Dans la cour des Invalides à Paris, François MITTERRAND, ministre des anciens combattants et le général KOENIG ont salué les cendres de ceux qui tombèrent, il y a 6 ans, à Bir Hakeim. Les Généraux KOENIG, de LARMINAT, et Monsieur MITTERRAND, ministre des Anciens combattants ont salué les dépouilles, puis les familles des disparus, très émues, se sont recueillies devant les cercueils.
Monsieur René BOUSQUET, Secrétaire Général de la Police d'Etat passe en revue le Groupe urbain de la Police, auquel s'est joint le Groupe mobile de Réserve.
Déclaration d'Eugène DELONCLE, président du Comité central de la Légion des volontaires français contre le bolchévisme, lors de la première réunion de la LVF au Vélodrome d'Hiver (Paris 15e). Il appelle aux armes "contre le bolchévisme ennemi de l'Europe"et "pour la révolution nationale française" entre autres.
Rappel de l'affaire L'Oréal dans laquelle l'homme d'affaires Jean FRYDMAN dépose plainte pour faux, usage de faux et discrimination raciale. Il accuse Jean Corrèze, PDG de la filiale américaine, d'être responsable de son éviction, d'avoir fait partie de la Cagoule, d'avoir combattu dans la LVF aux côtés des Allemands durant la Seconde Guerre Mondiale et d'avoir protégé des nazis après la guerre.
A l'occasion du deuxième anniversaire de la création de la Légion Française des Combattants, une cérémonie est organisée à Clermont Ferrand.Trente mille légionnaires participent aux cérémonie qui ont lieu en présence du Maréchal Pétin, chef de l'état, de Pierre Laval, chef du gouvernement, de René Bousquet, secrétaire général à la police. Document muet.
Le maréchal PETAIN a rendu visite à la ville de Lyon, le 6 Juin 1944. PETAIN saluant, debout dans sa voiture découverte, traversant des rues pleines de monde jusqu'à l'hôtel de ville, place des Terreaux. Accueilli par des religieuses, le maréchal PETAIN, accompagné par le docteur André BERTRAND, maire de Lyon, visite les blessés du récent bombardement de Lyon, à l'Hopital de Grange Blanche.
Gaston SAUREL évoque sa rencontre en 1943 avec François Mitterrand dont le nom de résistant était François Morland : "Il avait à ce moment là un long passé de resistance ";
Jacques CORREZE est décédé des suites d'un cancer du pancréas, quelques heures après avoir remis sa démission à L'Oréal dont dirigeait la filiale américaine. Cet ancien cagoulard et collaborationniste était accusé d'antisémitisme, il aurait participé à la saisie des biens juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale et évincé Jean FRYDMAN de son poste. Interviews de Jacques CORREZE, quelques jours avant sa mort, et de Jean FRYDMAN par téléphone.
L'écrivain et philosophe Raymond ABELLIO raconte sa rencontre avec Eugène Deloncle, l'un des fondateurs de la Cagoule (Osarn), avec qui il dirigera le Mouvement social révolutionnaire (MSR), parti d'inspiration fasciste fondé par Deloncle et Schueller en 1940.
Georges BEAUCHAMP évoque le François Mitterrand de la Résistance et la création du MNPGD (Mouvement national des prisonniers de guerre et déportés) avec également Philippe Dechartre et André André Bettencourt. Interrogé sur l'action politique de François Mitterrand après la guerre, Georges BEAUCHAMP explique qu'il y avait une nécessité à créer une nouvelle élite après la collaboration et que "François Mitterrand a senti un encouragement à s'intégrer dans un dispositif à vocation politique".
Débat à l'Assemblée nationale sur la réhabilitation des généraux putschistes de la guerre d'Algérie. Le gouvernement par l'intermédiaire de Pierre MAUROY engage sa responsabilité en utilisant la procédure 49.3 de la Constitution. Le premier ministre s'adresse aux députés "20 ans ont passé... Un peuple est toujours plus fort quand il surmonte ses divisions... nous sommes là pour réconcilier et rassembler... "
Alain DECAUX revient sur l'origine de "la cagoule", organisation secrète d'extrême droite, originellement nommée Organisation secrète d'action révolutionnaire nationale (OSARN). C'est Maurice Pujo qui en parlant de cette organisation fondée par des dissidents de l'Action française dira "est-ce que tous ces gens ne conspirent pas affublés d'une cagoule". Photographies des principaux organisateurs : Eugène DELONCLE, Jean FILLIOL, le général DUSEIGNEUR, le colonel GROUSSARD, le docteur Henri MARTIN et le professeur VAUDREMER.
Débat à l'Assemblée nationale sur la réhabilitation des généraux putschistes de la guerre d'Algérie.Allant contre l'opinion des députés socialistes, le gouvernement par l'intermédiaire de P. MAUROY utilise la procédure 49 alinéa 3 de la Constitution.Intervention du Guy DUCOLONE du PCF "Si nous réintégrons aujourd'hui ces généraux, il sera demain plus difficile de faire dresser notre peuple contre d'autres éléments factieux". Pierre de BENOUVILLE, RPR approuve le gouvernement " les généraux même s'ils se sont trompés l'on fait généreusement". Alain MADELIN sur l'utilisation de l'article 49.3 "Le gouvernement choisit de pratiquer ce que François Mitterrand appelait hier le vol de démocratie"
L'avocat Serge Klarsfeld dépose une plainte contre René Bousquet - préfet de Champagne durant la Seconde Guerre Mondiale -pour complicité de crime contre l'humanité. Dans une interview il parle de l'implication de René Bousquet dans les déportations de juifs, raison qui l'a amené à déposer cette plainte. Il évoque notamment un télégramme envoyé par le préfet Bousquet qui interdisait aux parents juifs déportés de laisser leurs enfants en zone libre.
Séance de travail entre le maréchal Pétain et Pierre Laval. Le chef du gouvernement monte l'escalier jusqu'au bureau du maréchal Pétain, lui serre la main et ils échangent des propos assis côte à côte au cours de cette "conférence quotidienne" (d'après le commentaire).
A Fribourg, zone d'occupation française, le ministre des Anciens combattants François MITTERRAND est venu ouvrir le congrès des déportés de la Résistance. Commentaire sur des images de François MITTERRAND saluant le drapeau puis prononçant un discours.
Arrivée à Paris de Reinhard HEYDRICH, Général des SS, chef de la sûreté, chargé par le chef des SS et de la police allemande, Heinrich HIMMLER, d'installer dans ses fonctions monsieur Karl OBERG, général des SS et de la police en territoirs occupés. Le Général HEYDRICH reçoit à Paris René BOUSQUET, secrétaire général à la Police, et Georges HILAIRE, Secrétaire général à l'Administration. Il a également pris contact avec Louis DARQUIER de PELLEPOIX, Commissaire général aux questions juives, ainsi qu'avec Fernand de BRINON.