Retour sur les acquis sociaux depuis les avancées du Front populaire, les horaires de travail réduits, à travers le regard d'Achille BLONDEAU qui revient sur cette période. Mineur de fond, résistant et syndicaliste convaincu, il se souvient que le Front populaire a mis fin à l'esclavage des ouvriers. Ceux-ci n'appartenaient plus à leur patron du 1er janvier au 31 décembre.
Témoignages de Jean WROBLEWSKI sur les grèves de 1936 et le Front Populaire. Jean WROBLEWSKI, mineur ayant entamé son métier de mineur en 1934, évoque tout particulièrement les premiers congés payés ainsi que l'évolution des conditions de travail. La première chose qui a été annoncée a été les 12 jours de congés, ce qu'ils considéraient comme "phénoménal".
Maurice DUMONT évoque la lutte des ouvriers dans le mouvement du Front populaire. L'occupation des usines s'est fait par l'ensemble de la classe populaire. Il souligne le fait qu'on l'on obtient des choses que par la lutte.
Un syndicaliste se souvient du départ des manifestations le 1er mai 1936. Il relate le trajet de la manifestation et se souvient qu'il y avait beaucoup de monde. Il évoque l'unité syndicale de 1935.
Charles ANDRIEU (ancien secrétaire syndical des industries chimiques CGT des Alpes Maritimes) explique qu'avant 1936 on travaillait toute l'année, et il raconte comment sont nés les congés payés, grâce à l'action des syndicats. Ils avaient obtenu à l'époque 10 jours ouvrables.