Reportage sur les divergences politiques à l'égard des personnes fichées S par les services des renseignements. Interview de Laurent WAUQUIEZ, président par intérim du parti "Les Républicains", favorable à la construction de centres d'internement des personnes fichées S. Peut-on enfermer les personnes fichées S par précaution ? Pour une partie de la droite, c'est la seule solution. Nicolas Sarkozy demande les placements des plus dangereux dans un centre fermé. Pour Laurent Wauquiez, il faut construire ces centres. Sur 20 000 fichés S, la moitié, 10 500 sont des islamistes radicaux, 2 000 sont considérés comme dangereux. Interview de Christophe CARESCHE, député PS, opposé à la construction de centre d'internements en rappelant l'échec de Guantanamo. Interview de Fabien VANHEMELRYCK, secrétaire général délégué du syndicat Alliance Police Nationale. Interview de Virginie DUVAL, présidente de l'Union Syndicale des Magistrats. Alternance d'images factuelles et d'interview.
Reportage consacré aux nouvelles mesures anti terrorisme qui seront présentées en conseil des ministres dans trois semaines. Ces mesures prévoient une utilisation accrue de la vidéo surveillance et le contrôle des échanges électroniques. En alternance, commentaire sur images d'illustration, interview de Stéphane BERTHOMET conseiller technique syndicat Synergie officiers. [Source : prompteur France 2] *** En matière de terrorisme, il faut rester prudent... La semaine dernière, six hommes étaient interpellés... On avait parlé de filière irakienne... Finalement, ils ont tous été relâchés... *** En tout cas, ces interpellations interviennent trois semaines avant la présentation, en conseil des ministres, de nouvelles mesures antiterroristes... On en connait déjà l'essentiel... Gilles MARINET, Frédéric BAZILLE
Reportage. Le projet de loi antiterroriste en France devrait être prêt fin août et comprendra notamment un renforcement de la vidéo surveillance dans les transports et les lieux publics. Commentaire sur images factuelles à Paris, Lyon et Toulouse, alternant avec les interviews de Jacques RIGON, commissaire principal, préfecture de police de Paris et Jean Michel CASTAGNETTI, chef du département sécurité Transports communauté lyonnaise. Réaction et microtrottoir sur la présence de caméras de vidéosurveillance à Toulouse.
Reportage. Lors de la présentation de son plan banlieue, Emmanuel MACRON a mis l'accent sur la lutte contre la radicalisation islamiste en annoncant que les maires seraient informés de la présence d'individus dangereux sur leur commune (fiché S). Parmi les autres mesures : un plan contre le trafic de drogue, la généralisation des tests anti-discrimination dans les grosses entreprises et la rénovation urbaine élargie aux zones rurales. Le reportage se compose d'un commentaire sur images factuelles et images infographiques alternant avec les déclarations d'Emmanuel MACRON, président de la République, Bruno BESCHIZZA, maire (LR) d'Aulnay-sous-Bois, Rost, président du collectif Banlieues actives, Stéphane TROUSSEL, président (PS) du Conseil départementale de Seine-Saint-Denis, et Salah BOURDI, maire adjoint LR d'Epinay-sur-Seine. [Source : prompteur France 2] Les quartiers difficiles au centre de l'attention aujourd'hui, puisque Emmanuel Macron dévoilait son plan pour la banlieue... Pas vraiment un plan d'ailleurs, le président a préféré parler de mobilisation générale, d'état d'esprit. Il n'a pas annoncé de mesures chiffrées. Quelques pistes toutefois avec notamment la possibilité pour les maires d'être informés de l'identité de personnes radicalisées... Valérie ASTRUC et Philippe DESLANDES
Reportage : compte rendu de la visite de Nicolas SARKOZY dans l'établissement pénitentiaire de Réau, en Seine et marne. Outre la promesse de la création de 30000 places de prison supplémentaires d'ici six ans, il annonce un projet d'encadrement militaire des jeunes mineurs délinquants coupables de petits délits, idée déjà proposée par Ségolène ROYAL lors de la campagne électorale pour l'élection présidentielle de 2007. Commentaire sur images factuelles de la visite de Nicolas Sarkozy dans l'établissement pénitentiaire de Réau, en Seine et Marne, images d'illustration d'un centres EPIDE (Etablissement Public d'Insertion de la Défense), en alternance avec un extrait du discours du président de la République Nicolas SARKOZY, du discours de Ségolène ROYAL, présidente du conseil régional de Poitou Charentes, candidate à la primaire socialiste, et l'interview de Maria INES, co secrétaire nationale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse. [Source : documentation France 3] Nicolas Sarkozy veut un encadrement militaire pour les jeunes mineurs délinquants coupables de petits délits. L'idée n'est pas nouvelle puisqu'elle avait déjà été proposée par Ségolène Royal en 2007. SONORE NICOLAS SARKOZY : "Le primo délinquant mineur sera soumis, disons les mots, à une discipline stricte, et ça lui fera le plus grand bien. Peut être même qu'il ne serait pas un mineur primo délinquant s'il avait connu cette discipline." SONORE SEGOLENE ROYAL : "C'est une récupération d'une bonne idée, je prends positivement cet hommage, une idée que je défends depuis 2007. Mais ce que je demande, c'est que l'on cesse cet écart entre les effets d'annonce et les actes." Les jeunes délinquants seraient placés dans des centres EPIDE, Etablissements Public d'Insertion de la Défense. Les professionnels de la protection judiciaire de la jeunesse sont choqués par l'idée d'un encadrement militaire.
A la veille du vote à l'Assemblée nationale du texte sur la sécurité de la vie quotidienne, ce reportage évoque le thème de l'insécurité qui est au coeur du débat politique dans ce début de campagne électorale. Le commentaire sur images d'archives et images factuelles alterne avec les interviews de Pierre BEDIER, secrétaire général adjoint RPR, Julien DRAY, secrétaire national à la sécurité PS, et Gilles de ROBIEN, député UDF chargé des questions de sécurité. [Source : documentation France 3] JACQUES CHIRAC : (voir SOIR 3 du 14/07/2001) "Il n'y a pas de fatalité de l'insécurité, il y a un manque d'autorité de l'Etat et un manque de volonté politique" La sécurité, c'est la préoccupation première des francais. La droite s'est engouffrée dans la brèche sécuritaire, aidée par l'actualité : le braquade de Cergy Pontoise, l'affaire Jean Claude Bonnal, des faits divers qui permettent à l'opposition de reprendre la main à 6 mois des élections présidentielles. PIERRE BEDIER : "Traditionnellement une élection se joue plutôt sur des thèmes économiques. Je pense qu'on n'échappera pas à cette règle mais que à égalité avec les thèmes économiques, ce thème sociétal de l'insécurité sera au coeur de la présidentielle et de la législative" Opportunisme politique ? A gauche aussi on reprend le sujet. Il y a trois jours, le parti socialiste tenait un colloque "mieux prévenir, mieux punir" : véritable révolution dans les mentalités de gauche. JULIEN DRAY : "quand on est arrivé au pouvoir en 1997, on a dit : priorité à la lutte contre le chomage. Et on a pensé qu'à partir du moment où on redonnait du boulot aux gens, une partie de l'insécurité elle allait tomber. On se rend compte que ce n'est pas aussi simple que cela. C'est à dire qu'il y a aussi une crise morale de la société, des valeurs qu'il faut réapprendre. On se donne maintenant les armes nécéssaires." Si l'insécurité fait d'habitude le jeux de la droite, certains députés se méfient : pas question de crier victoire trop tôt. GILLES DE ROBIEN : "Si le gouvernement sait régler le problème de sécurité des français et s'il en a la volonté politique, la préoccupation des francais peut se déplacer. Sinon ils paieront 5 ans de laxisme" Le thème de la sécurité sera discuté demain à l'Assemblée Nationale, avec le projet de loi sur la sécurité quotidienne.
Reportage. Portrait d'Alexandre Benalla, accusé d'avoir frappé un manifestant le 1er mai. Il commence sa carrière dans les services de sécurité au Parti socialiste auprès de Martine Aubry puis François Hollande avant d'être embauché par Arnaud Montebourg comme chauffeur. Ce dernier le licencie rapidement après une faute professionnelle. Malgré plusieurs dérapages, il est finalement embauché par Emmanuel Macron pour assurer sa sécurité. Commentaire sur images d'archives, et photographies.
Reportage sur la gestion du ministère de l'intérieur par Nicolas SARKOZY qui a eu pour résultat de faire baisser la délinquance alors que le nombre de violences aux personnes a augmenté de 12,5 % et la reconduite des clandestins en charters. Bilan de Nicolas SARKOZY à la tête du ministère de l'Intérieur : suppression de la police de proximité au profit d'une police d'interpellation, une culture du résultat à tout prix et un discours de fermeté, il promet aux policiers des équipements nouveaux et s'engagent à créer des emplois, retour sur ses propos "les racailles" des quartiers, l'embrasement des banlieues après le décès d'un jeune sur un transformateur à Clichy sous Bois. Rétrospective en images d'archives : extrait de son sermon aux policiers à Toulouse, organiser un match de rugby pour les jeunes c'est bien mais ce n'est pas la mission première de la police, la mission première de la police c'est l'investigation, données statistiques et chiffrées sur la baisse de 8,5% des crimes et délits entre 2002 et 2006, mais une augmentation des violentes sur les personnes, +12,5%, Interviews de Bruno BESCHIZZA, secrétaire général de Synergie Officiers, qui estime le bilan du passge de Nicolas SARKOZY au ministère de l'intérieur plutôt positif en alternance avec un commentaire sur des images d'archives.
Reportage sur la polémique sur les techniques utilisées par la police pour arrêter et stopper les suspects comme la technique de la clé d'étranglement ou du plaquage ventral favorisant la suffocation après les affaires Adama Traoré. Le pistolet à impulsion électrique pourrrait être utilisé en remplacement mais selon un instructeur de police il équipe encore très peu de policiers. Commentaire sur des images d'arrestation et des images d'archives de l'affaire Adama TRAORE en alternance avec les explications de Brice LARROQUE, policier instructeur et de Cécile COUDRIOU, membre d'Amnesty international sur les dangers de cette technique.
Reportage. Point sur l'attentat terroriste imminent déjoué par la police à Marseille contre l'un ou plusieurs candidats à l'élection présidentielle à quelques jours du scrutin du premier tour. Les deux suspects, deux hommes de 23 et 29 ans ont été arrêtés aujourd'hui. Dans leur appartement a été retrouvé trois kilos d'explosif, plusieurs armes à feu. Ils avaient alerté les services de renseignements début avril. Commentaire sur des images factuelles, images d'archives, photographies des suspects en alternance avec des explications sur images 3D et infographie, la déclaration de Matthias FEKL, ministre de l'intérieur. Attentat déjoué: les suspects arrêtés voulaient passer à l'acte "dans les tout prochains jours" (Fekl)
Caroline ROUX s'entretient avec le ministre de l'Intérieur Gérald DARMININ et l'invite à réagir à la polémique engendrée par ses propos sur "l'ensauvagement de la société" et la réaction du garde des Sceaux Eric DUPOND MORETTI démentant l'ensauvagement de la société et accusant le ministre de l'Intérieur d'entretenir avec ses termes le sentiment d'insécurité des Français, il souhaite lui, le garde des Sceaux parler à l'intelligence des Français et non à leurs bas instincts.Gérald DARMANIN répond à ce sujet : ils ne sont en désaccord que sur les mots, par ailleurs, en tant qu'élu de Roubaix, il a été confronté à des actes violents, par ailleurs, ils ont déjà mis en place avec le garde des Sceaux une amende forfaitaire contre les consommateurs de drogues ce qui n'a jamais été fait auparavant.
François BAYROU, candidat UDF à l'élection présidentielle, est en visite à Strasbourg pour s'exprimer sur l'insécurité. En visite au quartier de La Meinau, il est pris à partie par une quarantaine de jeunes gens après qu'une vitre du bureau de la mairie de quartier, où il se trouvait en compagnie du maire (UDF) Fabienne KELLER, avait été brisée par un jet de pierre. Durant cette échange, les jeunes évoquent la question de la Palestine et d'Israël, un enfant lui fait les poches : François BAYROU le gifle. Petite phrase "tu ne me fais pas les poches" Le reportage alterne sur commentaire des images factuelles de François Bayrou discutant avec Fabienne KELLER, interview du candidat
Extrait de la déclaration radiodiffusée du général de Gaulle, qui, après avoir décidé du principe de l'autodétermination des Algériens, s'exprime au sujet de l'insurrection des FAF -Front Algérie française- à Alger, ils ont tué de bons soldats, ils se dressent en arme contre l'autorité de la France s'appuyant sur les craintes et passions fiévreuses, ils provoquent la grève forcée, une rupture de l'unité nationale risque de se réaliser à l'indignation de la Nation française et au beau milieu des combats livrés contre les rebelles. Si cette sécession était réalisée et quoi qu'on en dise il existe des liens très chers entre lui et cette communauté d'outremer depuis la seconde guerre mondiale et l'engagement de leurs fils dans la France Libre et depuis mai 1958 quand il a été appelé à rétablir l'ordre.
D'après les sondages le sentiment d'insécurité est en augmentation en France. Interview de Jacques LEAUTE, directeur de l'Institut de criminologie de Paris, ce sentiment d'insécurité s'est développé en France en 1973 et est en croissance alors que le nombre de crimes et de délits est en baisse par rapport à l'année 1973. Ce sentiment est engendré par deux affaires en particulier et leur développement dans les mass média qui a des répercutions et en même temps il y a des barrages de police.
A Paris, le Premier ministre Laurent FABIUS et le ministre de l'Intérieur Pierre JOXE visitent ce matin à l'aube deux commissariats à la veille du vote du projet de loi sur la modernisation de la police et en raison de la montée du sentiment d'insécurité. En alternance avec des images du commissariat, le commissaire Jean François MATHIEU explique les avantages qu'apportera l'informatique du point de vue de la rédaction des rapports. [Différents plans] écrans de visualisation, Pour Laurent FABIUS : "la priorité est sur la sécurité, il faut s'en donner les moyens", Pour Laurent FABIUS et Pierre JOXE, de nouvelles armes, un nouvel uniforme pour le policier de l'an 2000.
A Paris, face à l'augmentation de la violence dans le uartier des Halles, réaction du maire de Paris Jacques CHIRAC : les promesses faites n'ont pas été tenues, on n'a pas vu une amélioration des moyens. Très attaché au developpement des zones piétonnes à condition que ce ne soit pas un lieu de délinquance, d'agressivité, de saleté et de tapage nocturne. L'ordre relève exclusivement de la responsabilité de l'Etat, n'est donc pas favorable à la création d'une police municipale.
L'invité de l'émission est le Premier Ministre Pierre BEREGOVOY. Il répond aux questions de politique intérieures posées par Jean Mariel COLOMBANI. Sur la question des banlieues : on ne peut pas comparer la question des émeutes raciales aux Etats Unis et en France, on nous avait annoncé un été chaud en banlieue qui n'a pas eu lieu, Paul QUILES va présenter des mesures de sécurité dans le sens suivant : mieux vaut prévenir que guérir, la petite délinquance chez les jeunes doit être punie aussi, pas d'impunité, mais pas de bavures. Le malaise des banlieues se pose dans le monde entier en raison de l'urbanisme et du cadre de vie, d'activités culturelles, d'activités sportives, sujets dont s'occupera le ministre de la Ville, Bernard TAPIE.