Alika SAIDANI, habitants d'Annaba (anciennement Bône), explique comment elle a été amenée à prendre part a la lutte pour l'indépendance. Elle avait 18 ans en 1954 et fut infirmière au sein du FLN.
Malika KORICHE, ancienne militante du FLN arrêtée pour avoir posé deux bombes lors de l'été 1957 à Alger, raconte les tortures et humiliations qu'elle a subi de la part de militaires français, dont le général Maurice Schmitt.
Témoignage de Zoulikha BEKADDOUR et Eveline LAVALETTE, deux femmes qui ont aidé le FLN durant la guerre d'Algérie en transportant du courrier et du matériel servant à la reproduction de tract. Elles ont été arrêtées et emprisonnées.
Interviewé, le philosophe Raymond Aron parle des reproches faites à l'encontre de son livre "La Tragédie Algérienne", qu'il considère comme un pamphlet politique : "...on me reprochait d'accepter l'indépendance algérienne et de justifier l'indépendance algérienne par des nécessités contraignantes...".
Le livre de l'écrivain François Mauriac, "Le Nouveau bloc-notes 1961-1964", traitant de la guerre d'Algérie, a paru. Interviewé, François Mauriac revient sur une partie du livre, concernant les Pieds-noirs et l'OAS. Il explique, tout en condamnant les violences commises par l'OAS : "...il faut aussi reconnaître que nous ne les avons pas assez compris, que nous ne sommes pas assez entrés dans leur drame, que nous ne nous sommes pas mis assez à leur place...".
Interviewée, Germaine Tillion parle de la guerre d'Algérie, au moment où, en 1957, elle est envoyée en mission par le Gouvernement français. Elle revient sur la pensée que lui a inspiré sa rencontre avec le chef FLN, Yacef Saâdi, en pleine bataille d'Alger, en juillet 1957. Elle explique : "...je suis partie avec la pensée qu'il fallait faire une décélération de la violence (...), à ce moment-là, on faisait baisser le niveau de tensions et on pouvait négocier, on pouvait parler...".
Interviewé, le journaliste Jean Daniel revient sur son engagement politique au commencement de la guerre d'Algérie et ses début à L'Express : " ... à ce moment-là, j'étais dans toute l'équipe de L'Express, porteur du drapeau de la négociation avec les Algériens".
Interviewé, le philosophe Raymond Aron, fait référence à son livre "La tragédie algérienne", écrit en 1957 et sa mauvaise utilisation par le sénateur américain John-Fitzgérald Kennedy. Il explique s'être entretenu avec Kennedy à ce sujet : "...j'en avais été fâché, parce que je trouvais que moi, citoyen français, j'avais le droit d'exprimer mon opinion favorable à l'indépendance algérienne, mais que lui sénateur américain n'avait qu'à se mêler de ses affaires...".
Interviewé sur l'autodétermination de l'Algérie après avoir écrit "Le Nouveau bloc-notes 1961-1964", l'écrivain François Mauriac dit à propos de l'indépendance : "... les Français ont mis beaucoup de temps à l'admettre et à y croire (...), nous avons tous été victimes de, au fond de ce mensonge initial qui nous avait fait apprendre en classe, que l'Algérie c'était la France...".
Invité sur le plateau d'Apostrophes pour son roman de politique-fiction "Pinarque", Jean MANAN met en garde contre le retour possible d'un régime autoritaire en France, en partie à cause de la faiblesse de la gauche.
Interview de Jean MANAN, rédacteur au Canard Enchaîné, à propos de son livre "La France n'est pas ce qu'il y a de plus grand, c'est ce qu'il y a de meilleur".
Reportage sur le pétrole extrait du Sahara algérien. A Touggourt, Max Lejeune, ministre du Sahara, assiste au remplissage de wagons-citernes. Un train transporte le pétrole jusqu'à Philippeville sur la côte. A Paris, dans un laboratoire, présentation d'un échantillon de pétrole saharien que l'on brûle dans une assiette.
Reportage réalisé pour le compte du Gouvernement Général de l'Algérie, sur le voyage du Ministre de l'Intérieur, monsieur Léon Martinaud-Deplat en Algérie. El-Goléa est une des étapes du voyage du ministre. Après le salue aux notables locaux, une visite près d'un puit artésien, sur le Bordj, Il assiste au travauix de forage du premier gisement de pétrole.
Dans le château de Joseph GOEBBELS et celui de Joachim von RIBBENTROP ont été retrouvées des oeuvres d'art parmi lesquelles des lingots d'or, de l'argenterie et des tableaux de musées ou de collections de particuliers.
Après la rafle des juifs du 15 juillet 1942 en Gironde, Basses-Pyrénées et dans les Landes, les juifs de ces régions sont enfermés au camp de Mérignac. C'est là que des inventaires étaient effectués pour établir la liste de leurs biens. Interview de Michel SLITINSKY, historien et membre de l'association " Fils et filles de déportés juifs ", à propos du relais pris par l'administration française qui mit aussi aussi en place une politique d'humiliation et de spoliation sans précédent.
Alain JUPPE a annoncé la création d'un groupe de travail chargé d'évaluer l'ampleur des biens juifs spoliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Un inventaire doit être réalisé. Lucien MESMAN relate le destin de sa famille spoliée de ses biens. Sa famille a fui Paris en laissant le mobilier et les biens de valeur. Ils n'avaient plus rien après la guerre. Témoignage de Henri-Claude BLOCH, ancien président de l'association cultuelle juive de Dijon, dont les parents n'ont pu récupérer le magasin. Ils ont fini par retrouver leurs biens. Interview de Simon SIBONY à propos de la collaboration du gouvernement français avec le nazisme.