Le sujet décrit les moyens aériens et leur coordination dans la lutte contre les incendies dans les Bouches du Rhône. Les canadairs sont capables d'écoper 6000 litres d'eau en moins de 8 secondes. La sécurité civile possède 25 bombardiers d'eau dont 12 canadairs. Pour coordonnéer les rotations des différents bombardiers d'eau au dessus de l'incendie, un hélicoptère les guide. Dans les collines incendiées, les avions déversent de l'eau ou des retardants chimiques. Les images factuelles d'écopage et de rotation des canadairs sont ponctuées par l'interview de l'officier d'aéroguidage, Christophe RATINAUD, Sapeur Pompier des Bouches du Rhône. Au sol, les pompiers débordés par les flammes se replient pour laisser intervenir les moyens aériens. Le capitaine Isabelle BÉRARD des Sapeurs Pompiers des Bouches du Rhône explique l'urgence de la situation.
Chaque printemps les pilotes de canadairs de la sécurité civile s'entrainent en vue des feux de forêt. Le journaliste filme leur entrainement du jour sur le lac d'Arjuzanx. Les pompiers plongeurs sécurisent le lac avant l'approche des pilotes de canadairs. Les pompiers inspectent les plans d'eau de la côte ou à l'intérieur des terres pour des aménagements possibles : la profondeur du lac doit être comprise entre 2 et 3 mètres et il doit y avoir un couloir d'au moins 1000 mètres pour l'envol des avions après l'écopage. Les premiers canadairs sont arrivés dans le sud ouest après les grands incendies de 1989 et 1990. Ils sont prépositionnés dans la région durant l'été ou appelés à la rescousse depuis la base de Marignane. Les images factuelles de l'entraînement sont ponctuées par l'interview de Commandant Jean Yves PEREZ, SDIS des Landes.
Le nouvel hélicoptère bombardier d'eau de la sécurité civile a été présenté aux pompiers de l'Hérault. Equipé d'une pompe d'eau de 3 mètres, il peut pomper 800 litres d'eau en moins de 40 secondes dans n'importe quelle poche d'eau, même une grande cuvette en plastique remplie par les camions de pompiers au sol. Il est utilisé pour attaquer les départs de feux ou gérer les fins d'incendies. Son intérêt réside dans le gain de temps des rotations pour son remplissage puisqu'il peut s'approvisionner dans les piscines des particuliers. Les images de la démonstration sont ponctuées par l'interview du colonel BIAIS, direction départementale du service incendie et secours de l'Hérault.
Le sujet décrit les journées types d'un pilote de canadair. André DAMANN travaille depuis 6 ans pour la sécurité civile pour lutter contre les incendies. Ancien pilote de l'armée, il cumule 6900 heures de vol. Les journées peuvent débuter dès le lever du soleil. Tant qu'il n'y aucun incident, les pilotes doivent attendre à la base. Après les 15 minutes nécessaires pour faire chauffer les moteurs à pistons du canadair, le pilote embarque avec son mécanicien et entre en contact radio avec les pompiers au sol. Les équipages ne peuvent pas passer plus de 8 heures en vol, soit le temps de faire 80 rotations. Le journaliste filme les pilotes sur la base, le départ d'un canadair après une alerte annoncée par la tour de contrôle, un écopage et le largage de l'eau sur un incendie.
Le sujet en noir et blanc présente l'avion de type Catalina destiné à la lutte contre les feux forestiers. Remis au service nationale de la protection civile de Marignane, cet appareil doit servir à protéger les forêts du pourtour méditerranéen.
Le sujet, sans commentaire, propose de suivre un hydravion canadair lors d'une mission de lutte contre un incendie dans les Bouches du Rhône. Les images montrent le check up des pilotes, le décollage, le survol de l'incendie, le largage et l'écopage dans la mer.
L'ensemble de la flotte de la sécurité civile française est réunie sur la la base aérienne de Marignane. Parmi les 23 bombardiers d'eau, 12 Trackers. Cet avion d'origine américaine doit, contrairement au canadair, se poser au sol. Il est utilisé pour déverser 3,5 tonnes de retardant sur les foyers d'incendie, un produit composé d'eau et d'argile. Il sert la plupart du temps à surveiller le territoire lors de patrouilles. Entre 1985 et 1996, six pilotes ont trouvé la mort dans des accidents.