Léon Zitrone s'entretient avec la comédienne Fanny Ardant. Peu connue auparavant hors du théâtre, elle est devenue célèbre très vite grâce à la série télévisée "Les Dames de la Côte". Elle commente le risque de se voir cantonnée, dans ses futurs films, dans le rôle qu'elle joue dans "Les dames de la Côte".
La comédienne Fanny Ardant vient de réaliser son second long métrage, "Cadences obstinées", qui raconte la fin d'un amour. Comme pour tous ses films, elle avait un petit budget, mais elle aime ce côté "exercice de style".
Interrogé en duplex par Christine OCKRENT, Philippe LABRO, qui a écrit une quarantaine de chansons pour Johnny HALLYDAY, explique le succès du chanteur par sa faculté extraordinaire d'adaptation à toutes les époques et toutes les modes. Il note que Johnny a toujours su choisir avec succès les paroliers et les compositeurs qui lui permettraient de rebondir dans ses périodes "creuses".
Philippe LABRO, qui a passé plusieurs jours dans le coma suite à un oedème, évoque son expérience de "mort imminente" (EMI ou NDE), sans savoir s'il s'agit d'un passage avorté vers un "ailleurs", et donc une forme de vie après la mort, ou simplement un effet sur son cerveau dû aux morphiniques qui lui avaient été injectés.
En direct du restaurant Lasserre, à Paris, la journaliste Sylvie MARION s'entretient avec Philippe LABRO, lauréat du prix littéraire Interallié 1986 pour son roman "L'Etudiant étranger" paru aux éditions Gallimard. Ce roman est directement inspiré de ses propres études aux Etats-Unis dans les années 50. Philippe LABRO évoque les nombreux courriers reçus de la part de jeunes ayant vécu une expérience similaire et universelle du départ vers l'inconnu...
A l'occasion de la réalisation de son film "L'Héritier" (avec Jean-Paul Belmondo), Philippe LABRO, interviewé dans un parc, explique comment son expérience de journaliste lui sert au cinéma pour composer les personnages principaux de ses films, souvent inspirés d'hommes politiques réels...
A l'occasion des 50 ans de Mai 68, Philippe LABRO, journaliste et romancier, réédite un ouvrage de référence, "Ce n'est qu'un début", qu'il avait écrit juste après cette période, et explique en quoi les protagonistes de l'époque ont changé, du fait de la vie, tout comme a changé la période actuelle et ses mouvements sociaux qui selon lui n'ont plus rien à voir avec ceux de la fin des années 60 : "Il ne faut pas comparer, c'est trop facile, et ça ne sert à rien... Ca n'a rien à voir !"
Une femme, Marie, qui tient une droguerie à Marseille dans une cité HLM et vit là depuis dix ans avec son mari et son fils de quinze ans, dit l'amour qu'elle a pour les enfants des cités qui sont aussi doués que les enfants d'ailleurs mais qui sont abandonnés à eux-mêmes et basculent à l'adolescence dans la drogue ou dans le banditisme. "On les fabrique les voyous, on leur donne tous les éléments pour qu'ils le deviennent" dit-elle.
Au Commissariat de police de Marseille, des jeunes toxicomanes et des trafiquants arrêtés, sont interrogés. Interviews de Marcel MORIN, chef de la Brigade des "Stups", sur la fermeture des établissements du Vieux Port ou du quartier du Panier acceptant le trafic de drogue et de Marcel CALEB, Procureur Général, qui parle des cas de ces "intoxiqués" qu'il ne faut pas poursuivre pénalement car "leur cas relève essentiellement de la Santé Publique".
A la suite du décès, par surdose de produits stupéfiants, de Martine, jeune fille de la ville de Bandol, les habitants, sous le choc, accusent le pharmacien qui a vendu les seringues aux adolescents, le maire de la ville et les parents des jeunes trafiquants, aujourd'hui en prison. Interviews d'un pharmacien de la ville de Bandol, de François FABRE, maire de la ville et du père d'un jeune garçon arrêté.
A Marseille, capitale de la drogue, rencontre avec le maire de la ville, Gaston DEFFERRE, qui souhaiterait aller plus loin dans la répression du trafic de drogue et des trafiquants : "si quelques-uns d'entre eux étaient condamnés à mort et exécutés, je pense que cela donnerait à réfléchir aux autres..."
Coup de filet la nuit dernière dans la "tunisian connection" de Marseille. Interviews d'habitants de la cité témoins de l'opération de police, de Claude DELANNOY gardien en chef de la cité du Plan d'Aou où ont été arrêtés les trafiquants et de Laurent DECOUST, directeur de l'association "Drogue info".
Une procédure de sauvegarde vient d'être lancée pour l'usine Valdunes, sous-traitant de l'industrie férroviaire. Si elle un acteur majeur de la fillière ferroviaire française elle fait face aujourd'hui à un déficit majeur, dû en partie à la concurrence tchèque.
L'entreprise LG Valdunes a été rachetée par le groupe chinois Ma Steel en 2014. L'usine fabrique les roues et les essieux des trains, tramways et métros du monde entier, faisant venir l'acier de Shangaï et le traitant en France. Daniel Cappelle, directeur général et industriel chez Valdunes, explique les bienfaits de ce rachat.
Ascometal se sépare de l'usine Valdunes qui fabrique les roues et les essieux des trains. !une entreprise américaine a racheté l'usine. Les syndicats s'inquiètent sur la survie de l'entreprise. Raymond Obert, secrétaire général CFDT Valdunes et Philippe METENER, DIR industriel Valdunes
Le groupe Ascométal a été placé en redressement judiciaire avec une dette record. Les 550 salariés sont très inquiets pour leur situation et s'inquiètent de l'avenir.
Dans le cadre de la campagne des législatives Jacques Chirac est venu dans la région et a visité Ascometal et Valdunes, usine affiliée au groupe Usinord pour le matériel ferroviaire. L'usine Valdunes fabrique les roues et les essieux de trains, de TGV et de métros et réalise un tiers de la production européenne.
Claude ALLÈGRE, le nouveau ministre PS de l'Education nationale, met en cause le temps consacré à la formation professionnelle pendant les heures de cours, l'absentéisme des enseignants, et les 4 mois de vacances... Commentaire sur images d'archives des différentes réactions et déclarations du ministre.