Terrasse de la maison de Boris VIAN avec Martine CHAUSSIN et Gérard MARO (directeur de la Comédie de Paris), ailes du Moulin Rouge en arrière plan. Puis courte visite de l'appartement : DP salon-bureau contenant des objets ayant appartenu à l'auteur.
Interviews de Albert BOUVET,Bernard VIOT,Jacques ANQUETIL sur des expressions souvent employées dans le milieu cycliste . Exemple "saler la soupe" = se doper.
Reportage au tribunal d'Alger, où Luchino VISCONTI tourne des scènes du film "L'Etranger". Images du tournage et interview du réalisateur, qui explique pourquoi il a choisi ce roman de Camus.
Le 22 juin 1940 l'armistice est signé entre le représentant du Troisième Reich allemand et celui du gouvernement français et met fin aux hostilités. Elle établit les conditions de l'occupation de la France par le Reich.
Hitler a exigé que l'armistice soit signé au même endroit que celle de 1918, dans le wagon de la clairière de Rethondes à l'emplacement exact où il se trouvait le 11 novembre 1918. Le 21 juin, lors de la journée inaugurale des négociations, les Allemands sont représentés par Adolf Hitler et le maréchal KEITEL, chargé des négociations, Rudolf HESS, Hermann GÖERING, VON RIBBENTROP, ministre des Affaires étrangères, l'amiral RAEDER, et le général von BRAUCHITSCH, commandant de la Wehrmacht. La délégation française est présidée par le général HUNTZIGER et comprend le général d'aviation BERGERET, le vice-amiral LE LUC et l'ambassadeur Léon NOËL.
Document muet : le 21 juin HITLER et GOERING passant en revue un détachement de fantassins dans une clairière de Rethondes, puis entrant et sortant de l'ancien wagon de Foch disposé dans la clairière / drapeau à croix gammée. Le 22 juin : arrivée de la délégation française, statue du maréchal FOCH / le général français HUNTZIGER / délégations française et allemande à l'intérieur du wagon, signature de l'armistice par le général HUNTZIGER.
Monsieur EL KATI, ancien maire arabe de Jérusalem, parle (en arabe traduit simultanément) de l'occupation israélienne et de la non-représentation de la population arabe au sein de la municipalité d'occupation.
Jacques TATI dit du Tabarin, cabaret qui va être détruit, qu'il a été au départ de tout ce qui se fait aujourd'hui en matière de spectacle. Il regrette qu'on abandonne l'école du music-hall et ses artistes. Puis il parle de SANDRINI, propriétaire du Tabarin.
Commentaire sur des images de Brazzaville, de son stade où se déroule chaque année la fête de l'Indépendance et de la "case de Gaulle", résidence de l'ambassadeur de France depuis l'indépendance de la République populaire du Congo.
Après sept ans d'interdiction, le syndicat Solidarité va être officiellement relégalisé le 17 avril. Jacques MERLINO s'est rendu au siège de Solidarité à Gdansk où il a interviewé Lech WALESA qui n'exclut pas de se présenter aux élections présidentielles.
Un jeune homme, pris dans l'attentat à la bombe du RER à POort Royal témoigne : "Une nuage de fumée incroyable, j'ai vu des gens qui pleuraient, les gens étaient terrorisées, ils pensaient qu'à sortir. y'avait de la panique"
Interview de Jean-Claude BROUILLE, directeur de TransGabon, compagnie aérienne du pays. Il raconte son parcours et l'essor de son entreprise. Il est très attaché au Gabon et aux Gabonais.
Interviews d'anciens chefs coutumiers qui parlent des problèmes que connait le Gabon aujourd'hui: le départ des ruraux vers Libreville et la tradition et la coutume qui se perdent. Un sous-préfet explique qu'il "ne vit plus dans le cadre traditionnelle de la coutume".
François MAURIAC explique qu'inconsciemment tous ses romans représentent "une réaction violente d'un jeune individu contre son milieu". "Mes romans, par le seul fait qu'ils étaient l'écho de ma vie intérieure la plus profonde traduisaient ce conflit profond d'un petit bourgeois de Bordeaux".
Interviewé par Pierre DESGRAUPES et Pierre DUMAYET, François MAURIAC explique comment lui est venue l'idée du "Bloc-Notes" qui a débuté dans la revue "La table ronde",
Monsieur LANGLART, un ancien soldat ayant vécu la bataille de Dunkerque de 1940, raconte l'attente sous les bombardements et les tirs d'artillerie allemandes puis la traversée et l'accueil en Angleterre.