Alain Bombard, médecin, est de retour après huit mois d'absence consacrés à la traversée de l'Atlantique en "naufragé volontaire" sur un canot pneumatique.
Rétrospective consacrée à la reconstitution du vol de la première traversée de l'atlantique en solitaire par Charles Lindbergh. Pour le quarantième anniversaire de l'exploit de 1927, une fidèle réplique du "Spirit of Saint-Louis" a survolé Paris avant de se poser sur la piste du Bourget, avec aux commandes, Franck Talma.
Sur le plateau de Elise Lucet, la pimpante égyptologue Christiane Desroches Noblecourt évoque la possibilité de futures découvertes en égyptologie : "Il y a encore certainement des découvertes à faire... On ne connaît que les grandes nécropoles royales, mais il reste toujours quelque chose... Le hasard existe, mais ce sera certainement rare..."
Sur le plateau de Christian Bernadac, Alain Bombard explique en quoi son exploit de naufragé volontaire, en 1952, a fait évoluer les normes de sécurité des canots de sauvetage : "Je n'ai jamais cru que mon expérience était une folie... J'avais 30 % de chance de me tuer et 70 % de réussir... Et surtout, ça a servi au sauvetage maritime qui a complètement été changé depuis cette époque-là... Nous avons fabriqué du matériel véritablement efficace et qui permet de sauver des vies humaines, ce qui n'était pas le cas auparavant..."
Jean Malaurie parle des Inuits, ce peuple en réserve de l'histoire dont nous avons beaucoup à apprendre : "Ces Hommes veulent être reconnus comme des égaux... Ils entrent dans une nouvelle histoire... On a beaucoup parlé du dialogue Nord-Sud, mais maintenant, il y a aussi un dialogue Sud-Nord..."
Sur le plateau de Bernard Pivot, l'ethnologue et ancienne résistante et déportée Germaine Tillion explique en quoi, même dans une situation extrême comme celle de la déportation, sa passion pour l'ethnologie l'a aidée à survivre : "Probablement que j'ai exercé mon métier d'ethnologue à l'intérieur du camp [de Ravensbruck NDD] et cela m'a protégée car le fait d'essayer de déchiffrer quelque chose que l'on a sous les yeux, la recherche, ça vous soutient, c'est intense..."
Sur l'île rocheuse du Planier, à Marseille, Pierre Tchernia parle avec le Commandant Jacques-Yves Cousteau de la plongée nocturne que ce dernier s'apprête à effectuer avec son équipe.
Sur le plateau de André Voisin, l'ethnologue Jean Malaurie évoque les Esquimaux et la civilisation inuite à Thulé, au Groenland : "Je vais au Groenland depuis 20 ans, mon premier voyage date de 1948... Thulé est habité par 300 Esquimaux qui ont connu de près toutes les explorations polaires..."
Le commandant Cousteau dénonce la surexploitation des ressources naturelles fossiles. Il pense qu'il faut se tourner vers les ressources inépuisables, c'est à dire celles qui sont renouvelées par la nature, et fustige les égoïsmes nationaux qui conduisent à la mauvaise gestion de la planète.
Germaine Tillion décrit l'ethnologie comme une sorte d'humanisme, en ce qu'elle permet de mettre à jour les liens qui unissent les sociétés entre elles.
Rétrospective en archives sur l'exploit de Charles Lindbergh en 1927, la première traversée en solitaire de l'Atlantique, à bord de son avion, le Spirit of Saint-Louis, et sur sa vie par la suite.
Théodore Monod revient sur les raisons pour lesquelles il a arrêté de manger de la viande. La première raison était pour prouver que malgré un effort physique considérable, on pouvait se nourrir autrement. Il était également très choqué par les méthodes d'abattage.
Théodore Monod émet l'hypothèse qu'après les phases de soumission et d'agression, l'homme pourrait entrer dans la phase de réconciliation avec la nature. Mais acceptera-t-il de modifier son attitude par rapport aux autres êtres vivants, et non plus de se considérer comme le propriétaire de tout ce qui vit sur la surface du globe ?
Maurice Herzog et Louis Lachenal, deux des héros de l'expédition victorieuse sur l'Annapurna, dans l'Himalaya, le 3 juin 1950, sont interviewés sur leur lit d'hôpital. Sujet muet.
Le 3 juin 1950, deux alpinistes français réussissent un exploit : Maurice Herzog et Louis Lachenal parviennent à 8 075 mètres, au sommet de l'Annapurna (Himalaya), c'est la 1ère fois que l'homme se hisse à pied à plus de 8 000 mètres. Rétrospective à l'occasion des 90 ans de M. Herzog et interview de l'intéressé.
Evocation de Alexandra David-Néel par sa secrétaire Marie-Madeleine Peyronnet dans leur maison à Digne-les-Bains. Elle la dresse au rang de pionnière du féminisme.
Sur le plateau de Michèle Castanet, l'ethnologue et explorateur Paul-Emile Victor parle de la prise de risque dans l'aventure : "Si on ne court pas de risque, on s'ennuie... Une aventure sans risque, c'est pas une aventure... C'est une nécessité le risque, mais il ne faut ni le chercher, ni le créer, il vient bien tout seul..."