Les premières Fêtes galantes ont eu lieu au Château de Versailles, privatisé pour l'occasion, sous la forme d'un grand bal costumé aux couleurs des fastes de la cour du Roi Soleil. Pour 230 euros la soirée, les participants ont ainsi investi la Galerie des Glaces, s'initiant aux danses de l'époque et en présence de comédiens jouant des saynètes de cette vie de château. Interviews de participants.
Découverte du Chateau de Versailles à travers une série infographique de seize chiffres qui permettent d'en apprendre plus sur l'un des châteaux les plus fascinants dans l'histoire de France, de sa construction par Louis XIV à aujourd'hui.
Au Château de Versailles, la table du roi Louis XVI est de nouveau dressée dans l'Antichambre du Grand Couvert de la reine Marie-Antoinette afin de recréer l'atmosphère de ce souper, pris chaque soir en public par le monarque et son épouse. La restauration et la reconstitution ont duré deux ans.
Gros plan sur le reboisement du parc du Château de Versailles, durement touché par le passage de la tempête Lothar en décembre 1999, avec plus de 10 000 arbres abattus ou déracinés. Cette première phase de replantation va aussi permettre d'accéler une restauration programmée d'habitude tous les cent ans et de recréer les effets d'étagement et de perspective voulus par Le Nôtre. Explications par Alain Baraton, jardinier-en-chef du Domaine, et Laurent Choffé, ingénieur agronome.
Reportage sur le tournage au Château de Versailles du nouveau film de Benoît Jacquot "Les Adieux à la Reine", adaptation du roman de Chantal Thomas mettant en scène l'effondrement de l'Ancien Régime. Témoignages de figurants et interviews des comédiens Virginie Ledoyen, Léa Seydoux, Xavier BEAUVOIS ainsi que du réalisateur Benoît Jacquot et de Jeanne Hollande, responsable de l'accueil des tournages au Château de Versailles.
Gros plan sur la restauration des peintures de Le Brun dans la Galerie des Glaces du Château de Versailles. Cette opération, exclusivement financée par un mécène privé, fait l'objet d'une étude préalable visant à répertorier les tâches à réaliser, comme l'expliquent deux conservatrices ainsi que Hubert Astier, directeur du musée du Château de Versailles.
Gros plan sur les Grandes Eaux musicales au Château de Versailles. Ce spectacle, voulu par Louis XIV pour honorer la cour, revit du printemps à l'automne, au son des musiques de Lulli, de Charpentier ou de de Lalande et devant des spectateurs émerveillés.
A l'occasion de la commémoration du 50ème anniversaire de la mort du président Kennedy, le journaliste Philippe Labro, qui était à Dallas ce 22 Novembre 1963, et qui depuis toutes ces années s'est intéressé à cette affaire, vient présenter son ouvrage "On a tiré sur le Président". Il balaye les différentes théories du complot ("Il y a des hypothèses de complot très intéressantes, très logiques, très intelligentes, mais... aucune preuve, ni témoin crédible") et affirme sans le moindre doute que Lee Harvey Oswald est bien le coupable : "Toutes les preuves les plus précises, concrètes, vérifiées et revérifiées, indiquent bien que c'est Oswald, c'est sûr... Oswald coupable, ce n'est pas une hypothèse, c'est une certitude ! On a les empreintes digitales, on a son itinéraire, on a le fusil, on a le témoignage de sa femme Marina... Lee Harvey Oswald a tiré sur le président Kennedy... Arrêtons de fantasmer !"
A l'occasion de la commémoration du 50ème anniversaire de la mort du président Kennedy, retour sur les lieux, à Dallas, notamment la rue où Lee Harvey Oswald avait abattu le policier J. D. Tippit, quelques minutes après avoir tiré sur le Président, et à Dealey Plaza, la place où a été tué JFK. Le guide du "Tour JFK", qui emmène en bus les touristes sur les traces de l'évènement, mime le meurtre d'Oswald, et des touristes témoignent : "Je savais tout ça il y a 50 ans, mais le fait d'être là aujourd'hui fait ressurgir tous ces souvenirs, et je réalise mieux maintenant...", "Les Etats-Unis ont beaucoup changé après l'assassinat, un peu comme après le 11 Septembre..."
Richard Reeves (politologue américain) et André Kaspi (historien et professeur à la Sorbonne) sont interrogés en duplex par Christine Ockrent au sujet des conclusions d'une commission américaine sur l'assassinat en 1963 du président Kennedy. Le premier déclare être en accord avec ces conclusions, à savoir la responsabilité unique de Lee Harvey Oswald "tueur isolé", et le second pense que de toute façon, on ne saura jamais plus que l'on ne sait déjà, vu le nombre de livres et d'enquêtes qu'il y a eus sur le sujet, et qu'il faudrait donc maintenant se focaliser sur l'oeuvre politique des 1 000 jours de JFK plutôt que sur le mystère, ou pas, de sa mort, qui n'est souvent qu'une industrie à faire de l'argent...
Le journaliste Pierre Salinger (chef du bureau ABC Europe), ancien attaché de presse à la Maison-Blanche du président Kennedy, donne son avis, négatif, sur un récent documentaire de la chaîne britannique ITV impliquant la mafia marseillo-corse dans l'assassinat en 1963 du Président américain. Pour lui, ce n'est qu'un scénario de plus dans une affaire qui en comporte déjà beaucoup : "Il y a tellement de théories aux Etats-Unis sur la mort de Kennedy que ça va continuer encore pendant des siècles... On parle de la mafia américaine, de la mafia marseillaise, on parle des hommes d'affaires [complexe militaro-industriel], on parle des anti-communistes, on parle de Castro, on parle de la CIA... On a tout entendu... Mais jusqu'à présent, il n'y a aucune preuve concrète..."
A l'occasion de la commémoration du 50ème anniversaire de la mort du président Kennedy, Tina Towner, témoin de l'assassinat alors qu'elle était venue, enfant, avec ses parents, assister au passage du cortège présidentiel, et qui a même filmé ce cortège (mais pas les tirs), raconte en quoi ce drame a marqué sa famille ("Mon père évitait d'évoquer cette journée, il se mettait immédiatement à sangloter, à pleurer... Il n'arrivait pas à finir ses phrases..." Puis Jacques Cardoze, correspondant de la chaîne aux Etats-Unis, est en plateau en situation dans le poste de police de Dallas (sanctuarisé depuis 1963), visitant l'ancienne cellule d'Oswald.
Michel Honorin interviewe le journaliste français Léo Sauvage et l'avocat américain Edgar Church sur le rapport de la Commission Warren et notamment le fait que Lee Harvey Oswald était bien propriétaire du fusil ayant tiré les coups de feu mortels sur le président Kennedy à Dallas.
L'historien André Kaspi, spécialiste de l'histoire des Etats-Unis, explique en quoi le célèbre rapport Warren sur l'assassinat du président Kennedy, le 22 novembre 1963 à Dallas, n'a pas satisfait tout le monde et a au contraire engendré diverses polémiques quant à la responsabilité réelle de Lee Harvey Oswald, à ce jour le seul et unique coupable officiel. Il conclut son intervention par un "tant que l'on n'a pas de nouveaux éléments, je crois que le plus sage, le plus raisonnable, est de s'en tenir à l'interprétation officielle".
Micro-trottoir sur un marché parisien après l'annonce de l'assassinat du président Kennedy. Des femmes expriment toute leur tristesse et leur consternation.
Le Premier ministre Georges Pompidou fait une déclaration officielle de son bureau de Matignon à la suite de la mort du président Kennedy : "Tristesse parce qu'une fois encore triomphe la violence aveugle... Tristesse parce qu'un grand peuple ami est plongé dans le deuil... Tristesse parce que le monde libre perd un de ses guides les plus sûrs..."
Pierre Salinger, ancien attaché de presse de J. F. Kennedy, se souvient comment lors d'un vol vers Tokyo pour se rendre à une conférence internationale, il a appris dans l'avion la mort du Président.
Le journaliste, chroniqueur judiciaire, Frédéric Pottecher donne son avis sur l'assassinat du président Kennedy en 1963 à Dallas : "C'est mon avis, il y a eu certainement complot... Un seul homme n'a pas pu tuer comme il l'a fait le président Kennedy en tirant 4 balles en 5 secondes et 6 dixièmes, ce n'est pas possible..."
L'historien André Kaspi résume l'histoire de la Palestine dans la première moitié du 20ème siècle. Le partage du Moyen Orient s'est fait entre les belligérants, et plus particulièrement entre la France et l'Angleterre, avant même la fin de la première guerre mondiale. C'est la Grande Bretagne qui a le mandat sur la Palestine après la défaite de l'empire ottoman. Dans la déclaration Balfour de novembre 1917, les britanniques accordent aux juifs "un foyer national" en Palestine, sans précisr ce que recouvre ce terme. Cet engagement du Royaume Uni est confirmé par la Société des Nations. Les anglais ont limité strictement l'immigration juive en Palestine en 1939, à l'heure où l'extermination des juifs commençait en Europe. A partir de 1945, les Nations Unies ont autorisé une immigration massive des juifs en Palestine et ont commencé à évoquer un plan de partage entre la communauté juive et la communauté arabe.
L'historien André Kaspi revient sur l'origine d'un état juif en Palestine. Le mouvement sioniste prend naissance en 1895 lorsque Theodor Herzl écrit "L'état juif". Ayant constater la dégradation de la condition des juifs dans les pays occidentaux, le journaliste autrichien pense qu'ils ont besoin d'un état pour les protéger. En cette fin de 19ème siècle, cette position n'est partagée que par une minorité de juifs, mais le mouvement sioniste commence à s'organiser.