On les appelle "estaminets", "cafés", "bars" ou "bistrots". On s'y amuse, on s'y informe, on s'y engueule et on y boit, pas toujours avec modération. Ces lieux en voie de disparition sont l'âme de la France, un des derniers temples du lien social.
Culture des bars en France
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Selon un sondage, seulement 20% de la population du Sud-Ouest fréquente régulièrement les débits de boissons. Les usagers de ces établissements expliquent que pour eux ce sont des lieux de rencontre. Toutes les catégories sociales sont représentées, mais pas toutes les classes d'âge...
Reportage dans un café d'Alfortville : "le Bar des amis". Gabriel LAFON considère le café comme sa deuxième maison, il y passe les 3/4 de son temps, c'est à cause de cela que sa femme l'a quitté.
Saint Amand les Eaux, une petite ville d'eau où il fait bon vivre, a la particularité d'avoir un saint patron des ivrognes. Dans un café de la ville, rencontre avec deux gros buveurs de vin rouge, avec la patronne et avec un jeune homme qui évoque une "cuite" prise lorsqu'il était légionnaire.
Près de Steenvoorde dans les Flandres, au bord d'une route, se trouve un estaminet datant de 1830. A gauche de la route, la France, à droite de la route, la Belgique. Clients et patron évoquent la bonne ambiance des lieux, où l'on peut jouer aux jeux traditionnels comme aux échasses par exemple, aux cartes, discuter, apprendre à se connaître...
A l'Obazine bar, Claude Sarre a rencontré Alain GALAN, écrivain et journaliste à Brive, amoureux des bistroquets, véritables institutions de villages. Il évoque le problème de l'alcoolisme. Un habitué d'un certain âge explique qu'il vient tous les jours au bar pour échapper à la solitude. La patronne évoque les habitudes de ses clients et l'absence de distraction pour les jeunes du coin.
Reportage dans un bar en Bretagne, une région très touchée par l'alcoolisme. La fréquentation du lieu est la seule distraction pour les jeunes. L'un d'eux évoque sa consommation d'alcool mais explique que cela ne l'empêche pas d'assumer ses obligations professionnelles le lendemain.
Saint Etienne fut longtemps la capitale française du bistrot. C'est encore la capitale régionale avec une concentration de cafés de 1 pour 250 habitants. Microtrottoir d'habitués dans l'un de ces établissements. Au comptoir du bar, quelques hommes expliquent pourquoi il viennent ici, plusieurs fois par jour. Autour d'une table dans la salle, trois femmes disent apprécier les patrons, le garçon de café, la clientèle, le vin, le Martini et les jus de citron...