Myriam N'GUENOR interviewe (en duplex) l'astronaute américain Buzz ALDRIN à l'occasion de son passage à Paris pour le festival Jules Verne. Il dit qu'il est très difficile de se souvenir des sentiments qu'il a ressenti en foulant le sol lunaire. Il s'est concentré sur l'observation. Il décrit ensuite les aventures qu'il a vécu sur terre, le tour du pôle nord à bord d'un brise-glace, la plongée sous marine à bord du Nautilus pour explorer l'épave du Titanic. Il travaille au projet de lancer des fusée depuis la plateforme spatiale vers la Lune et calcule des orbites entre la Terre et Mars. Des images couleur et des photographies en noir et blanc de l'exploration lunaire de 1969 illustrent les échanges.
A la question de Elise LUCET sur son envie de repartir dans l'espace, l'astronaute américain Buzz ALDRIN répond que même s'il a eu la chance d'être l'un des premiers humains à explorer la Lune, il souhaite aujourd'hui avant tout apporter son aide pour faire avancer la conquête spatiale pour d'autres explorateurs. Les missions spatiales vers la planète Mars seront d'une autre ampleur que la mission Apollo 11. Les futurs explorateurs de Mars devront partir longtemps et installer une colonie d'une soixantaine de personnes.
Le cosmonaute américain Buzz ALDRIN, interviewé par Elise LUCET, revient sur la mission Apollo 11 qui l'a mené en compagnie de Neil Armstrong a effectué une sortie lunaire. Il raconte les premiers pas : il a observé la descente de Neil Armstrong et ses premiers gestes pour prendre un échantillon du sol, dans le cas où ils devraient interrompre brutalement leur exploration. Lorsque à son tour, il a posé les pieds sur l'astre, il avoue avoir eu beaucoup de choses à l'esprit, mais ce qui l'a le plus marqué c'est le paysage désolé de la surface de la Lune, le contraste entre l'absence de toute vie sur ce satellite naturel et l'extraordinaire déploiement humain et technologique de cette mission. Des images de la mission de 1969 illustrent son propos.