Bidonville dans les années 60, le quartier du Bois-L'Abbé de Champigny-sur-Marne est devenu une cité HLM au climat d'insécurité persistant malgré les multiples projets de réhabilitation comme la création d'une zone franche dans les années 90.
Champigny-sur-Marne: le Bois l'Abbé
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L'actualité montre souvent le mauvais visage des cités... Eh bien, pour rompre avec ce cliché, voici l'initiative de jeunes d'un quartier sensible... Ils ont entre 10 et 14 ans... ils ne partent pas en vacances... et du coup, pour être utiles, ils ont décidé de donner l'exemple en nettoyant, au sens propre, devant leur porte... Reportage dans la cité de Bois-l'Abbé à Champigny-sur Marne, dans le Val de Marne... Yohan Malka, Marie Kro
Le problème du logement, illustré par l'exemple du bidonville de Champigny. Images du bidonville de Champigny avec des boites aux lettres fixées de guingois et des enfants misérables et sales en alternance avec le témoignage d'une femme portugaise en compagnie de sa fille assurant la traduction.
En 1971, une habitante du quartier de Bois l'Abbé à Champigny sur Marne témoigne des avantages et des inconvénients de ce grand ensemble sorti de terre récemment. Elle apprécie le confort de son appartement, surtout pour ses enfants, mais se plaint de la monotonie de sa vie, et regrette Paris.
Le commissariat du Bois L'Abbé de Champigny sur Marne a été attaqué au cocktail Molotov et c'est le 2ème attaque en deux jours. 9 jeunes ont déjà été placé en garde à vue. Parallèlement une nouvelle brigade de police s'est installée dans le quartier.
Depuis le 1er janvier 1997, des zones franches ont été établies dans 44 sites ou quartiers défavorisés. Il s'agit d'y attirer des entrepreneurs afin d'y créer des emplois. Ces entrepreneurs bénéficient d'avantages fiscaux. Reportage à Champigny-sur-Marne où un boulanger vient de s'installer. - Pain cuisant dans un four. - Clients dans la boulangerie. - ITW CARLOS ARAUJO, gérant. - ITW une habitante du quartier. - Plan de l'ancien centre commercial qui est fermé / rideaux baissés sur les vitrines des anciens magasins. - Clients dans la boulangerie. - ITW FATIMA CARDOSO, employée. - ITW FRANCISCO ARAUJO, patron. - Clients dans la boulangerie. - ITW BRIGITTE MAUDUIT, présidente Union des commerçants. - VG Bois L'Abbé.
En 1990, les HLM du quartier de Bois l'Abbé à Champigny sur Marne sont toujours gérés par la ville de Paris. Le maire communiste, Jean-Louis BARGERO, a lancé un référendum pour réclamer la création d'un office géré par sa municipalité et éviter ainsi que toute la population immigrée se retrouve à Champigny. Une habitante de la cité, elle, veut éviter "la racaille".
En 2011, le commissaire principal de Champigny sur Marne, Philippe PEREZ témoigne des attaques répétées que subit le commissariat situé en plein coeur de la cité de Bois l'Abbé. Selon lui, ils ont "pris l'habitude" d'être "précautionneux" face aux agressions quotidiennes.
En 2008, de nombreux chantiers de rénovations urbaines sont à l'arrêt comme à Champigny sur Marne, dans le quartier du Bois l'Abbé. Une rénovation urbaine y est prévue, il faut désenclaver le quartier, restaurer tous les immeubles ou même les reconstruire. Le chantier est de 300 millions d'euros dont 120 devaient être financé par l'ANRU (Agence de Rénovation Urbaine) qui ne donnera finalement que 40 millions. Les habitants du quartier ont décidé de signer une pétition. Témoignage d'habitants vivant à Bois l'Abbé en alternance avec des images d'illustration et les interviews du maire de Champigny, Dominique ADENOT
Dans la nuit du 14 juillet 2001, une voiture de police piégée a explosée devant la commissariat de Champigny sur Marne se situant dans le quartier de Bois l'Abbé. Il n'y a pas eu de victime. Témoignage d'une habitante de la cité qui a entendu la détonation.
Dans le quartier du Bois l'Abbé à Champigny, les commerces et les entreprises n'ont pas droit de cité. 10 000 habitants pour la plupart au chômage où bénéficiant de revenus modestes y sont regroupés. Cette fracture sociale amène la ville de Champigny à poser sa candidature pour une zone franche : les entreprises et les commerces qui s'installeraient dans ce périmètre bénéficieraient pendant cinq ans d'exonération de charges et d'impôts. Un responsable local déplore l'absence totale de commerces. Interveiw de Gilles CARREZ, député du Val de Marne