Cinquante ans après sa première ascension de l'Everest, le 29 mai 1953, en compagnie de Tenzing NORGAY, Edmund HILLARY, 83 ans, est retourné au Népal, à Katmandou, pour y célébrer l'événement. Accueilli en héros, il a cependant déploré les dérives commerciales que suscitent aujourd'hui les expéditions au sommet de l'Everest : "Les expéditions commerciales se sont multipliées, beaucoup d'alpinistes sont totalement inexpérimentés, ils sont conduits au sommet par des guides spécialisés, ils bénéficient de douzaines d'échelles en aluminium et de kilomètres de cordes fixes..."
Avec le surtourisme qui touche cette région depuis des années, des tonnes de déchets sont oubliées sur l'Everest, et dans sa vallée, par des alpinistes peu scupuleux... Mais le gouvernement népalais commence à réagir et impose dorénavant des règles strictes aux expéditions. Témoignage de Reinhold MESSNER (alpiniste et explorateur), de Zimba ZANGBU (sherpa), de Tshering TENZING (sherpa, membre du Comité de contrôle de la pollution), et de Russel BRICE (alpiniste).
Dans les vallées de l'Himalaya, attirés par la proximité du mythique Everest, les 80 000 touristes annuels, adeptes de trekking, venus du monde entier, laissent de plus en plus de détritus au cours de leurs randonnées souvent plus commerciales que réellement sportives... Une délégation de la "Norvégie-Lyonnaise des eaux" s'emploie à nettoyer les lieux et installe avec les Népalais des fours à plus de 5 000 mètres qui brûlent les déchets, évitant ainsi d'avoir à les redescendre. Témoignage de Marie-France ROY (société Norvégie-Lyonnaise des Eaux), de Dorje LAMA SHERPA (responsable environnement Everest), et de Bernard N'GUYEN (responsable de l'expédition).
Reportage consacré à une nouvelle forme de verbalisation sur les routes et le boulevard périphérique en particulier. Deux agents de police sur le périphérique parisien, cachés à bord d'une voiture banalisée, surprennent les automobilistes et les verbalisent aussitôt.
Le Conseil de Paris souhaite limiter la vitesse sur le boulevard périphérique à 70 km/h au lieu de 80 dans la journée et à 50 km/h la nuit. Le but est de réduire la pollution et le bruit. L'idée a été lancée par Denis BAUPIN. Réactions d'automobilistes et motard et interviews de Denis BAUPIN, adjoint au maire de Paris chargé du développement durable (EELV), d'Annick Lepetit, adjointe au maire de Paris chargée des transports (PS).
Pour le Noël des enfants, le Président de la République Valéry GISCARD D'ESTAING reçoit la célèbre marionnette de l'émission "l'île aux enfants", CASIMIR, aux côtés de son épouse Anne-Aymone et parmi les enfants.
La créatrice du costume de Casimir est aujourd'hui devenue cuisinière au Croisic et pour fêter le retour à la télévision de son personnage elle lui confectionne son plat préfèré.
A l'occasion de la première émission de la collection, François, le marchand de ballons présente Casimir, le personnage qui incarne un dinosaure orange, à pois jaunes et rouges.
Pour les fêtes de Noël, CASIMIR assiste à l'enregistrement de l'émission "Les Rendez Vous du Dimanche". Accueilli par Michel DRUCKER, il rencontre l'équipe technique du plateau, le réalisateur Rémy Grumbach, la scripte.
Monsieur du Snob accuse Casimir de lui avoir écrit une lettre en se faisant passer pour une comtesse qui lui donnait rendez à minuit dans le jardin de l'île aux enfants. Après cette blague, Monsieur du Snob a attrapé un rhume. Finalement, Emile Campagne, le facteur, avoue lui avoir joué un mauvais tour.
A l'occasion de la première émission de la collection, François, le marchand de ballons, accueille les téléspectateurs comme de nouveaux venus dans l'Ile aux enfants. Il se présente ainsi que Sabrina et sa boutique.
L'avocate Gisèle Halimi et l'association "Choisir" militent pour que les affaires de viol soient examinées par les cours d'Assises, où sont jugés les crimes, et pour la publicité des débats judiciaires. Interview de Me Gisèle Halimi, co-présidente de l'association "Choisir" : "la femme victime ne doit pas se sentir coupable, elle n'a donc rien à cacher. Ce qui est scandaleux c'est ne pas de dénoncer le viol, c'est le viol lui-même". Interview de Jean Ullmann, président de la cour d'Assises de Paris, pour qui la victime risque, par la publicité donnée à l'affaire, d'en subir une seconde fois les conséquences.
Verdict de la cour d'assises des Bouches du Rhône, à Aix-en-Provence, à l'issue du procès des violeurs de deux campeuses belges, Anne Tonglet et Araceli Castellano. Devant le tribunal, des réactions de violence ont explosé car les deux jeunes femmes ont osé porter plainte. Les images des jeunes femmes à la sortie de l'audience et de la foule massée devant le tribunal, (altercation de Gisèle HALIMI avec plusieurs hommes devant le tribunal) alternent avec le plateau en extérieur de Claude Sérillon. Interview de Jean Claude Simoni, avocat de la défense : "C'est un climat de haine et d'hostilité que nous éprouvons depuis deux jours. Nous n'avons à aucun moment ressenti de la part de tout ceux qui nous entouraient, l'impression d'être compris". Alexandre Minkovski, témoin de la partie civile : "Dans cette région de la Méditerranée, il y a un espèce de consensus que comme on dit, on perce les femmes, et finalement l'espèce de complicité masculine me parait une insulte pour les hommes et pour la conception que nous avons de l'amour. "
Interview dans un jardin public d'une jeune femme victime d'un viol. Elle donne les raisons qui la poussent à vouloir un procès public : "Je voudrais qu'on me reconnaisse, qu'on me regarde telle que je suis... et voudrais qu'on arrive à me dire que je ne suis pas responsable et pas coupable du malheur qui m'est arrivé" (...)
Accusé d'inceste par sa fille Rachel, Jean-Paul Bonnemazou a été condamné à quatorze ans de réclusion criminelle par la cour d'assises du Gers. Sa fille avait voulu un procès public afin que" l'on sache la possibilité pour les victimes de viols incestueux de voir leurs droits reconnus" a expliqué la défense. "Ce n'était pas la vengeance mais que la vérité éclate. Je suis contente qu'on ait entendu ma voix, mon appel" a déclaré Rachel aux micros des journalistes.
Interview de l'avovate Gisèle Halimi à propos des enjeux de la campagne contre le viol. Elle évoque les propositions de loi sur le viol déposées par l'association Choisir : jugement en cour d'assises et suppression du huis clos du procès.