Etude de l'impact du réchauffement climatique sur les vignobles du bordelais et de Cahors. Dans le bordelais, les conséquences sont l'augmentation des degrés du vin, mais aussi l'arrivée de nouvelles maladies qui obligent à planter de nouveaux cépages. Du côté de Cahors, le réchauffement a des incidences plutôt positives sur le cépage Malbec qui devient moins acide.
Les vignobles du sud de la France doivent évoluer car la qualité du vin de la région est souvent décriée, ce qui va nécessiter de lourds investissements. Un viticulteur explique que le goût de consommateurs a changé et qu'il faut changer le cépages et arriver à faire de la qualité au lieu de la quantité.
Des viticulteurs du Languedoc, interviewés dans la rue, exposent leurs difficultés : surproduction et manque de qualité, prix trop bas, pas assez de degrés, la question des importations notamment depuis l'Algérie.
Un vieil viticulteur qui exerce le métier depuis son enfance, après avoir quitté l'école primaire, pense que avant les viticulteurs vivaient mieux moralement mais ils peinaient plus matériellement.
A l'occasion de ses premières vendanges, rencontre avec un jeune vigneron de 29 ans. Arthur Lotrous, vigneron depuis 1 an, qui effectue sa première récolte en vue de la production d'un vin biologique.
Dans l'Hérault, un vigneron de Montagnac témoigne en voix off sur des images de vignoble, des difficultés rencontrées dans son métier, en particulier les problèmes de surproduction, la diversification des cultures, les perspectives d'avenir difficiles.
Un viticulteur estime qu'un vigneron moyen ne peut pas vivre uniquement de la vigne. Il faudrait pour cela relever les prix du vin. lui-même a des difficultés pour s'en sortir et est obligé d'emprunter au crédit agricole ou vendre du terrain. Il aime son travail, même s'il travaille par tous les temps.
Des viticulteurs, déçus de la viticulture utilisant de nombreux intrants chimiques, ont décidé de se tourner vers des pratiques plus respectueuses de l'environnement, en produisant des vins natures ou naturels, pour lesquels le cahier des charges est encore plus exigeant que pour le vins biologiques. Un vigneron explique (sur des images de vendanges et de vignobles), qu'il a cru à la chimie avant de se rendre compte de ses limites. Il explique comment il travaille dorénavant, sans produits de synthèse, ni mécanisation, ni levures artificielles ou sulfites.
Suite à des manifestations de viticulteurs, réactions de consommateurs interviewés dans un bar. La plupart soutiennent les revendications des vignerons.
Dans le Beaujolais, de jeunes viticulteurs témoignent des difficultés qu'ils rencontrent en tant que jeunes exploitants, d'autant qu'ils ont contracté d'importants emprunts pour investir et que la rentabilité n'est pas toujours au rendez-vous.