Malgré la loi promulguée le 18 janvier dernier, les femmes se heurtent encore à un refus des hôpitaux de pratiquer l'avortement. Face à cette situation, le MLAC a décidé d'occuper l'hôpital Cochin à Paris afin de démontrer que l'avortement à l'hôpital était un droit pour les femmes et qu'il ne nécessitait que très peu de moyens. Monique Antoine, la présidente du MLAC, s'est exprimée à ce sujet.
La loi sur l'Interruption Volontaire de Grossesse a été difficilement respectée au mois d'août en Ile de France. Le manque d'effectif qui touche les centres hospitaliers oblige les services à réduire leurs activités. Les patientes se voient dirigées vers les cliniques privées. Le mois d'août est particulièrement révélateur.
Depuis 40 ans l'IVG est légale en France mais de moins en moins d'hôpitaux la font. Cela entraine une saturation des services dans les hôpitaux qui la pratiquent. Le Planning Familial vient de réaliser un rapport très alarmant sur la situation.
Reportage consacré à l'état des lieux sur la question de l'IVG en France commandée par la ministre de la Santé Agnès Buzyn. Cela fait suite à la polémique sur la clause de conscience invoquée par certains médecins refusant de pratiquer l'IVG. Rappel du droit à l'avortement, et de la clause de conscience, qu'un groupe de sénateurs socialistes essaye de faire retirer, soutenu par une pétition nationale.
Depuis la loi Veil, il y a 39 ans, l'avortement est un droit en France. Mais il devient de plus en plus difficile d'y avoir recours. Certains médecins refusent de la pratiquer comme le leur permet la clause de conscience. De plus, l'IVG ne rapporte rien à l'hôpital, or, dans la logique actuelle, même dans les hôpitaux publics, la rentabilité prime. Les Françaises se tournent donc vers l'étranger.
De nombreux hôpitaux de l'Assistance Publique ne pratiquent pas l'IVG. Pourtant, ils en ont l'obligation par la loi Veil depuis 1975 mais il n'y a aucune sanctions.Les femmes sont donc obligée de s'adresser à des cliniques privées.
Ce matin, un commando anti-IVG de vingt personnes à investi le centre d'orthogénie de L'Hôtel-Dieu de Lyon et s'est enchaîné dans le bloc opératoire. Les manifestants se présentent comme des chrétiens de toutes confessions qui considèrent l'avortement comme un crime.