L'historien Pierre Vidal Naquet parle de l'obsession des nazis pour la destruction des juifs en soulignant que les trains utilisés pour la déportation des juifs avaient priorité sur les trains militaires.
L'historien Yves Ternon explique pourquoi l'histoire de la shoah s'est écrite si tardivement : au procès de Nuremberg la spécificité de la shoah n'a pas été au centre, puis les rescapés de l'holocauste n'ont pas été entendus après la guerre. Ce n'est qu'à partir des années 60-70 qu'elle a émergé..
Qui va vivre, qui va mourir? L'historienTal Bruttmann explique les deux fonctions distinctes du camp d'Auschwitz : camps de concentration et camp d'extermination.
Rencontre avec Ginette KOLINKA, rescapée du camp d'extermination d'Auschwitz qui, 71 ans après la libération du camp, continue de témoigner. Elle se déplace dans les écoles pour parler de son vécu. Commentaire sur images factuelles et d'illustration qui alterne avec les interviews de Ginette KOLINKA et de jeunes.
Reportage. Rencontre avec Ginette KOLINKA, rescapée du camp d'extermination d'Auschwitz qui, 71 ans après la libération du camp, continue de témoigner. Elle se déplace dans les écoles pour parler de son vécu. Commentaire sur images factuelles et d'illustration qui alterne avec les interviews de Ginette KOLINKA et de jeunes. [Source : prompteur France 3] Il y a 71 ans tout juste, le 27 janvier 1945, les Russes libéraient le camp d'extermination d'Auschwitz... Ginette Kolinka faisait partie des rescapés qui ont connu l'enfer... Depuis, elle n'a de cesse de témoigner auprès des jeunes... A 91 ans, elle veut croire qu'ils poursuivront ce travail de mémoire... Sandrine ARAMON, Samuel GUIBOUT
Rencontre à Belfort avec Maurice URBAJTEL. Ce Polonais, déporté en 1944, est arrivé dans le Territoire de Belfort en 1948. Rescapé du camp d'Auschwitz, il a décidé de raconter son histoire à la jeune génération pour lutter contre le négationnisme. Marie-Antoinette VACELET, historienne, souligne : "il était bouleversé à l'idée que l'on puisse nier ce qu'i avait vécu, lui, dans sa chair".
Simone VEIL évoque les odeurs nauséabondes qui émanaient dans le camp de concentration d'Auschwitz, dûes aux conditions de vie épouventables et à la fumée incessante des corps brûlés.