Comment est perçu le Front National ? Parti de droite national pour les uns, extrême pour les autres. Ici de nombreux témoignages d’élus, de militants, mais également de personnes non engagées en politique qui expriment leurs avis sur ce parti.
Perception du Front National
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A l'occasion du résultat des élections cantonales, Brice TEINTURIER, directeur général délégué de l'institut de sondage IPSOS-France, analyse en plateau les raisons de la percée du Front national et notamment le changement de perception de ce parti au sein de la population, depuis l'arrivée de Marine LE PEN à la tête du mouvement.
Réunion à Lille du Front national, parti récent. Maître Delaval : "Nous voulons nous faire connaître à la population et faire connaître notre programme... Nous sommes assurés certainement d'un succès à longue échéance..."
Le 15ème congrès du Front national à Lyon a vu cette année affluer la presse internationale. En effet, pour les journalistes étrangers, c'est avant tout le phénomène Marine Le Pen qui intrigue, et sa trajectoire vers la prochaine élection présidentielle en 2017. Interviews Anne-Christine Heckmann (correspondante ARD-radio), Kleis Jager (journaliste hollandais, quotidien Trouw), Alberto Mattioli (journaliste italien, La Stampa), et Takayuki Katsuki (correspondant NHK Japon).
L'ex-Front national devenu officiellement le Rassemblement national réunissait ses troupes à Metz où Sébastien Chenu, député RN du Nord, a évoqué ce changement de nom et l'avenir qui en découle. Interview du député.
Accord entre le Front national de Marine Le Pen, qualifiée pour le second tour de la Présidentielle, et Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan qui a souhaité apporter son soutien à la candidate du FN. A la clé pour le président de Debout la France, une place de Premier ministre en cas de victoire. Conférence de presse et déclarations des deux intéressés.
Point sur les manifestations anti-Front national dans plusieurs grandes villes françaises suite aux résultats du premier tour de l'élection présidentielle 2002. Illustrations à Poitiers, Caen, Lyon, Paris, et micro-trottoir de manifestants.
Marine Le Pen, par sa stratégie électorale de "dédiabolisation" du Front national, a su élargir le cercle de ses électeurs. Enquête sur le nouvel électorat séduit par la candidate du FN. Interviews de Florian Faustin-Leybach (électeur FN), Pascal Perrineau (directeur du CEVIPOF), et Edouard Martin (délégué syndical CFDT chez Arcelor-Mittal en Moselle).
La présidente du Front national, Marine Le Pen, qualifiée pour le second tour de l'élection présidentielle face à Emmanuel Macron, repart sur le terrain pour la campagne d'entre-deux-tours, et se présente comme la candidate du peuple pour convaincre un électorat plus large. Interview de l'intéressée et micro-trottoir d'électeurs, partisans et opposants du FN.
Marine Le Pen poursuit l'entreprise de "dédiabolisation" du Front national, la présidente du parti a écrit une lettre à tous les préfets de France pour expliciter son projet. Explications et réactions du ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, du président de l'association du Corps préfectoral français, Daniel Canepa, et de la vice-présidente du Front national chargée des affaires sociales, Marie Christine Arnautu.
C'est la fin d'une histoire, le Front national n'existe plus, le parti de Marine Le Pen s'appelle désormais Rassemblement national. Une décision visant à changer encore plus l'image de ce mouvement à travers cette nouvelle appellation et couper définitivement les ponts avec l'ancien parti du fondateur, Jean-Marie Le Pen, qui d'ailleurs fustige ce changement de nom. Explications et extraits du discours de la présidente du parti, Marine Le Pen.
Dans une interview anonyme au téléphone, une femme française dénonce la présence des immigrés dans la société, et les conséquences néfastes qui en résultent selon elle.
Un électeur de Jean-Marie Le Pen témoigne anonymement sur les raisons de son vote : "Les immigrés nous supplantent, ils seront majoritaires... Et en plus, si un jour ils votent, ils voteront toujours pour l'intérêt de leur pays avant celui de la France, même s'ils sont naturalisés... C'est évident... "
Les jeunes sont de plus en plus enclins à voter Front national. Certains analysent ce vote comme une contestation, en réponse au malaise politique ambiant et aux déceptions des partis politiques dits traditionnels, d'autres au contraire considèrent que c'est un vrai vote d'adhésion, notamment du fait du changement d'image du parti. Exemples avec Thomas Laval et Antoine Chudzik, jeunes militants FN à Sciences Po, Aymeric Merlaud, conseiller régional FN des Pays-de-Loire, et Aykel Garbaa, conseiller régional PS des Pays-de-Loire.
A Lyon, une manifestation a été organisée par les opposants au Front national et à un meeting qui devait se tenir dans la ville. Cela a entraîné une contre-manifestation des partisans de Jean-Marie Le Pen. Réactions de pro et d'anti...
Une électrice de gauche regrette son vote pour le Front national : "Je ne revoterai pas à droite, malgré ce qu'on vit en ce moment... Ca a été une erreur de ma part de voter Le Pen... J'y connais rien en politique, mais je préfère rester à gauche que dans les extrêmes... J'ai lu que Le Pen était un fasciste, un raciste... On ne va pas avoir un nouvel Hitler..."
Suite au résultat du 1er tour de l'élection législative partielle dans le Morbihan où Jean-Marie Le Pen (Front national) rafle 51 % des voix dans sa commune natale, la Trinité-sur-Mer, micro-trottoir des habitants sur l'homme politique : "Il n'est ni fasciste, ni raciste, il exprime juste tout haut ce que beaucoup de Français pensent tout bas... Il défend des vraies valeurs, comme la famille..."
A l'occasion d'une fête du Front national dans l'Oise, Jean-Marie Le Pen, président du mouvement, répond aux étiquettes données à son parti, notamment celui d'être un parti d'extrême droite et raciste : "Ni notre programme, ni nos méthodes ne sont extrémistes... C'est le parti communiste en France qui donne les étiquettes et elles sont bien collantes... Nous défendons les intérêts des Français d'abord..."
En déplacement à Nantes dans le cadre de son tour de France entamé avec son association "Génération Le Pen", Marine Le Pen parle "de désenclavement du Front national", "Il faut que le Front national se présente comme un parti à vocation gouvernementale."