La traditionnelle chasse à la baleine a gagné en efficacité avec les nouveaux outils. Au Canada, au large des côtes de la Colombie Britannique, on capture une baleine. Elle est repérée par le radar d'un navire de la flotte baleinière canadienne et est ramenée au port pour en récupérer la graisse, la chair et les os. Images de la baleine harponnée, trainée dans l'eau et échouée au port, là où des hommes la découpent. Des images des pêcheurs, du pointeur en action.
Dans l'archipel danois des Feroe, a lieu chaque année le massacre collectif de baleines rares pour la consommation. Les animaux sont dirigés dans une anse où ils se retrouvent piégés et tués à coup de couteaux, de crochets de boucher... Certains des animaux ne seront au final même pas dépecés et les corps seront laissés dans l'eau. Les images du massacre alternent avec les manifestations à Londres contre la chasse à la baleine, des produits de pêche en provenance de ces iles boycottés, et l'interview d'Ivo SMITH de l'agence Investigation Environnement.
En 1978 au large de l'île de Madère, des pêcheurs pratiquent la chasse à la baleine en barque. Après avoir harponné plusieurs fois l'animal et l'avoir épuisé, c'est le moment de la mise à mort : ils perforent les poumons de la baleine à coup de lance. C'est une lente agonie.
Au Japon la chasse à la baleine est considérée par certains comme une tradition, une culture. Pour d'autres, comme Tetsuro Shogi, l'armateur baleinier et propriétaire de l'usine c'est une activité lucrative. Enfin pour les ouvriers, l'usine leur paye un salaire en partie en argent et en partie en nature. Un ouvrier s'énerve contre les anti-chasse à la baleine : "Ca nourrit la baleine, ca fait vivre, pensez-y".
En 1978 à Madère, dans un village de pêcheurs pratiquant la chasse à la baleine, dépeçage de baleines dont plusieurs portent des baleineaux, sortis des entrailles au crochet par les pêcheurs et jetés.
Les islandais pêchent la baleine en été. Une fois ramenée au port la baleine doit être dépecée très vite. Rien n'est perdu, ça représente environ 2 millions de francs. Une part est faite pour la nourriture animale, les os pour des engrais et la graisse finit en margaine ou explosif.
Au Japon, dépeçage d'une baleine. Les ouvriers débitent les quartiers de viande en morceaux plus petits. Tetsuro SHOGI, propriétaire de l'usine et armateur baleinier, explique que le dépeçage attire les touristes, notamment en raison de la polémique sur la chasse à la baleine. Des écoliers assistent à l'opération.