La vie dans l’Afghanistan des années 60 : les merveilles de cette civilisation qui fut bouddhiste et musulmane, les femmes dont certaines quittent les vêtements traditionnels pour accueillir les codes occidentaux. Sans parler de l’hospitalité légendaire des Afghans et aussi des balades dans les rues de Kaboul en compagnie de Joseph Kessel.
Afghanistan, années 60
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Joseph KESSEL, écrivain et membre de l'Académie française, exprime, lors de son périple en Afghanistan, son attachement au vieux quartier de Kaboul, avec son bazar animé, bruyant et odorant, et ses ruelles grouillant de monde, qu'il craint de voir disparaître au profit de quartiers modernes copiés sur l'occident.
A Kaboul, capitale de l'Afghanistan, des scènes de rue traditionnelles, dans les vieux quartiers, côtoient des images d'une société qui se modernise, sous l'impulsion du roi Mohamed Zaher Shah, avec notamment des étudiantes en tenue occidentale qui fréquentent lycée et université.
Arnaud DESJARDINS explique pourquoi de plus en plus de femmes à Kaboul, capitale de l'Afghanistan, abandonnent le port du chaderi, le voile islamique, pour participer à la vie sociale et économique du pays en pleine transformation.
Arnaud DESJARDINS présente quelques-uns des plus beaux monuments de l'Islam en Afghanistan. A Herat, la mosquée est l'une des plus grandes du monde et les minarets de Musalla sont les vestiges d'une ancienne université. Gazorgah abrite le mausolée de Khawadja Abdullah Ansari où viennent se recueillir les pèlerins. Et à Mazar-e-Charif, les fidèles se réunissent dans la mosquée bleue pour la prière du vendredi.
Les Afghans sont majoritairement des agriculteurs comme le rappelle Arnaud DESJARDINS qui évoque les différentes cultures pratiquées comme celle du raisin, réputé dans le monde entier, et l'élevage dont le plus important est celui des moutons karakul qui produisent le célèbre astrakan.
Arnaud DESJARDINS nous emmène en visite dans la vallée de Bâmiyân, en Afghanistan, pour admirer les deux grands bouddhas taillés dans la falaise. Une des deux statues atteint 53 mètres de haut et, dans le roc de la falaise, des centaines de cellules ont été creusées pour accueillir plus de 6000 moines.
Scènes de rue à Kaboul, en Afghanistan, qui témoignent d'un monde immuable inchangé depuis des siècles, comme au temps des "contes des mille et une nuits". On y voit des marchands de millet, un barbier, un fumeur d'opium, un souffleur d'or, un marchand de bouses de chameaux séchées, une classe coranique, un cardeur de laine et un homme en train de moudre du sel sur une meule.
Arnaud DESJARDINS souligne, en conclusion de son documentaire, l'hospitalité des Afghans. Si les touristes sont encore rares en Afghanistan, il ne doute pas que les visiteurs se feront de plus en plus nombreux à venir découvrir les beautés d'un pays où l'étranger est le bienvenu.