Ces Européens nés en Algérie pendant la colonisation ont dû s’exiler en France pour leur grande majorité après l’indépendance du pays et la fin de la guerre en juillet 1962. Certains sont très nostalgiques de la vie dans leur pays de naissance, quand d’autres tentent de tout oublier.
Paroles de pied-noirs
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Un Français rapatrié d'Algérie a refait le voyage vers sa terre d'enfance. Il y rencontre un ami d'enfance avec qui il évoque des souvenirs : "On était tous ensemble, on était bien ... On aimait le football, on supportait la même équipe...".
A la question de savoir si il reste à Oran après les derniers évènements dramatiques, Mr BALZA, commerçant, répond : "Je reste parce que je suis né ici, ma mère est née ici. Mes grands-parents sont arrivés ici il y a plus de 30 ans ... J'ai toujours vécu au milieu des Arabes, sans qu'il y ait besoin d'une république algérienne. Moi, les Arabes, je les ai toujours considérés comme des égaux ...".
Mr NARDI, ouvrier mécanicien à Arles, est un rapatrié d'Algérie. Il témoigne sur la vie de sa famille à El Halia dans le Constantinois et du massacre perpétré dans le 20 août 1955, dont il est le seul survivant. Mais malgré cela, il a toujours cherché à défendre le pays qu'il considère comme sa patrie, l'Algérie. Il présente sa mère, victime du massacre avec d'autres membres de sa famille, comme une femme estimée par la population, elle qui était "accoucheuse bénévole"...
40 ans après le massacre de la rue d'Isly à Alger le 26 mars 1962, des membres la communauté Pied-noire de Nice témoignent du massacre à l'occasion d'une commémoration en mémoire des victimes.
C'est l'un des 'épisodes les plus sanglants de la guerre d'Algérie, intervenu après la signature des accords d'Evian. Aprés 8 ans de guerre, le 5 Juillet 1962 (jour de l'indépendance de l'Algérie), entre 2000 et 3 000 personnes sont mortes ou ont disparu dans les rues d'Oran. L'armée Française n'est pas intervenue. 40 ans après, la communauté pied-noire se souvient... Témoignages : Paul JOURDE, rescapé, qui n'a jamais su ce qu'un de ses parents était devenu // Geneviève DE TERNANT, écrivaine et porte-parole d'un collectif de familles de victimes qui s'est porté partie civile contre le gouvernement français.