Après un rappel sur la carrière de Marie CURIE avec des photographies d'archives et les explications du physicien Francis PERRIN, entretien avec Hélène LANGEVIN JOLIOT, chercheuse en physique nucléaire fondamentale au CNRS à Orsay, directrice de l'Institut de physique nucléaire d'Orsay au sujet de sa grand mère Marie CURIE, double Prix Nobel et première femme professeur à la Sorbonne et de l'exemple que cette dernière a donné aux femmes pour faire des études scientifiques.
Dans le cadre d'un reportage sur la place des femmes dans la science, rencontre à Orsay avec Hélène LANGEVIN JOLIOT, chercheuse en physique nucléaire fondamentale au CNRS, directrice de l'Institut de physique nucléaire d'Orsay sur la place des femmes dans les carrières scientifiques : dans l'institut de physique nucléaire, elles sont exceptionnellement bien représentées, 15 à 20% des effectifs, Discussion avec trois d'entre-elles sur leur carrière et responsabilités par rapport aux hommes.
Après avoir écarté la candidature de Marie CURIE en 1922, la physicienne Yvonne CHOQUET BRUHAT est la première femme élue en 1980 à l'Académie des Sciences. Le président Valery GISCARD D'ESTAING assiste à la cérémonie et prononce un discours en cet honneur.
Marguerite PEREY, chercheuse en chimie est la première femme élue corresponsante à l'Académie des Sciences pour sa découverte d'un nouvel élément chimique, le francium, dans le Tableau de classificaiton périodique des éléments. Ancienne collaboratrice de Marie CURIE, première femme à entrer à l'Académie des Sciences, elle évoque son travail pendant 20 ans dans le laboratoire Curie, elle a même été la préparatrice particulière de Marie CURIE. Elle revient sur cette expérience, Marie CURIE lui ayant communiqué le goût de la recherche dans le domaine de la radioactivité. Elle répond également à une question sur la conciliation pour une femme entre la recherche et la vie de famille, n'ayant elle-même pas d'enfants mais beaucoup de neveux et nièces.
A l'occasion de l'entrée à l'Académie des Sciences de la première femme, Yvonne CHOQUET BRUHAT et soixante-neuf ans après le premier Prix Nobel attribuée à une femme, Marie CURIE, -Prix Nobel de Chimie en 1911- Eve RUGGIERI reçoit Dominique GIRARD, jeune chercheuse, travaillant sur les couches internes de l'atome et préparant une thèse d'Etat en physique. Elle revient sur son parcours étant issue d'une famille de scientifiques, l'équipe mixte de recherche avec laquelle elle travaille et sur ce qu'elle entend faire au cours de la suite de sa carrière scientifique.
Reportage. Portrait d'Emmanuelle CHARPENTIER, lauréate du Prix Nobel de Chimie 2020 pour ses recherches en génétique avec l'américaine Jennifer Doudna. Ensemble, elles ont mis au point la technique dite des ciseaux moléculaires. La lauréate, siième femme à recevoir le Prix Nobel de Chimie pour 183 hommes évoque le fait que "trouver quelque chose d'l'important est indépendant d'être un homme ou une femme c'est être un scientifique". Commentaire sur images factuelles entrecoupé d'une interview d'Emmanuelle CHARPENTIER.
Frédéric MITTERRAND reçoit la neurologue italienne Rita LEVI MONTALCINI, prix Nobel de médecine en 1986 avec son collègue Stanley Cohen pour leur découverte des facteurs d'évolution à l'occasion de la parution de son autobiographie "Eloge de l'imperfection". Elle évoque son enfance, sa famille, ses rapports avec son père et l'influence de la chercheuse française d'origine polonaise Marie CURIE, qu'elle admire beaucoup.
A l'occasion de l'entrée à l'Académie des Sciences de la première femme, Yvonne CHOQUET BRUHAT et soixante-neuf ans après le premier Prix Nobel attribuée à une femme, Marie CURIE, -Prix Nobel de Chimie en 1911- Eve RUGGIERI, accompagné de Patrick BOURRAT reçoit le biologiste Pierre JOLIOT, fils d'Irène JOLIOT CURIE, Prix Nobel de physique en 1935 et petit fils de Pierre et Marie CURIE, pour évoquer la question de la manière dont une femme peut concilier vie de famille et carrière scientifique de chercheurs, étant lui-même issu d'une lignée de femmes et d'hommes scientifiques.
A l'occasion du centenaire de la naissance de Marie Curie, une exposition lui est consacrée à Paris à la Bibliothèque Nationale à partir de nombreux documents et photographies donnés par sa famille, retour sur la vie et la carrière de chercheur en radioactivité de la double Prix Nobel, Marie Carie née Maria Salomea Sklodowska le 7 novembre 1867 à Varsovie.
Reportage au Havre où se tient une exposition de photographies de quinze femmes scientifiques sur leur lieu de travail, intitulé" Femmes de sciences " : cette exposition questionne la place des femmes dans le monde de la recherche. Il incite aussi les étudiantes à se lancer dans un parcours scientifique. En France, seul 28% des chercheurs sont des femmes, entretien avec Géraldine SAVARY, maître de conférence en chimie, dont le laboratoire de recherche est spécialisé dans les arômes et les cosmétiques, Selon Pascale EZAN, professeur d'université, vice présidente en charge de la recherche universitaire du Havre, la parité homme femme dans le domaine des professeur des universités ne sera atteinte qu'en 2068.
A l'occasion de la "Fête de la science", focus sur le nombre (insuffisant) de femmes dans la recherche : en effet, 30% des chercheurs sont des chercheuses et 3% des prix Nobel sont des femmes. Pourtant certains parcours féminins sont impressionnants... Témoignages : Orianne DUMAS (chercheuse à l'Inserm - Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines) // Nathalie CARRASCO (Chercheuse à l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines - en charge de l'égalité hommes-femmes) // Eric SARTORY (Historien - auteur du livre "Histoire des femmes scientifiques")
A l'Université Joseph Fourier de Saint-Martin d'Hères, une exposition présente le parcours de 12 femmes scientifiques de la région. Le but : rendre hommage aux femmes qui font de la recherche et susciter de nouvelles vocations.
Le "Women's forum" de Deauville propose cette année, des "speed dating" autour des métiers de la science sous le nom générique "Physique de femmes". Ces réunions ont pour but de remettre les femmes à l'honneur dans les filières scientifiques...
Les chercheuses et les femmes ingénieures sont largement minoritaires dans le milieu de la recherche. Témoignages : Jimena ROYO LETELIER (Docteur en mathématiques appliquées chez Deezer) // Manuel MOUSSALLAM (Ingénieur de recherche Deezer)
Témoignages de trois lauréates d'une bourse scientifique. Anne BOULAIGRE, Valérie VERGES et Agnès MIRAS, lycéennes, ont déjà une idée très précise de leur avenir professionnel. Elles veulent devenir ingénieures, dans un milieu scientifique encore très fermé aux femmes.
Dans le cadre de la "Fête des sciences", focus sur la place des femmes dans la recherche. Dans les années 1990, l'accès des aux femmes aux postes à responsabilité a fait l'objet de gros débat. Mais qu'en est-il 20 ans après ?
En 2005, le miroir du futur téléscope spatial Herschel, dont le lancement est prévu en 2007, a été assemblé puis testé à Toulouse par Intelsat. Plus performant que celui du téléscope Hubble, il aura pour mission de détecter les émissions à infrarouges des galaxies et des étoiles. Fabriqué par les entreprises Boostec et EADS-Astrium il est le plus grand au monde et a pour caractéristique sa légèreté. Interviews de Michel Bouffard, directeur de l'observation de la Terre et Sciences à EADS-Astrium, et d'Yves Toulemont, chef de projet Herschel à EADS-Astrium.
En 1990, Geneviève Debouzy, directrice du programme scientifique du CNES, définit les fonctions d'un téléscope spatial, et sa capacité à donner des images plus précises qu'un téléscope terrestre. Elle répond aux questions de Michel Meyer. Intervention de Jean Audouze, astrophysicien et directeur de recherches au CNRS.
En 1990, Patrick Hesters et Catherine Ceylac reçoivent Roger-Maurice Bonnet, directeur scientifique de l'Agence spatiale européenne, à propos du téléscope spatial Hubble qui sera bientôt lancé par la NASA. L'Europe, qui participe à la mission en fournissant les panneaux solaires du téléscope, et la caméra pour objets faibles, fabriqué par l'entreprise Matra à Toulouse aura droit à 20% du temps d'observation scientifique.
En 1998, grâce à l'étude des données du téléscope spatial européen ISO, les scientifiques de l'Institut d'astrophysique Max-Planck, en Allemagne ont pu faire évoluer les connaissances liées à la formation des étoiles. Ces données ont aussi permis de démontrer la présence de l'eau partout dans l'univers et de comprendre le fonctionnement des galaxies. Interview de Reinhard Genzel, directeur du département de physique extra-terrestre de l'Institut.