Depuis longtemps, la question de l’avortement ne fait plus vraiment débat dans la société française, mais on oublie parfois qu’il n’en a pas toujours été ainsi, loin de là ! La preuve en images avec Jean Royer, Jean-Marie Le Pen ou Philippe de Villiers, et dans le camp opposé, Jean-Pierre Chevènement ou Arlette Laguiller…
Avortement : les politiques
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Jean Marie LE PEN, candidat déclaré à la présidentielle, répond à la question de l'attitude à avoir vis-à-vis de l'avortement : "je suis chrétien, donc je suis par principe contre l'avortement. Je suis le fils spirituel de la civilisation romaine qui avait découvert, avant la venue de Jésus sur la terre, le principe "Infans conceptus pro nato habetur", qu'il traduit par : "l'enfant conçu est réputé né chaque fois qu'il y va de son intérêt". Il propose ensuite la création d'un ministère des droits de l'enfant. Il condamne l'avortement sur le plan moral, mais estime qu'il faut étudier la question sur le plan de la législation, afin que les femmes qui renoncent à l'avortement puissent élever leur enfant ou le faire adopter...
Avant l'ouverture de la session parlementaire qui débattra du projet de loi du gouvernement sur l'avortement, Jean-Pierre CHEVENEMENT, député Socialiste de Belfort, expose la position du PS sur la question.
Philippe de VILLIERS répond à Albert DU ROY concernant la question de l'avortement. Il affirme être "contre l'avortement" et explique pourquoi. Selon lui, "l'enfant est un sujet de droit imprescriptible". Il ne veut pas parler de la législation au sujet de l'avortement, mais souhaite "une grande politique de la famille" et des solutions alternatives.
Lors d'une conférence de presse à Paris, durant laquelle était présentée une déclaration signée par 12000 maires et conseillers généraux opposés à l'actuel projet de loi sur l'avortement. Pierre BAS, député de Paris et président de la réunion, déclare que "la solution n'est pas le permis légal de tuer". Selon lui, il faut en revanche que l'Etat aide les femmes en difficulté.
Lors d'un meeting, Arlette LAGUILLER, jeune candidate de "Lutte Ouvrière", fait campagne sur la situation des femmes et parle au nom de celles qui s'indignent "parce qu'une assemblée d'hommes prétend s'arroger le droit de décider pour elles si elles peuvent ou pas avoir le droit d'interrompre une grossesse non désirée".