A l'occasion de la réalisation de son film "L'Héritier" (avec Jean-Paul Belmondo), Philippe LABRO, interviewé dans un parc, explique comment son expérience de journaliste lui sert au cinéma pour composer les personnages principaux de ses films, souvent inspirés d'hommes politiques réels...
A l'occasion des 50 ans de Mai 68, Philippe LABRO, journaliste et romancier, réédite un ouvrage de référence, "Ce n'est qu'un début", qu'il avait écrit juste après cette période, et explique en quoi les protagonistes de l'époque ont changé, du fait de la vie, tout comme a changé la période actuelle et ses mouvements sociaux qui selon lui n'ont plus rien à voir avec ceux de la fin des années 60 : "Il ne faut pas comparer, c'est trop facile, et ça ne sert à rien... Ca n'a rien à voir !"
Une femme, Marie, qui tient une droguerie à Marseille dans une cité HLM et vit là depuis dix ans avec son mari et son fils de quinze ans, dit l'amour qu'elle a pour les enfants des cités qui sont aussi doués que les enfants d'ailleurs mais qui sont abandonnés à eux-mêmes et basculent à l'adolescence dans la drogue ou dans le banditisme. "On les fabrique les voyous, on leur donne tous les éléments pour qu'ils le deviennent" dit-elle.
Au Commissariat de police de Marseille, des jeunes toxicomanes et des trafiquants arrêtés, sont interrogés. Interviews de Marcel MORIN, chef de la Brigade des "Stups", sur la fermeture des établissements du Vieux Port ou du quartier du Panier acceptant le trafic de drogue et de Marcel CALEB, Procureur Général, qui parle des cas de ces "intoxiqués" qu'il ne faut pas poursuivre pénalement car "leur cas relève essentiellement de la Santé Publique".
A la suite du décès, par surdose de produits stupéfiants, de Martine, jeune fille de la ville de Bandol, les habitants, sous le choc, accusent le pharmacien qui a vendu les seringues aux adolescents, le maire de la ville et les parents des jeunes trafiquants, aujourd'hui en prison. Interviews d'un pharmacien de la ville de Bandol, de François FABRE, maire de la ville et du père d'un jeune garçon arrêté.
A Marseille, capitale de la drogue, rencontre avec le maire de la ville, Gaston DEFFERRE, qui souhaiterait aller plus loin dans la répression du trafic de drogue et des trafiquants : "si quelques-uns d'entre eux étaient condamnés à mort et exécutés, je pense que cela donnerait à réfléchir aux autres..."
Coup de filet la nuit dernière dans la "tunisian connection" de Marseille. Interviews d'habitants de la cité témoins de l'opération de police, de Claude DELANNOY gardien en chef de la cité du Plan d'Aou où ont été arrêtés les trafiquants et de Laurent DECOUST, directeur de l'association "Drogue info".
Une procédure de sauvegarde vient d'être lancée pour l'usine Valdunes, sous-traitant de l'industrie férroviaire. Si elle un acteur majeur de la fillière ferroviaire française elle fait face aujourd'hui à un déficit majeur, dû en partie à la concurrence tchèque.
L'entreprise LG Valdunes a été rachetée par le groupe chinois Ma Steel en 2014. L'usine fabrique les roues et les essieux des trains, tramways et métros du monde entier, faisant venir l'acier de Shangaï et le traitant en France. Daniel Cappelle, directeur général et industriel chez Valdunes, explique les bienfaits de ce rachat.
Ascometal se sépare de l'usine Valdunes qui fabrique les roues et les essieux des trains. !une entreprise américaine a racheté l'usine. Les syndicats s'inquiètent sur la survie de l'entreprise. Raymond Obert, secrétaire général CFDT Valdunes et Philippe METENER, DIR industriel Valdunes
Le groupe Ascométal a été placé en redressement judiciaire avec une dette record. Les 550 salariés sont très inquiets pour leur situation et s'inquiètent de l'avenir.
Dans le cadre de la campagne des législatives Jacques Chirac est venu dans la région et a visité Ascometal et Valdunes, usine affiliée au groupe Usinord pour le matériel ferroviaire. L'usine Valdunes fabrique les roues et les essieux de trains, de TGV et de métros et réalise un tiers de la production européenne.
Claude ALLÈGRE, le nouveau ministre PS de l'Education nationale, met en cause le temps consacré à la formation professionnelle pendant les heures de cours, l'absentéisme des enseignants, et les 4 mois de vacances... Commentaire sur images d'archives des différentes réactions et déclarations du ministre.
Extrait de la conférence de presse de Claude ALLEGRE, ministre de l'Education nationale, sur son plan de lutte contre la violence à l'école : "Les moyens sont une condition nécessaire mais pas suffisante."
Portrait de Claude ALLEGRE, ministre de l'Education nationale depuis quelques mois, qui a choisi le jour de la rentrée scolaire pour dénoncer vivement l'absentéisme des enseignants. Interview de Ségolène Royale (ministre délégué à l'Enseignement scolaire) et de l'intéressé : "Il y a beaucoup trop d'absentéisme dans l'Education nationale, 12 %, c'est beaucoup trop, il faut mettre fin à ça..." (N.B. : le ministre reconnaîtra plus tard que ce chiffre de 12 % est surévalué et faux).
Duplex de San Francisco avec Claude ALLÈGRE, ancien ministre PS de l'Education nationale, qui fustige l'appel à la grève des examens chez les enseignants : "La grève des examens est inadmissible... Je suis professeur depuis 40 ans et je n'ai jamais envisagé ça... Même en Mai 68, on a fait passer les examens... Je considère que cette grève est indigne des enseignants..."
Séquence houleuse sur le plateau de Julien BESANCON entre Claude ALLÈGRE (géochimiste) et Haroun TAZIEFF (volcanologue) au sujet d'une éventuelle éruption grave du volcan de la Soufrière en Guadeloupe, le premier se montrant alarmant, le second n'y croyant pas. Claude ALLÈGRE, très véhément, accusant Haroun TAZIEFF d'avoir fait des "erreurs" et "cafouillé", et rejettant ses prédictions soi-disant trop optimistes : "Nous sommes montés sur le volcan, et avec vos prédictions optimistes, on a failli y laisser notre peau." N.B. : Les faits donneront raison à Haroun Tazieff, la Soufrière ne se manifestant au final que très peu, mais, par précaution, 73 000 personnes avaient néanmoins été évacuées...
Claude ALLEGRE, chef du service de géochimie à l'Institut de physique du globe et professeur à la faculté des Sciences, entouré d'enfants, sur le plateau de Bertrand JEROME, leur explique avec pédagogie à quand remonte la formation du système solaire : 7 milliards d'années. Il s'agit du premier passage à la télévision de Claude ALLEGRE.
David PUJADAS anime un débat en direct sur le nucléaire entre Claude ALLEGRE, ancien ministre de l'Education nationale et de la Recherche, et Daniel COHN-BENDIT, député européen d'Europe-Ecologie-Les Verts, en duplex de Francfort, en Allemagne. Le premier considérant que la question des risques ne se pose pas en France du fait des conditions sismologiques totalement différentes entre la France et le Japon, le second lui rétorquant que les dangers pouvant toucher une centrale nucléaire ne se limitent pas au simple risque sismique, mais il y a aussi le terrorisme, les tempêtes, un cumul de risque...
Sur le plateau de David PUJADAS, Claude ALLEGRE, ancien ministre PS de l'Education nationale, est interviewé à propos de son livre "La défaite en chantant", dans lequel il juge sévèrement Ségolène ROYAL, son ancienne ministre déléguée à l'Enseignement scolaire quand il était Ministre, et ancienne candidate socialiste, battue, à la dernière élection présidentielle : "Elle n'aime qu'elle-même, orgueil démesuré, elle ne prépare rien..." Et ajoute qu'il ne l'estime pas politiquement, même s'il lui reconnaît quelques qualités de chef, qu'il ne reconnaît pas en revanche à son ex-mari, François HOLLANDE...