Rony BRAUMAN, président de Médecins sans frontiére dénonce les brutalités des casques bleus au cours des affrontements entre partisans du général Farah Aidid et les casques bleus à Mogadiscio. Il remet violemment en cause la mission de l'ONU en Somalie : "Au départ, c'est un engagement militaro-humain. Il est devenu de moins en moins humanitaro et de plus en plus militaire. Aujourd'hui c'est devenu inacceptable, des troupes tirent sur des manifestants, sur des civils, sur des hôpitaux et ils arrivent même à agresser des équipes humanitaires et des journalistes." En signe de protestation contre cet amalgame entre intervention militaire et aide humanitaire, MSF quitte le pays. Si la famine a été en grande partie résorbée, les combats font encore de très nombreuses victimes. Les personnels des ONG risquent actuellement leur vie, bien plus qu'auparavant, car les troupes armées somaliennes les confondent avec les soldats de la force internationale considérée comme une armée d'invasion.
Après des mois de négociation, l'ONU commence à envoyer des casques bleus en Somalie. Mohammed SAHNOUN, l'ambassadeur des Nations Unies inspecte le camp des 500 casques bleus pakistanais installé en bordure de Mogadiscio. Leur mission se limite à sécuriser les convois humanitaires dans le port, afin d'éviter les pillages. L'envoyé spécial John Paul LEPERS précise que la mission onusienne n'est pas de rétablir l'ordre dans la capitale somalienne. Il explique : "comme nous les journalistes, comme les organisations non gouvernementales, les Nations Unies doivent faire appel pour leur protection à ceux-là même qui font régner le chaos à Magadiscio". Les observateurs des Nations Unies, en place depuis deux mois, ont quant à eux pour mission de contrôler le cessez-le-feu le long de la ligne de démarcation et parlementer avec la population. Un habitant de Mogadiscio conclue : "Les Nations Unies peuvent apporter la paix, si, et seulement si, elles collaborent avec tous les leaders des différentes factions."
A Mogadiscio, des hommes en colère crient au terrorisme contre les forces des Nations Unies. Depuis quelques jours, les frappes aériennes de l'ONU font des victimes parmi la population civile. Lors de sa conférence de presse au quartier général de l'ONU, le lieutenant colonel Kevin MC GOVERN, chef des renseignements militaires, s'explique sur la destruction d'un lance-roquettes. C'est un mensonge confirmé par le journaliste, qui fait le parallèle avec la propagande de l'armée américaine en cours durant la guerre du golfe. L'envoyé spécial Dominique DERDA explique que l'opération onusienne en Somalie est contrôlée par les américains. Cependant, parmi les militaires étrangers engagés, les soldats pakistanais se sont "illustrés" récemment en mitraillant une foule de manifestants.
C'est la fin de l'opération "Restore Hope" pour les soldats américains, qui sont remplacés par les casques bleus de l'ONU. L'intervention militaire a permis de stopper la famine, mais pas la guerre civile. Mogadiscio est en état de siège, les bandes rivales s'affrontent toujours et la population semble vouloir le départ des militaires. Les somaliens interrogés déporent les bavures et les violences de soldats internationaux à l'égard de la population civile. Le journaliste conclue en disant que l'intervention des Nations Unies est un échec complet à ce jour.
Lazare Rachline dit ne s'être jamais considéré comme juif avant la seconde guerre mondiale. Il s'inquiétait des persécussions de la communauté juive en Allemagne ou en Russie, mais n'a vécu personnellement l'antisémitisme qu'une fois confronté aux lois raciales : durant sa captivité en Allemagne en 1940, où les soldats allemands séparaient les juifs des autres prisonniers de guerre ou à son retour en France, une fois évadé, devant les fonctionnaires du régime de Vichy. D'une certaine manière, c'est l'antisémitisme qui l'a conduit à se sentir juif.
Dans l'Indre, 600 passionnés venus de toute l'Europe ont revêtu des costumes d'époque, de Grognards et autres, afin de reconstituer une bataille de l'Empire. Témoignage de participants.
Récit de la reconstitution historique de la bataille de Waterloo, sur les lieux mêmes de l'évènement, en Belgique, à l'occasion du bicentenaire du dernier fait d'armes de l'Empereur. Et (cette fois) le succès était au rendez-vous, avec 60 000 spectateurs s'étant déplacés afin de voir les 5 000 figurants passionnés de cette parfaite reconstitution. Micro-trottoir de spectateurs, et interview de Frank Samson, avocat et sosie "officiel" de Napoléon 1er.
Chaque année, les admirateurs de l'Empereur font le voyage à l'île d'Elbe, sur ce petit territoire italien entre l'Italie et la Corse qui fut le premier exil de Napoléon 1er avant son retour en France, une sorte de pèlerinage où l'émotion est souvent au rendez-vous... Témoignage de Giuseppe Battaglini (historien) et de Marcello Anastasi et Miguel Moutoi (pèlerins-passionnés en costume d'époque).
Rencontre avec un collectionneur et passionné du Premier Empire. Non seulement ce retraité des Arts et Métiers possède une collection de soldats de plomb de 300 000 figurines (!), mais il s'est en plus offert la plus ancienne fabrique artisanale de soldats de plomb de France afin d'empêcher sa disparition. Interview de l'intéressé, Edouard Pemzec.
Ajaccio, sa ville natale, rend hommage tous les ans à l'Empereur dans le cadre des Journées Napoléoniennes, une cérémonie-commémoration qui réunit les passionnés de Napoléon 1er et donne lieu à de grandes festivités. Témoignage de participants : hommes dans un café, Chantal Boiteau ("vivandière"), une enfant ("cantinière"), et Alain Beguin ("sous-lieutenant").
Modèle tactique et stratégique, la bataille d'Austerlitz (2 décembre 1805) fête ses 200 ans. Et les passionnés du Premier Empire et de l'épopée napoléonienne n'ont évidemment pas laissé passer l'occasion de la commémorer, en se rendant sur les lieux mêmes de l'évènement dans l'actuelle République tchèque, lors d'une traditionnelle reconstitution historique. Interview du colonel Thierry Plateaux (chef de corps du 8ème régiment d'artillerie de Commercy).
Deux siècles après le célèbre adieu de l'Empereur déchu, Napoléon 1er, à sa Garde, dans la cour du château de Fontainebleau (avant son départ pour l'île d'Elbe NDD), des passionnés ont reconstitué la scène historique afin de célébrer l'évènement, et tout y est, les costumes d'époque, mais aussi l'émotion... Témoignage d'un participant et images de la scène.
Gros plan sur le Hameau de la Reine au Château de Versailles, rénové grâce au financement d'un mécène privé et dont l'intérieur est désormais ouvert au public. Visite guidée assurée par Catherine Pégard, présidente du Château de Versailles, et Laurent Salomé, directeur du Musée national des Châteaux de Versailles.
Le week-end de Pâques marque le début de la saison touristique pour le Château de Versailles, avec 30 000 visiteurs attendus sur ces trois jours. Gros plan sur une nouveauté offerte aux visiteurs, l'ouverture des ailes du château, où se dévoilent des oeuvres d'art qui retraçent l'histoire de France.
La fréquentation du Château de Versailles bat des records, avec plus de 3,7 millions de visiteurs, dont 80 % sont étrangers, au premier semestre 2018. Interviews de plusieurs d'entre eux et évocation des nouveautés mises en place cet été pour attirer de nouveaux touristes (spectacle des Grandes Eaux Musicales, réouverture du Hameau de la Reine après rénovation).
Depuis 1999 les jardins du Parc du Château de Versailles sont cultivés et entretenus sans usage de pesticides, comme l'explique le jardinier-en-chef du domaine Alain Baraton.
L'horloge de Marie-Antoinette sonne de nouveau au Petit Trianon de Versailles. Quatre mois d'un minutieux travail de restauration ont été nécessaires pour faire revivre cette horloge installée dans le clocher du domaine à la demande de la reine en 1784. Explications de Daniel Mornas, ancien horloger au Château de Versailles.
Le Château de Versailles est en danger, victime des années et des dégradations de la pierre. Les balustrades s'effritent et les infiltrations menacent les charpentes, à l'image de ll'Opéra royal. Pour parer à l'urgence, des échafaudages ont été installés dans la Galerie des Glaces, en attendant des financements de restauration.