Après des jours de combats aériens et de bombardements, les Britanniques ont débarqué aux Malouines, à Port San Carlos (80 km de la "capitale" Port Stanley) afin de commencer une nouvelle phase de la reconquête par voie terrestre... Images de soldats dans les barges de débarquement, puis creusant des tranchées dans l'intérieur des terres.
Départ des porte-avions britanniques "L'invincible" et "Hermes", salués par la foule à Portsmouth, en route pour les Malouines, archipel de l'Atlantique Sud envahi par l'Argentine. Et images du ministre des Affaires étrangères, lord Peter Carington, qui vient de donner sa démission, considéré comme en partie responsable du manque de prévoyance et d'alerte du gouvernement britannique face à cette invasion...
A Londres, une parade de la victoire a été organisée en présence du Premier ministre Margaret Thatcher et d'une foule immense, pour célébrer les héros des Falklands, vainqueurs de la guerre contre l'Argentine, après la reconquête victorieuse de cet archipel du bout du monde, dans l'Atlantique Sud. Images de la parade militaire et extrait du discours du Premier ministre : "L'esprit de l'Atlantique Sud a été l'esprit de la Grande-Bretagne dans ce qu'elle a de meilleur... On a dit que le patriotisme britannique a été retrouvé mais en fait, il n'avait jamais vraiment disparu..."
Une foule britannique en liesse est venue accueillir ses héros de retour des Malouines, après la reconquête de l'archipel du bout du monde envahi deux mois auparavant par les troupes argentines. Images noir et blanc militaires d'un missile anglais qui cherche puis touche un avion argentin, la frégate "Ardent" touchée, en feu, et l'arrivée à Southampton du paquebot Queen Elizabeth II rapatriant les blessés et rescapés, accueillis sur le quai par une foule patriote.
Premières images de la situation aux Malouines, quelques jours après l'invasion par l'armée argentine : blindé et soldats argentins dans la rue à Port Stanley, la "capitale", et piétons britanniques (dont un faisant apparemment un geste de résistance à la caméra...).
Alors que les bombardements ont déjà commencé depuis plusieurs jours, et que les tentatives diplomatiques de la dernière chance semblent dans l'impasse, pour éviter un débarquement et une guerre au sol, les troupes argentines, retranchées dans Port Stanley, attendent les Britanniques...
En duplex de Londres, Bernard Rapp évoque la situation aux Malouines, archipel de l'Atlantique Sud, au large de l'Argentine, que l'armée argentine vient d'envahir. Illustrations par des images du porte-avions britannique "L'Invincible" à quai, et Unes de journaux, dont un titrant "C'est la guerre !"
Guerre des Malouines (2/2) : Après la capitulation argentine (14 juin1982), rétrospective des événements depuis le débarquement des troupes britanniques sur cet archipel de l'Atlantique Sud afin de le reconquérir jusqu'à la victoire finale, 2 mois et demi après l'invasion surprise des Argentins...
Après l'échec des négociations diplomatiques entre l'Argentine et la Grande-Bretagne, les hostilités sur le terrain ont commencé dans la nuit avec le bombardement de l'aéroport de Port Stanley, la "capitale" des Malouines, par l'aviation britannique... Les bombardiers Vulcan et les avions de chasse (à décollage et atterrissage vertical) Sea Harrier sont entrés en action... La guerre a débuté... Illustrations en infographie et images.
Guerre des Malouines (1/2) : Après la capitulation argentine (14 juin 1982), rétrospective des événements depuis l'invasion surprise de cet archipel britannique de l'Atlantique Sud par les Argentins, jusqu'au débarquement des troupes anglaises venues le reconquérir...
A Portsmouth, dans le sud de l'Angleterre, Margaret Ashton, une épouse de marin parti combattre aux Malouines, témoigne de son état d'esprit, un mélange d'inquiétude pour son mari mais aussi de patriotisme envers son pays : "Bien sûr, nous sommes inquiètes pour nos maris, mais les Malouines valent une guerre ! Jamais aucun dictateur ne nous mettra dehors... Nous ne sommes pas la petite nation que certains prétendent..."
Jean-Luc Godard est l'invité du journal télévisé Midi 2 en direct du Festival de Cannes : il commente l'actualité et notamment le traitement fait par la télévision de la guerre aux Malouines. Le cinéaste avoue qu'il ne sait pas du tout ce qu'il se passe aux Malouines, Philippe Labro confirme que lui aussi a très peu d'informations sur ce conflit car c'est la guerre la moins filmée au monde. Le réalisateur lui demande alors d'être sincère et lui conseille de déclarer "Moi, chef d'Antenne 2, je ne sais pas ce qu'il se passe aux Malouines..." (ce qu'il finit par faire, agacé...).