffusion d'un message radio codé visant à prévenir les résisants du Vercors d'une opération de ravitaillement. 48 avions déploient 1200 cylindres parachutés contenant des armes et de la nourriture. Un bataillon de soldats américains et des officiers français sont également parachutés. Les américains apprenent aux maquisards à se servir des armes.
Interviews de deux résistants du maquis du Vercors qui racontent leur méthode pour distinguer les espions des résistants parmi ceux qui venaient les rejoindre. Le second décrit comment il a découvert qu'une nouvelle recrue dont il se méfiait était en fait un espion des nazis.
Ce film fait l'historique de la Résistance intérieure à Paris et en province axé sur le rôle des organisations telles que le MLN (Mouvement de Libération Nationale), le CDLR (Conseil de la Résistance), l'OCM (Organisation Civile et Militaire), le COMAC (Comité d'action militaire du Conseil national de la Résistance), il s'agit essentiellement de reconstitutions d'actions de FFI (Forces Françaises de l'intérieur), FTP (Franc-tireurs partisans) et de résistants (des jeunes femmes,un facteur ) : tracts tapés à la machine et distribués clandestinement, sabotage d'une voie ferrée et déraillement, maniement d'armes et opérations de commandos à la campagne et en ville,etc.. (fin de la reconstitution)
Le général LE RAY explique que le maquis du Vercors accueillait ceux qui refusaient de se soumettre au STO (Service du Travail Obligatoire) et devrait organiser des opérations militaires contre l'ennemi tout en étant consatmment en mouvement afin de lui échapper.
Retour sur la formation des FFI avec les membres fondateurs du Comité d'action militaire. L'organisation d'un maquis. Les différentes tâches pour faire focntionner le camp de fortune. Attaque de maquisards dans un champ. Les hommes tirent et se déploient.
Le maquis du Vercors fut pendant la Seconde Guerre mondiale, un haut lieu d'organisation de la résistance en France. Ici, trois maquisards racontent leur emploi dans cette organisation, entre constitution de groupes de combattants et création de faux papiers.
Daniel Cordier, marchand d'art et historien, a été résistant et fait compagnon de la Libération en 1944. Il évoque sa rencontre avec Jean Moulin en juillet 1942, et détaille l'organisation du réseau de résistance à Lyon et la liaison mise en place avec Londres.
Marie-Madeleine FOURCADE qui dirigeait le réseau "Alliance" date de mars 1941 le premier poste de radio émetteur clandestin utilisé par son organisation. Ils l'attendaient depuis le mois de septembre 1940. Ce poste avait été obtenu à Lisbonne par le fondateur du réseau où il avait rencontré l'envoyé du War Office britannique qui lui avait confié.