Interview d?Hubert BEUVE-MERY à propos de l'influence du journal "Le Monde" sur la vie politique. Cette influence est évoquée par le biais d'articles du "Monde" : Ainsi en 1958, Hubert BEUVE MERY (Sirius) se prononce pour le retour du Général De Gaulle, en 1969 il participe à son départ en appelant à voter "non" au référendum, en 1974 "Le Monde" se prononce contre Valéry Giscard d'Estaing, en 1981 pour François Mitterrand.
Michel AUDIARD évoque le talent de Jean Gabin, et la nécessaire complicité entre le dialoguiste et l'acteur. Il réfute la réputation d'autoritarisme de Jean Gabin.
La ministre de la culture constate que les chaines publiques ne consacrent pas suffisamment de temps au culturel et qu'ARTE est la chaîne généraliste qui en fait le plus dans ce domaine.
Interrogé par Frédéric MITTERRAND sur le plaisir de passer du cinéma au théâtre, Jean-Pierre MARIELLE souligne que cela n'a aucun rapport et ne peut pas se comparer. Il estime que le travail n'est pas du tout le même. Selon lui, le cinéma est d'une grande facilité alors que le théâtre est plus difficile, voire "douloureux par moments... le cinéma, non... pas pour moi, en tout cas."
A la Noël 1948, la messe de Notre-Dame de Paris est retransmises à la télévision pour la première fois. Images de la cérémonie célébrée par son éminence le Cardinal Suhard, archevêque de Paris.
Face à Jean-Pierre ELKABBACH et Alain DUHAMEL, Georges MARCHAIS, secrétaire général du PCF, très en forme : "Quand j'ai entendu François Mitterrand refuser de s'engager sur l'existence d'une défense nationale indépendante, j'ai dit à ma femme, François Mitterrand a décidé d'abandonner le programme commun de la gauche, fais les valises on rentre à Paris !" Rires dans la salle.
En Auvergne, Valéry Giscard d'Estaing, candidat à l'élection présidentielle, participe à un match de football amical. Il donne ses impressions après le match dans les vestiaires.
Jérôme GARCIN revient sur des déclarations de Françoise SAGAN notamment "écrire, c'est aussi la preuve que j'existe". Françoise SAGAN renchérit en ajoutant :"J'écris donc je suis" reconnaissant que c'est une phrase un peu prétentieuse mais vraie.
Aimée MORTIMER, sur le plateau de l"Ecole des vedettes" s'entretient avec Georges BRASSENS et Johnny HALLYDAY. Après leur avoir trouvé le point commun de ne pas aimer s'exprimer, elle leur demande à chacun ce qu'il pense de l'autre. Ils disent s'apprécier mutuellement.
Divers plans du tournage des "Demoiselles de Rochefort". On voit le public venu assister aux répétitions.
Plan sur des marins marchant, des danseurs, des techniciens attablés avec Gene KELLY, ou encore, Jacques DEMY mangeant lui aussi. On aperçoit, parmi beaucoup d'autres, Catherine DENEUVE et Françoise DORLÉAC se préparant, Michel LEGRAND, J. DEMY ,Gene KELLY, Mag BODARD, la productrice.... Tournage (entres autres) de la scène ou Gene KELLY arrive en voiture décapotable.
Le joueur de tennis Yannick NOAH sur le plateau des "Dossiers de l'Ecran" explique à Joseph PASTEUR, les raisons de ses énervements sur le court. René LACOSTE reste optimiste sur l'avenir de ce jeune joueur.
Discours du général Charles de GAULLE au balcon du Gouvernement général d'Alger, le 4 juin 1958, quelques jours après son retour au pouvoir, devant une foule immense (à majorité européenne). Il déclare : "Je vous ai compris !... Je sais ce qu'il s'est passé ici. Je vois ce que vous avez voulu faire. Je vois que la route que vous avez ouverte en Algérie, c'est celle de la rénovation et de la fraternité..."
Aux premières heures de la libération de la capitale, le 25 août 1944, Place de l'Hôtel de Ville, le général de GAULLE prononce un discours avec sa célèbre phrase : "... Paris, Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré !... libéré par lui-même, libéré par son peuple, avec le concours des armées de la France...". Images filmées par une équipe de cinéastes de la Résistance.
Suite à la "Semaine des barricades" à Alger (fin janvier 1960), le général de Gaulle, en direct de l'Elysée et en uniforme, s'adresse à la nation, le 29/01/1960, en prononcant un discours avec cette "petite phrase" :
"Enfin, je m'adresse à la France. Eh bien ! mon cher et vieux pays, nous voici donc ensemble, encore une fois, face à une lourde épreuve..."
Dans son bureau du château d'Echandens près de Lausanne, Georges SIMENON répond à Roger STEPHANE sur l'apparition de son besoin d'écrire.
Georges SIMENON situe son besoin d'écrire vers l'âge de 12 ans au moment où il a senti qu'il était contre son mileu tout en y appartenant. Il déclare qu'il ne voulait pas finir "victime" comme les siens et que l'écriture était le seul moyen pour lui de s'en sortir.
Dans le bureau de son château d'Echandens près de Lausanne, Georges SIMENON répond à Roger STEPHANE en déclarant avec véhémence qu'il "n'est pas un cas". Il cite d'autres écrivains aussi prolixes que lui. Il se définit comme un romancier uniquement, "un artisan... qui perfectionne son outil au jour le jour". Il explique exactement ce qu'il entend par romancier.
En plateau extérieur, Marie-Ange NARDI reçoit Pierrette GUILLOU, restauratrice, qui a préparé une recette d'huîtres aux girolles, et fait un lapsus en la présentant en expliquant "qu'ils font l'amour à deux" (elle voulait dire "la cuisine à deux"). Fou rire de Vincent PERROT et Christian MORIN.
Document sur Dunkerque en juin 1940 dans lequel on voit la ville en feu et l'évacuation des soldats. Soldats embarquant, soldats sur un navire, navires chargés de soldats français dans un port anglais, débarquement des soldats français. Distribution de ravitaillement aux soldats français et départ en train.