Reportage. La réforme des lycées et plus précisément l'enseignement de l'histoire géographie que Luc CHATEL, ministre de l'Education Nationale propose de supprimer dans les sections scientifiques suscitent de nombreuses désapprobations, y compris parmi certains représentants de l'UMP. Commentaire sur images factuelles, ponctués des interviews de Pierre MOSCOVICI, député PS George PAU- LANGEVIN, députée PS et de Yves JEGO, député UMP réagissant à cette réforme.
Reportage. Aujourd'hui encore le bac S, bac scientifique, reste dominant. C'est la filière la plus recherchée. Un élève sur deux s'inscrit en S même s'il se destine à tout autre chose. Enquête et explications dans le Nord sur cette prééminence, sur images d'illustration, témoignages de parents d'élève, d'une conseillère d'orientation, palette graphique, d'Amélie FILBIEN, étudiante à la Skema business school, et interview de Bernard DEFORGE, consultant PWC Conseil, ancien professeur de grec et grand défenseur des littéraires.
Reportage consacré aux filières scientifiques privilégiées par les lycéens en vue du baccalauréat, comparé à celles littéraires. Rencontre dans un lycée de Palaiseau. Commentaire sur images factuelles et infographiques en alternance avec les interviews de Marianne SEYDOU, professeur de philosophie, de lycéens, et de Patrice WACH, professeur de mathématiques.
Le chirurgien Jacques Pierre PIRON témoigne être devenu médecin après avoir obtenu un Bac Philo, or maintenant il faut avoir fait Science Ex ou de Maths Elem, ce qu'il regrette car les médecins doivent avoir une connaissance de l'humanité, il ne croit pas que la médecine peut se résoudre avec des équations. En études de médecine, on voit des étudiants pleins d'empathie envers les malades qui feraient d'excellents médecins, mais en raison de mauvais résultats en physique, ils sont collés, or la psychologie, c'est le B.A.B.A. du métier.
Le milieu des entreprises reconnait de plus en plus les qualités des littéraires et de la culture générale. Entretien avec Jean Louis SCARINGELLA, directeur H.E.C. sur la sélection par les maths, un raisonnement de qualité peut avoir un raisonnement non mathématique. La culture mathématique ne prépare pas à la prise de décisions. Interview d'Alain ETCHEGOYEN, conseil en entreprises
Invité de l'émision "L'heure de vérité", le physicien et Prix Nobel de Physique Pierre Gilles de GENNES est invité à s'exprimer sur la réforme du Bac du ministre de l'éducation jack LANG et notamment sur le nouveau Bac S. Il critique le fait que l'accent mis sur les maths occultent d'autres qualités tout aussi importantes : l'observatin, l'habileté manuelle et le sens pratique, qualités non mises en vedette par une sélection par les Maths. Il critique également les concours des grandes écoles et la manière dont ils y sont préparés dans les classes Prépas
Au lycée comme au lycée Charlemagne à Paris, les élèves sont obligés de faire une 1er S puis d'avoir un Bac C pour pouvoir accéder à certaines écoles de commerce ou grandes écoles. Pour les responsables des Grandes écoles c'est dans cette filière que se trouvent les meilleurs élèves. Témoignage d'un élève, du directeur des études de l'école de commerce ESC, Claude DUSSAUGY : les meilleurs élèves sont dans la filière C , la culture mathématiques est importante, mais ces élèves pourrraient également apprendre d'autres choses dans d'autres filières tout aussi utiles dans les grandes écoles, la section C est donc utilisée comme un outil de sélection. Pour le mathématicien André LICHNEROWICZ du Collège de France on est pas obligée de faire faire des mathématiques à tous les esprits, ce qui est absurde.