Dans l'hôtel particulier parisien qu'occupe la secte Moon, Henri BLANCHARD, président français de la secte, répond avec ironie aux accusations de la presse, puis explique quelles sont leurs ressources financières.
Interviewé le 28 novembre1987, Luc JOURET, gourou de la secte de l'Ordre du Temple solaire, tient un discours incompréhensible où il parle de force de dispersion, de désintégration, et de cohésion. "L'Apocalypse est à reconnaître et à vivre sur le plan énergétique de l'homme" affirme-t-il.
Claude VORILHON, alias Raël, fondateur du mouvement raëlien, fait des révélations sur les extraterrestres, expliquant ainsi que ces être seraient venus sur terre il y a très longtemps et auraient fabriqué toute vie sur terre grâce à leurs immenses laboratoires. Sa mission : construire une ambassade où ils viendront officiellement témoigner de l'authenticité de la création de la vie sur terre par ces extraterrestres.
Une adepte de la secte Hare Krishna explique le but du mouvement : ramener une vie spirituelle dans le monde entier. Selon elle, la raison pour laquelle les gens sont malheureux est qu'ils n'ont pas Dieu comme point de référence.
Interview de Cyril VOSPER, ancien adepte de la Scientologie et renié par ses pairs. "J'avais offensé leur code moral, je ne croyais plus en eux". Selon lui, aucun scientologue n'est libre de sa pensée. "Ils sont tout à fait fascistes".
Le gourou d'une secte apocalyptique, Robert Le Dinh, dit Tang, condamné à 15 ans de prison pour viols et abus de faiblesse, fait appel de sa condamnation. Un couple d'anciens adeptes raconte leur emprise totale et leur endoctrinement, allant même jusqu'à des relations sexuelles contraintes pour la femme.
Rencontre avec des membres du mouvement raëlien, l'un d'eux explique ce que signifie "être raëlien". Dans cette secte, tout repose sur les sens, l'homme doit consommer une nourriture saine. Lors d'un déjeuner, les adeptes sont invités à sentir et à toucher les aliments.
Des parents sont venus chercher leur fille, adepte de la secte Moon. Ils essaient de lui faire entendre raison, en vain, et finissent pas l'emmener de force.
Au monastère de Mandarom Shambasalem à Castellane dans les Alpes de Haute Provence, où l'aumisme tient son siège mondial, rencontre avec Pavana, prêtre de l'aumisme, sur les missions de l'association des chevaliers du lotus d'or. Il exprime sa vénération pour Gilbert Bourdin, fondateur du mouvement . "Je savais que c'était le messie" souligne-t-il.
A une semaine du premier tour des élections municipales, reportage dans la commune de Montreuil, communiste de tradition, où le maire va devoir se battre pour garder sa place car une nouvelle catégorie d'habitants a investi la ville et certains de ses quartiers : les bobos ou bourgeois bohèmes. Interviews de Christine ERNOUT, agent immobilier à Montreuil, de Jean-Pierre BRARD, candidat de l'Union de la Gauche apparenté communiste et de Dominique VOYNET, candidate écologiste.
La gentrification de Belleville, quartier populaire parisien, est source d'inquiétude pour les associations locales. Interviews de Monique ANDRE et d'Omer MAS CAPITOLIN, de l'association "Maison pour un développement solidaire". La première est ouvertement hostile à l'installation de ces familles qu'elle qualifie de bourgeoises, tandis que le deuxième alerte sur les raccourcis rapides. L'enjeu de Belleville est que toutes les populations y trouvent leur place.
Le président du Front National, Jean Marie LE PEN, a convoqué la presse pour présenter son nouveau local de campagne et en a profité pour faire un point sur les déclarations de ses adversaires concernant la délinquance et la sécurité. L'occasion pour s'attaquer à la candidate socialiste et préférée des sondages, Ségolène Royal, qu'il a qualifié d'"égérie des bobos".
Tourné dans le quartier Montorgueil, à Paris, ce reportage s'intéresse au vote des électeurs "bobos" ou "bourgeois bohèmes" au second tour de l'élection présidentielle, alors qu'ils ont voté massivement pour Ségolène Royal et François Bayrou au premier tour. Micro-trottoir dans les rues et dans les restaurants du quartier.
Claude SERILLON reçoit le candidat RPR à la mairie de Paris, Philippe SEGUIN, pour évoquer le contexte politique dans lequel se place sa campagne et son programme politique. Philippe Séguin affirme être candidat pour reconquérir Paris et évoque les raisons de la perte de Paris par la droite : l'évolution sociologique des ménages, l'apparition des couples de "bobos"(bourgeois-bohèmes) et le rejet général de la droite. A la question de Claude Sérillon "êtes-vous un bobo ? bourgeois peut-être mais pas bohème ?" ,Philippe Séguin répond en souriant "Je vous laisse à vos appréciations".
Pour les fêtes de fin d'année, les marques de luxe ciblent les bobos" ou bourgeois bohèmes : champagne à la paille, bûche surprise en forme de bonnet de père Noel, foie gras au cacao et galette des rois aux fraises tagada. Le "bobo" est prêt à payer du moment qu'on le surprend...Interviews du chef pâtissier Christophe ADAM et du chef de cuisine Jean Pierre CLEMENT.
Rachid ARHAB s'entretient avec François BIZOT, auteur de la préface de la version française du livre du journaliste américain David Brooks "Bobos in paradise". Ensemble ils évoquent le phénomène des "bobos" ou bourgeois bohèmes. Selon l'écrivain, ce néologisme désigne, en France, des personnes orientées politiquement vers le parti des Verts (écologistes) et ayant hérité d'un esprit libertaire post-soixante-huitard.
Reportage consacré à la "gentrification" ou "boboïsation" du quartier Ménilmontant, à Paris. Férid KADDOUR, gérant du salon de thé et librairie militante "Thé troc", déplore l'absence de mixité sociale autrefois existante dans le quartier et évoque l'engagement des "bobos" uniquement quand il s'agit de l'éducation de leurs enfants. Anne DELABROUSSE et de Fabrice EGALIS, parents d'élèves mobilisés autour de quelques familles de sans-papiers du quartier, nient se donner bonne conscience en aidant ces étrangers en détresse.
Interview de Laure WATTRIN, autrice du livre "La république bobo", à propos de ce groupe social à fort capital culturel et, souvent, très investi dans les quartiers dans lesquels il vient apporter de la mixité sociale.
Quand les magasins de bricolage se mettent à donner des tuyaux. Exemple avec l'enseigne Castorama où de minis ateliers sont proposés en magasin afin de s'entrainer pour mener les travaux chez soi. Témoignages de clients ravis de cette initiative. "L'objectif est que le client s'entraîne, fasse éventuellement des erreurs ici et pas chez lui". Explique Eric Coupe, directeur Castorama Villabé (Essonne).
La crise sanitaire a obligé le secteur de la grande distribution à se réinventer. Face à l'explosion du commerce en ligne, du click and collect, les grandes enseignes ont dû repenser leur modèle en créant des magasins plus petits dans les centres-villes, à l'instar du géant du bricolage, Castorama. Exemple à Lille où un petit magasin de proximité Castorama fait le bonheur des habitants du quartier. Catherine Poncin, directrice des concepts magasins Castorama, et Amélie Brasseur, responsable magasin "Casto Solférino", expliquent le principe de ces magasins où seule une sélection de produits les plus demandés par les clients est proposée.