Illustration de la manifestation du 6 mai au Quartier latin à Paris qui fait suite à la fermeture des universités de Nanterre et de la Sorbonne le 3 mai (document muet).
Interviewé par Jacques Poux, Maurice Grimaud, préfet de police de Paris, fait le point depuis la préfecture de police sur la journée du 3 mai où se sont affrontés au Quartier latin les manifestants et la police après l'annonce de la fermeture des facultés de Nanterre et de la Sorbonne.
Compte-rendu de la nuit dite "des barricades", images en couleur des dégâts au Quartier Latin : restes de barricades, voitures renversées, calcinées, rues dépavées, vitrines brisées,... (document muet).
Alain Peyrefitte, ministre de l'Education, est interviewé par Yves Mourousi. Il revient sur l'intervention des forces de police à l'intérieur de la Sorbonne : "Les forces de l'ordre ne sont entrées que parce que les forces du désordre étaient entrées..."
Le lundi 6 mai 1968, Daniel Cohn-Bendit avec d'autres étudiants se rendent en chantant l'Internationale à la convocation au conseil de discipline universitaire. Daniel Cohn-Bendit tient un petit discours improvisé devant l'entrée de la Sorbonne.
Extrait de la conférence de presse du samedi 11 mai 1968 qu'ont organisée les leaders étudiants : Daniel Cohn-Bendit, enroué, dans un café, revient sur les négociations de la nuit avec le recteur Jean Roche, et désigne le pouvoir comme seul responsable, du fait, selon lui, de ne jamais tenir sa parole.
Déclaration de Daniel Cohn-Bendit dans la cour de la Sorbonne : "Je crois que c'est la première fois que nous voyons cela, c'est à dire que de fait, ici, nous occupons la Sorbonne !"
Interview de Daniel Cohn-Bendit, leader du Mouvement du 22 mars, qui définit ce mouvement et estime qu'il n'a pas vocation à rester universitaire : "Il est clair que le Mouvement du 22 Mars ne veut pas rester à l'université, il veut s'étendre, et essayer de faire une jonction dans la lutte avec les ouvriers ou les paysans..."