La place du nucléaire dans la stratégie énergétique française est un sujet central de la campagne. Tour d’horizon des différentes propositions avancées par les candidats depuis les années 60.
Présidentielles : nucléaire
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Quelle est la place du nucléaire dans le programme des candidats à l'élection présidentielle ? Présentation des propositions sous forme d'infographie : Marine LE PEN, François FILLON, Nicolas DUPONT-AIGNAN, Jacques CHEMINADE, Jean-Luc MELENCHON, Benoît HAMON, Emmanuel MACRON, et Nathalie ARTHAUD.
Un an après la catastrophe de Fukushima au Japon, des citoyens français opposés au nucléaire ont formé plusieurs chaines humaines entre Lyon et Avignon. Parmi les manifestants : Dominique Voynet, José Bové, Eva Joly et Philippe Poutou (candidats à l'élection présidentielle).
Plusieurs manifestations d'opposants au nucléaire, mobilisés contre la construction de nouveaux réacteurs, dont l'EPR à Flamanville, ont eu lieu à Rennes, Lyon, Toulouse, et Lille. Les dizaines de milliers de manifestants entendent ainsi interpeller et faire pression sur les candidats à l'élection présidentielle à ce sujet. Interviews de deux manifestants.
Eclairage sur les programmes d'Emmanuel Macron et de Marine Le Pen, dans l'entre-deux-tours, concernant le nucléaire. Emmanuel MACRON : "Il ne faut pas tout détruire et tourner la page du nucléaire complètement, mais on a besoin de réduire notre dépendance au nucléaire et de développer plus le renouvelable". Marine le PEN, candidate du Front national : "Le plan d'investissement de 50 milliards nécessaires pour la remise à niveau de notre parc nucléaire est une chance majeure pour la revitalisation industrielle des territoires."
En 2007, au cours du débat du second tour de l'élection présidentielle, Ségolène ROYAL et Nicolas SARKOZY se sont affrontés sur la question du nucléaire. Retour sur les quelques erreurs commises concernant la part du nucléaire en France, et le réacteur EPR.
Interview de Stéphane Lhomme, porte parole du réseau "Sortir du nucléaire" à propos des positions de plusieurs des candidats à l'élection présidentielle de 2007 sur le nucléaire. Evocation de Marie George Buffet, candidate pour le PCF, de Ségolène Royal pour le PS, et de la position de la droite en général sur cette question. Il déplore la construction du réacteur de Flamanville.
En 1995, Robert HUE, secrétaire général du PCF et candidat à l'élection présidentielle, en campagne, va visiter la centrale nucléaire de Tricastin (Drôme) et réaffirme que son parti est favorable au nucléaire civil.
Récapitulatif des programmes de différents candidats sur la question du nucléaire : Nicolas SARKOZY, Jacques CHEMINADE, Marine LE PEN, François BAYROU, François HOLLANDE, Eva JOLY, Jean-Luc MÉLENCHON, et Nicolas DUPONT-AIGNAN. Plus particulièrement sur la plus vieille centrale de France, celle de Fessenheim, en Alsace, avec 5 candidats sur 10 qui réclament sa fermeture (F. Hollande - E. Joly - JL. Mélenchon - P. Poutou - N. Dupont Aignan), 4 ne le souhaitent pas dans l'immédiat (N. Sarkozy - J. Cheminade - M. Le Pen - F. Bayrou), et 1 ne se positionne pas (N. Arthaud).
A Fessenheim, dans le Haut-Rhin, les habitants et le maire défendent la présence de la centrale nucléaire pourvoyeuse d'emplois. Leur vote au premier tour de l'élection présidentielle de 2007 ne s'est pas porté sur la candidate écologiste Dominique Voynet. Au second tour, leur choix pourrait dépendre de la position des candidats Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy au sujet du maintien de cette centrale en fonctionnement depuis trente ans. Les écologistes défendent une autre voie pour maintenir les emplois. Réactions de deux habitantes de Fessenheim, interviews d'Alain Foechterlé, maire de Fessenheim, et de Nicole Roelens, présidente de l'association "Stop Fessenheim".
Sur la question du nucléaire, le candidat du Front de Gauche, Jean-Luc MÉLENCHON, assure ne vouloir régler aucun conflit avec les autres candidats. Il souhaite un référendum sur la question du nucléaire et clame "Gloire au peuple ! Place au peuple !".
Lors de sa campagne électorale pour l'élection présidentielle de 1995, Dominique VOYNET, candidate écologiste pour Les Verts, se rend à la Hague (Manche). Aux abords de l'usine COGEMA de retraitement des déchets nucléaires, elle rappelle sa volonté de sortir du nucléaire et de préparer l'avenir énergétique de la France en développant les énergies renouvelables qui sont aussi créatrices d'emploi.
Au cours d'un meeting qu'il tenait à Rennes dans le cadre de la campagne électorale pour les élections présidentielles, le candidat François MITTERRAND a précisé qu'il entendait terminer les centrales nucléaires déjà en construction mais que le projet de la centrale de Plogoff, en Bretagne, ne verrait pas le jour.
En 1965, le général Charles DE GAULLE, dans son discours de campagne électorale pour l'élection présidentielle, énumère les avantages qu'il trouve à l'énergie nucléaire pour la France : elle dote le pays d'une arme de dissuation peu coûteuse et moderne et elle est nécessaire aux progrès de la recherche.
Durant un meeting à Dax pour la campagne électorale présidentielle, le président Valéry GISCARD D'ESTAING justifie le projet de construction en France de quarante-cinq centrales nucléaires par les nécessités de l'indépendance énergétique.
En 1965, François Mitterrand, candidat à l'élection présidentielle interrogé sur son programme évoque son opposition à la politique nucléaire de Charles De Gaulle, son opposant principal. Il s'oppose à la course à l 'armement atomique : "Nous à gauche, républicains de progrès nous nous y refusons". S'il est élu il déposera à l'ONU un plan de non dissémination des forces nucléaires et d'arrêt des expériences nucléaires qui polluent et sont mauvaises pour la santé de l'humanité.