A l'occasion du congrès annuel de la FEN (Fédération de syndicats de l'Education nationale) à Avignon, où s'est posé la question de la laïcité dans l'Enseignement, rencontre avec Michel BOUCHAREISSAS (CNAL, Comité national d'action laïque), et témoignage de participants, qui évoquent leur conception de la future école de l'An 2000.
Bertrand SCHWARTZ (haut fonctionnaire, ancien directeur de grandes écoles, ancien conseiller du ministre de l'Education nationale après Mai 1968) explique ce que doit être selon lui l'école de demain, celle de l'An 2000, et notamment son rapport aux examens et aux diplômes, tout comme l'accent qui devra être mis sur les formations professionnelles, en complément de la formation générale classique.
Que pensent les enfants sur ce que sera l'école de l'An 2000 ? Réponse en images : "Y'aura peut-être plus d'école ?...", "Plus d'occupation manuelle... Ce sera gratuit...", "On aura des bureaux modernes où on appuira sur un bouton avec des petits bras qui nous apporteront nos devoirs..."
A Marly-le-Roi (Yvelines), un collège pilote expérimente une nouvelle forme d'éducation : l'enseignement par la méthode audiovisuelle, censée être la formule d'avenir de l'An 2000. Rencontre avec le principal de l'établissement qui explique que ce processus novateur ne constitue en rien un remplacement du professeur mais est au contraire un complément pédagogique à celui-ci.
Invitée de 7 sur 7, Simone Veil répond aux questions d'Anne Sinclair. Elle donne ici sa vision du centrisme en France : "l'émergence d'un centre est largement dûe - ou non - au système électoral. Si on a un système de représentation proportionnelle, il y aura automatiquement un centre plus ou moins important ... en France, ils sont complètement intégrés dans une majorité dans laquelle ils n'affirment pas leur autonomie, même si ils ont un groupe parlementaire."
Jean Lecanuet, Président du conseil de l'UDF, s'exprime sur "la force de convergence" centriste au meeting de Reims : "Nous sommes donc une force de convergence, des hommes et des femmes du pays, qui veulent quoi ? Qui veulent garder l'essentiel de leurs valeurs de civilisation, liberté, respect des consciences, respect des convictions, recherche d'une amélioration continue des niveaux de vie, garantir l'ndépendence, garantir la sécurité des personnes et des biens en une période de l'Histoire où les menaces sont multiples, et nous nous sommes réunis pour servir ces grandes finalités humaines".
A la fin du congrès du MRP à La Baule, Pierre Pfimlin est interviewé par Danièle Breem sur les idées centristes et europhiles du Mouvement républicain populaire.
Jacques Barrot, François Bayrou et Philippe Douste-Blazy livrent leur vision du centrisme français.. Jacques Barrot, député : "Le centre incarne au sein de la droite la partie la plus novatrice ... en cela, ce n'est pas un habillage. C'est souvent avec ce tempérament centriste que la droite a réussi à s'inscrire dans le paysage ... C'est finalement avec l'influence centriste que la droite sera la plus apte à gouverner." François Bayrou, député européen, président de la Nouvelle UDF : "Il y a pu avoir un centrisme mou ... Pour moi, il faut que ça appartienne au passé ... Je me reconnais plus dans un centre dur et ferme, que dans cette image du passé ... trop consensuelle." Philippe Douste-Blazy, président du groupe UDF à l'Assemblée nationale : "Les utopies d'aujourd'hui sont transformées en réalité par le centre ... On croit toujours que le centre c'est mou, que le centre c'est entre deux eaux, c'est entre la gauche et la droite ... c'est beaucoup plus que ça, ce sont des convictions de centre."
A la tribune d'un meeting du parti des Républicains indépendants, Valéry Giscard d'Estaing déclare : "J'ai en effet observé la vie politique française depuis un an. J'en suis arrivé à deux conclusions simples. L'intérêt de la France, c'est à dire l'intérêt d'un pays dont la faiblesse majeure a toujours été la défaillance de ses institutions, est que l'actuelle majorité reste l'actuelle majorité. Et ma deuxième constatation , c'est que la France souhaite être gouvernée au centre. Le terme est ambigû, et il faut le clarifier. Il ne s'agit pas, comme certains le rêvent, d'une revanche de la IVème République sur la Vème. Il ne s'agit pas davantage de revenir aux querelles et aux combinaisons de personnes. Il s'agit dans une période, où le changement est devenu une règle de vie, de tenir une évolution en se tenant à égale distance des extrêmes. Le choix que les Français auront à trancher au début 1973, n'est pas comme on veut leur faire croire, un choix entre la droite et la gauche. Depuis que le parti socialiste et le parti communiste se sont soudés autour d'un programme commun, pour le malheur des uns, le choix est devenu en réalité un choix entre l'extrême-gauche et le centre. La France souhaite être gouvernée au centre. Elle l'a exprimé en 1969, lors de l'élection du Président Pompidou."
Après l'annonce officielle de l'arrêt de l'exploitation du sel des Salins d'Hyères, hier, le point sur la situation. La Direction s'engage a maintenir cinq emplois sur le site afin de protéger un écosystème fragile. Le commentaire alterne des images de la zone de marais salants, sur la presqu'île de Giens, et les interviews de Patrick VIVERGE, directeur communication Salins du Midi puis de René ALESTRA, délégué du personnel et de Léopold RITONDALE, maire de Hyères.
Fin de la récolte de sel des sauniers, sur l'Ile de Ré. Actuellement, cette production est considérée comme peu rentable, malgré son volume exceptionnel. Indispensable à la conservation des aliments dans le passé, le sel gris est de moins en moins consommé, aujourd'hui. Par conséquent, la production rétaise risque d'être compromise. Le commentaire alterne des images des marais salants, de mise en sac artisanale ; les interviews de Georges JAUFFRAIS, président de la Coopérative de sel de mer UNI-RE et de Franck NADAUD, directeur Union coopérative Ile de Ré.
Sur l'Ile de Ré, les sauniers sont de plus en plus nombreux à faire revivre ce patrimoine et à vouloir préserver le paysage rétais. Après 22 ans de carrière dans la marine nationale, portrait d'un saunier à La Couarde-sur-Mer, en Charente-Maritime. Le commentaire alterne des images des marais salants rétais, l'interview de Thierry MORGAN, saunier, sur la transformation d'un ancien marais salant, la production de sel et sur sa reconversion professionnelle.
En Loire-Atlantique, découverte des marais salants de Guérande dont le site menacé, fera bientôt l'objet d'une protection renforcée. Le commentaire alterne des images, de vues aériennes du site, de la Presqu'île du Croisic, de paludiers travaillant sous les yeux des visiteurs. Interviews de Charles PERRAUD, Coopérative des Producteurs de Sel, sur le projet de classement du marais et de Marcel LAURENT, maire du Croisic, à propos du régime de protection du site.
Début de la récolte du sel à Aigues Mortes, en Camargue. Le commentaire alterne des images des marais salants, du prélèvement du sel à la machine suivi des différentes étapes du processus de production, du site, l'interview de Paul-André CAPDEGUI, Directeur Productions Salins du Midi- Aigues Mortes, à propos de l'histoire du sel.
Témoignage d'un vieux paludier, chez lui, au sujet de l'urbanisme sauvage des annés 65-70 et la menace sur les marais salants de Guérande. Le commentaire alterne des images du site sur la côte atlantique, près de la Baule, le travail d'un paludier suivi de son interview, à propos de l'exploitation du sel, de la fine fleur de sel et la cristallisation.
Après le malaise sur scène de Claude FRANCOIS lors d'un concert à Marseille, son imprésario, Paul LEDERMAN, interviewé dans le parc de la clinique privée où l'artiste est hospitalisé, explique que cet incident est dû au surmenage : "Claude est un travailleur, il n'aime que ça, il n'aime que ce métier, je ne peux pas l'arrêter... Mais là, maintenant, il va bien être obligé de m'écouter et de prendre des vacances... Ce garçon, c'est la rage de vivre, il ne veut pas s'arrêter..." (on apprendra des années plus tard que tout ça n'était qu'un faux malaise, organisé par Paul Lederman lui-même, pour faire encore plus de publicité à son poulain... NDD).
Sur le plateau de Lionel CASSAN, l'imprésario Paul LEDERMAN explique sa conception du métier, et les rapports qu'il entretient ou entretenait avec les artistes dont il s'occupe : "C'est facile, il suffit de rencontrer des gens qui ont du talent, et après c'est eux qui font votre réputation... C'est mon oeil, je suis le premier à reconnaître le talent, mais je ne leur donne pas du talent, c'est intransmissible... Je les aide juste à devenir eux-mêmes..."
Laurence BOCCOLINI évoque la position du corps de l'animateur de jeux télévisés : assis ou debout. Selon Jean Pierre Foucault, elle serait une "animatrice assise". Elle est d'accord, et explique pourquoi. Elle parle aussi de sa façon à elle de gérer son corps sur un plateau de télévision.
Laurence BOCCOLINI est une rares femmes à présenter des jeux télévisés toute seule. Malgré quelques exceptions sur France Télévisions, elle constate que les femmes dans les jeux télévisés sont encore en majorité utilisées comme des faire-valoir auprès des animateurs vedettes.