Qu’est-ce qu’un kibboutz, ces exploitation agricoles collectives d’Israël ? Réponse en images avec un reportage de 1947 sur la colonie de Neve Ilam, des témoignages de femmes et hommes qui vivent et travaillent dans ces villages communautaires.
Kibboutz
Message d'information
mediaclip est actuellement optimisée pour une résolution minimum d’écran de 1280*756.
Les versions mobile et responsive du site sont en cours d’optimisation.
Présentation de la colonie française de Neve Ilam ("Le foyer des chênes"), en Palestine, près de Jérusalem, fondée par des jeunes Juifs immigrés français. Sorte de "kibboutz français".
Sur le plateau du Golan, à la frontière syrienne, région annexée par Israël depuis la guerre des Six Jours, témoignage d'une jeune femme, habitante d'un kibboutz, sur les motivations des citoyens israéliens qui font le choix de venir s'installer sur ce territoire. Ses propos sont illustrés par des images du kibboutz.
A Jérusalem, un père de famille, Juif pratiquant, explique en quoi la vie en kibboutz est selon lui la représentation d'une grande famille communautaire, rappelant ainsi la vocation socialiste du kibboutz : "Je vois tout le kibboutz comme une grande famille étendue, à l'intérieur de laquelle la petite famille, la cellule familiale, a la possibilité de se développer pleinement"
Un couple de Juifs français témoigne de sa vie récente passée dans un kibboutz à son arrivée en Israël. La femme regrette cette époque ("J'aimais beaucoup la vie au kibboutz, j'en ai la nostalgie, j'y aurais bien vécu toute ma vie, et j'y retournerais si mon mari était d'accord..."), mais l'homme est nettement plus réservé : "Moi, j'en avais marre... Je voulais une vie à moi, voir mes enfants comme je le voulais... J'étais obligé de suivre le mouvement du kibboutz, de manger dans la salle à manger commune... Tous les loisirs étaient dans l'enceinte du kibboutz, sans possibilité de sortir... Il y avait des avantages mais aussi des inconvénients..."
En Israël, dans le kibboutz de Baram, interview de l'historien Elie Ben Gal qui explique en quoi sionisme, judaïsme et vie collective ne constituent qu'un seul projet, à savoir l'avènement d'un homme nouveau débarrassé de l'individualisme et de la course au profit et à l'argent caractérisé, selon lui, par le monde occidental mais aussi par l'Etat moderne d'Israël. D'où la solution du kibboutz qui conserve l'idéalisme du travail manuel et le refus de l'exploitation de l'homme par l'homme : "Selon les Pères, un homme doit se nourrir de son travail... Le Judaïsme est un style de vie, c'est une civilisation globale de l'attitude de l'homme face à sa conscience et face à ses frères..."
Rencontre avec un membre d'un kibboutz, originaire d'Alger. Il raconte son parcours depuis son arrivée en Israël, et fait part des difficultés rencontrées lors des débuts : "J'ai reçu une éducation très religieuse dans laquelle Israël jouait un grand rôle, comme Terre promise... Notre vie au début était très primitive, ni eau, ni électricité, ni route, et nous habitions sous la tente..."