Ils ont connu la Grande Guerre. Personnalités ou anonymes ils apportent leur témoignages sur cet enfer au quotidien : le baptême du feu, l’angoisse permanente des tirs d’obus, la mort des camarades, les terribles nettoyeurs de tranchées, ou encore les cadavres empilés.
Paroles de poilus
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L'écrivain Maurice Genevoix évoque ses souvenirs de la guerre de 14-18, notamment une bataille où il fut le seul survivant lors d'une chute d'obus : "comme si les éclats étaient passés par-dessus moi, sans me voir".
Armand Jammot entraîne un ancien combattant sur les lieux où il reçut son baptême du feu : "La première journée de combat qui a été impressionnante dans ma vie de guerrier".
Fernand Beaujan, 94 ans, se souvient de la guerre 1914-1918, qu'il a vécue au sein du 68e bataillon d'infanterie de Soissons. Il revient sur l'attente interminable dans les tranchées entre deux batailles : "ce qui était long ce n'était pas le temps mais la crainte que les Allemands envoient des obus...c'était l'angoisse continuelle". Fernand pour passer le temps, chercher ses poux : "la première fois, je me suis arrêté au chiffre 50, j'ai continué pendant des jours et des jours".
Témoignages de deux anciens combattants, Fernand Camas, qui appartenait à la 42e division de Franchet d'Espèrey, et Marcel Batreau, qui a participé à la bataille de la Marne en civil. Ils se confient sur la guerre et dans cet extrait sur la gestion de cette guerre qui était "lamentable", avec notamment l'exemple des fusillés de Vingré.
Fernand Beaujan, 94 ans, se souvient de la guerre 1914-1918, qu'il a vécue au sein du 68e bataillon d'infanterie de Soissons. Il explique quelle était la fonction des nettoyeurs de tranchées qui achevaient les soldats ennemis restés à terre.
Témoignage à Verdun d'un ancien combattant de la Première Guerre mondiale qui relate le 11 novembre 1918 : les Allemands qui continuaient de tirer, attachés à leur mitraillette pour permettre la fuite des soldats, ainsi qu'une bataille particulièrement féroce.