A la veille de la clôture et du palmarès, Pierre LESCURE livre à Henri MIGOUT ses impressions sur son premier Festival de Cannes en tant que Président. Son métier de journaliste lui a été très utile dans cette expérience car il s'agissait de mettre les artistes "dans les meilleures conditions pour raconter une histoire".
Rencontre avec la chef Hélène DARROZE à l'occasion de la journée de la femme. A 35 ans, elle vient d'obtenir sa deuxième étoile. Elles ne sont que deux en France à l'avoir obtenue. Le monde de la cuisine gastronomique est très masculin. Hélène Darroze a par ailleurs fait des études de commerce, ce qui lui permet de gérer son entreprise. Elle évoque les difficultés financières mais aussi l'angoisse de devoir se maintenir dans l'excellence sans faiblir.
Sonia Devillers interviewe la chef étoilée Hélène Darroze sur l'émission Top Chef à laquelle elle participe depuis quelques années. Cette dernière explique l'implication des chefs et leur rôle dans l'émission.
A Langon, Claude DARROZE, l'oncle d'Hélène Darroze, vendra aux enchères les bouteilles de la cave héritée de son père, invendables en restaurant car trop chères. Jean-Charles DARROZE, fils de Claude attend, pour se lancer, de voyager afin de s'enrichir pour faire sa propre cuisine. A Roquefort enfin, Marc DARROZE, le frère d'Hélène, sélectionne et commercialise l'Armagnac.
Hélène DARROZE évoque l'obtention de sa première étoile et de la reconnaissance que cela apporte pour une femme qui a commencé tardivement sa carrière de chef. Elle parle également de son père, cuisinier lui aussi, et de son appui discret.
Hélène Darroze ouvre son deuxième restaurant en Angleterre au sein du palace londonien The Connaught. Son chef en second Alex DILLING évoque le travail avec elle. La multiplication des activités d'Hélène Darroze fait qu'elle cuisine de moins en moins. Elle est devenue une femme d'affaire et intervient surtout dans la réalisation de la carte ; c'est elle qui créé les nouveaux plats.
Interviewé, Laurent de Brunhoff, dessinateur des albums de Babar, revient sur la genèse de ce personnage de la littérature illustrée pour enfants : "A l'origine c'est ma mère qui me racontait une histoire de petit éléphant et mon père qui était peintre, a eu l'idée de faire un livre pour nous...".
Interviewé, Laurent de Brunhoff, auteur et dessinateur des albums de Babar, parle des différentes interprétations faites du personnage de Babar : "Même les enfants ont une lecture qui n'est pas forcément la mienne, ils inventent leur histoire quand ils voient les images..."
Interviewé, Laurent de Brunhoff, auteur et dessinateur de Babar, est invité à parler de son dernier livre, "A tue-tête", livre d'un tout autre genre que les albums de Babar. Il explique ce changement de genre littéraire, du monde pour enfant qu'est Babar, à celui pour adulte : "D'abord je n'ai pas abandonné Babar, c'est quelque chose de parallèle (...) j'ai toujours aimé faire des croquis d'attitudes prises sur le vif...".
Interviewé, Laurent de Brunhoff, auteur et dessinateur des albums de Babar, revient sur l'empreinte de la société française des années 30, contenue dans les premiers albums de Babar.
En parallèle des albums de Babar, Laurent de Brunhoff créé des albums de dessins dans lesquels ses personnages sont des humains à tête d'animaux. Interviewé, il s'explique sur sa pratique.
L'essayiste, romancière et productrice de radio, Laure Adler est invitée sur l'antennes de France Inter pour parler de son nouveau livre "La Voyageuse de nuit". Interviewée, elle parle de la vieillesse et de la grande considération qu'on lui porte dans certains pays autres qu'occidentaux : "Oui, dans d'autres civilisations que la notre, la vieillesse est un supplément, la vieillesse est une possibilité de transmission de connaissances, la vieillesse est une possibilité de s'occuper des autres...".
Interviewée, l'écrivaine Benoîte Groult exprime son point de vue sur place des personnes âgées dans la sociéte, le thermes dépressiatifs employés pour décrire les femmes âgées.
Interviewée, la comédienne Marthe Villalonga livre son point de vue sur la vieillesse : "Vieux ça ne veut rien dire...c'est dans la tête, moi à 75 ans je ne me sens pas vieille...", puis elle ajoute "C'est beau vieux, on a des rides, on a l'expérience...".
Gilles FLORENT, un sapeur-pompier professionnel drômois, estimant avoir été mis au placard à cause de sa barbe et de ses cheveux longs, a porté son affaire en justice. Le tribunal administratif de Grenoble lui a donné raison. Après quatre ans de procédure, GiIles FLORENT a été réintégré au grade de lieutenant. Interview de Pascal PERTUSA, Président du SDIS de la Drôme.
Samuel, commis de cuisine dans un restaurant de Tours, a été licencié pour faute grave à cause de sa "coiffure incorrecte". Pour l'administrateur du restaurant, la coupe de cheveux n'est pas la seule raison. Il affirme que le jeune homme ne respectait pas les normes d'hygiène en vigueur, négligeant par exemple de porter sa toque, et qu'il avait surtout un problème de comportement. De son côté, Samuel a entamé une action en justice pour licenciement abusif.
Aboubakar TRAORE, peau noire et cheveux crépus, est steward depuis 1998 à Air France. Sa direction lui reproche sa coiffure, des tresses, non conforme au règlement. Il a mis une perruque pendant 4 ans. Pour Aboubakar Traoré c'est de la discrimination. Dans un premier temps, la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité (HALDE) recommande à la compagnie aérienne de se rapprocher de son plaignant et de trouver une solution conforme au principe de non-discrimination. Ensuite, le Défenseur des Droits, qui vient de remplacer la HALDE, demande à Traoré Aboubakar de se conformer aux exigences d'Air France qui vient d'éditer un nouveau manuel de règles de port d'uniforme.
Interview d'une jeune couturière qui n'est pas inquiète de l'émergence du prêt-à-porter : "c'est une facilité pour la femme pressée mais ce n'est pas du tout la même clientèle...la femme qui a l'habitude d'avoir une couturière ne veut pas s'habiller dans le prêt-à-porter"
Interview d'une femme qui explique son choix de s'habiller chez une couturière au lieu d'acheter en magasin. Elle évoque les avantages que cela représente notamment en termes de choix de tissus et de modèles en exclusivité : "ma robe aura un chic qu'elle n'aurait pas en magasin".
Reportage consacré à l'ouverture du Salon international du prêt-à-porter à Paris. L'année dernière, le salon avait accueilli 50000 visiteurs et on en attend davantage cette année. En parallèle, le chiffre des exportations françaises est aussi en nette augmentation...