Enquête sur les dessous économiques du réseau autoroutier français, avec l'Etat faisant appel aux entrerprises privées pour la construction et l'exploitation, avec notamment l'apparition des péages dans les années 1970. En 2006, le gouvernement de l'époque décide de vendre ses dernières parts détenues dans les sociétés d'autoroutes, au profit d'entreprises privées. Gain de l'opération : 15 milliards d'euros et échange de la cession des infrastructures. Images d'archives et extrait d'un journal télévisé du 18 juillet 2005. Interview à Tinqueux (Marne) de Jean-Stéphane Méra, représentant syndical UNSA SANEF, qui évoque les importantes réductions d'effectifs constatées ces dernières années dans l'entreprise autoroutière.
Suite de l'enquête consacrée aux dessous économiques de l'exploitation du réseau autoroutier français. En dix ans, le prix des péages a augmenté deux fois plus vite que l'inflation, comme par exemple sur le tronçon Paris-Strasbourg. Une situation qui a incité certaines instances publiques, notamment l'Autorité de la concurrence, à se pencher sur ce dossier. Exemple dans les Ardennes d'une autoroute gratuite en cours de construction, l'A34 reliant Bruxelles à Charleville-Mézières, prise en charge par les pouvoirs publics car pas assez rentable pour le moment pour des investisseurs privés. Un rapport parlementaire sur le sujet est attendu avant l'été prochain. Interviews de Marc Jeansou, 40 Millions d'automobilistes, qui souligne la rentabilité des entreprises autoroutières privées ; d'Olivier Faure, député de Seine-et-Marne, qui souhaite davantage de transparence dans les tarifs et les appels d'offres pratiqués ainsi qu'un retour sur investissement pour l'Etat ; et de Bruno Levasseur, directeur Routes et infrastructures du Conseil général des Ardennes.
La privatisation des autoroutes françaises, opération qui devrait rapporter plus de 10 milliards d'euros, soulève un débat politique. Interviews et réactions de Annick LEPETIT, porte-parole du PS, de François BAYROU, président de l'UDF, et de Luc CHATEL, porte-parole de l'UMP.
La privatisation des Autoroutes de France commence à partir de lundi prochain. Les candidats remettront leurs offres au ministère des Finances, mais seuls les investisseurs institutionnels peuvent soumettre leur candidature. Cette privatisation permettra à l'Etat de récupérer au moins 10 milliards d'euros affectés au désendettement. Commentaire en alternance avec l'interview de François CHAULET, analyste à "Montségur Finance".
Le gouvernement cède ses parts dans les autoroutes. L'annonce avait déjà été faite, mais la procédure démarre concrètement ce matin. Elle se fera par appel d'offres. Une privatisation qui pourrait rapporter 11 milliards d'euros.
Alors que les pouvoirs publics commencent à reconsidérer la politique du "tout autoroute", se pose la question du mode de financement de ces coûteuses infrastructures. Exemple avec un projet de section de l'autoroute A51 prévue pour relier Grenoble à Sisteron, avec l'explication du financement de ce type de projet. Interviews de Gérard Leras, agriculteur et porte-parole des Verts (Isère), de Bernard Ménasseyre, président de la 7ème Chambre des la Cour des comptes, et de Patrick Gandil, de la Direction des routes au Ministère de l'équipement.
Ce matin, des manifestants ont distribué des tracts aux péages de Saint-Isidore, Villeneuve-Loubet, Cagnes-sur-Mer et Antibes (Alpes Maritimes) réclamant la gratuité de l'autoroute A8 concédée depuis quarante ans à l'entreprise ESCOTA au lieu des trente années initiales. Témoignages d'automobilistes et interviews de Christian Razeau, association Quartiers de Nice, et de Hubert Maillant, directeur général de la société ESCOTA.
Cinq Sociétés d'économie mixte contrôlées par l'Etat gèrent la majeure partie du réseau autoroutier français et ont pour obligation de réinvestir leurs éventuels bénéfices dans la construction de nouvelles infrastructures. A la différence des cinq société privées qui gèrent le reste du réseau. Interview de Henri Cyna, directeur général de Cofiroute.
Enquête sur les autoroutes, de la place de l'Etat et du ministère des transports au rôle des entreprises concessionnaires. La prise en charge des coûts de construction et d'exploitation de ces infrastructures est évoquée, avec la référence à la loi votée en 1955 et celle de 1970 instituant les péages autoroutiers. Interview de M. Germain, directeur général de la SAPRR, qui explique les grands chantiers (terrassement, chaussées...).
Enquête sur les autoroutes, avec la place occupée par l'Etat et par le ministère des transports, ainsi que par les entreprises concessionnaires. Interviews de Henri Cyna, directeur général de Cofiroute, qui renvoie la responsabilité des péages aux gouvernements qui ont défini le modèle autoroutier français ; il souligne également le budget que cela représenterait pour l'Etat s'il gérait en direct ces infrastructures. M. Germain, directeur général de la SAPRR, explique le rôle et l'importance du péage qui va permettre aux sociétés d'autoroutes principalement de rembourser la dette financière et bancaire auprès des investiseurs et pour le reste, de financer l'exploitation du réseau routier.
Est lancée officiellement ce jour la procédure de privatisation des 3 principales sociétés d'autoroutes. L'Etat s'offre ainsi une rentrée d'argent estimée à 11 milliards d'euros. Mais des questions se posent et notamment, pour les usagers, celle bien sûr des conséquences sur les prix des péages déjà considérés comme beaucoup trop élevés. Commentaire sur images factuelles, micro-trottoir d'automobilistes et interviews Thierry BRETON (ministre de l'Economie et des Finances) et Michel SAVY (professeur à l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées).