Le Havre a été dévasté par les bombardements alliés de 1944. Il ne reste rien de la gare maritime qui accueillait les transatlantiques. Cependant, la reconstruction a commencé. Le quai des Américains est terminé et les paquebots ramènent les soldats dans leur pays. Commentaire sur des images d'archives du port avant la guerre, de la gare maritime en ruines, des travaux de reconstruction, du quai des Américains et des navires.
Scène de rue en Israël puis fin de l'entretien avec le Premier Ministre Golda MEIR. Elle se dit optimiste et espère que d'ici l'An 2000, le monde sera un monde de paix.
En la présence du réalisateur Claude LELOUCH sur le plateau alors que Michèle MORGAN va tourner "Le chat et la souris" sous sa direction, l'actrice revient sur sa façon d'interpréter ses personnages souvent assez retenus. Avec Claude LELOUCH, elle espère se montrer sous un aspect plus vivant.
Ouverture du restaurant parisien de Gérard DEPARDIEU. Carole BOUQUET reçoit les invités dont Daniel PREVOST, Robert HOSSEIN, Catherine FROT...Gérard DEPARDIEU donne sa définition de la bonne cuisine.
Michel BOUJENAH, venu à l'improviste sur le plateau du Téléthon, fait se tordre de rire Claude SÉRILLON (et son fameux rire) en lui racontant que quand il était petit, il a été opéré des deux bras. Fou rire communicatif sur le plateau.
Claude SAUTET explique pourquoi il a engagé Claude BRASSEUR pour son film "Une histoire simple" : "C'est un comédien magnifique plein de sérieux et de vitalité... très enthousiaste".
Charles TRENET parle de la poésie dans les chansons, de Noël-Noël, des poètes, musiciens et peintres qu'il aime. Il commente une aquarelle qu'il a peinte, montrant sa mère au piano. Il aurait aimé être journaliste.
Interview de Pierre CARDIN par Denise GLASER sur ses goûts en matière de mode : "j'ai essayé toujours de donner une image différente des images commerciales. il s'est trouvé que cette image a toujours été provocante... on l'a toujours critiquée, on a toujours dit que j'étais en marge. Mais finalement... avec les années, j'ai eu raison. Et j'ai commencé très simplement. Ne croyez pas qu'on naît Pierre Cardin ou qu'on vient au monde avec une personnalité. Il faut se la faire".
Pierre CARDIN et Denise GLASER sont assis sur des fauteuils en forme de grenouille et en arrière plan, des mannequin portent des robes du couturier.
Interview de Michel AUDIARD à propos du film "Les lions sont lâchés" d'Henri VERNEUIL dans lequel le Tout-Paris est fustigé. Michel AUDIARD confie que le film a été écrit avec humour et dans la bonne humeur. Il explique qu'en réalisant ce film, les principales difficultés étaient de proposer de belles images et de faire parler le tout-Paris en évitant un style trop conventionnel.
Brève interview de François MITTERRAND qui donne son opinion sur François Mauriac, sur ses révoltes, son courage. Il pense qu'il n'avait pas de sectarisme contre les communistes malgré son adhésion inconditionnelle au gaullisme.
Interviewé par Michel DRUCKER, Jean-Pierre MARIELLE évoque sa carrière : le conservatoire en 1954, ses débuts dans des petits théâtres de la Rive Gauche, puis des petits rôles au cinéma "dans des films plus ou moins bien" après avoir longtemps été ignoré par le métier.
Interrogé sur sa facilité à endosser la personnalité d'un homme entreprenant, sûr de lui, et dominateur, Jean-Pierre MARIELLE souligne que cela a été le cas dans quelques films, mais pas la majorité. Il se déclare avant tout un acteur de composition.
Présent à Avoriaz dans le cadre du Festival du film français, Jean ROCHEFORT est interviewé par un téléspectateur à propos de sa moustache. Il explique qu'il l'a laissé pousser depuis son rôle dans le Misanthrope et avoue se sentir sans slip lorsqu'il la rase.
Rony Brauman, président de "Médecins sans Frontières" définit le terme "humanitaire" : "L'humanitaire ce n'est pas l'humanité... L'humanitaire est une action bien cernée qui vise à atténuer la souffrance sans discrimination... Cela se passe d'homme à homme... Ensuite il y a le politique, le social, le dialogue entre les personnes, les politiques nationales, l'aide au développement... Il faut avoir une conception restrictive, limitative de l'humanitaire si on veut lui donner sa substance"