De Jean-Luc Mélenchon à Jacques Duclos, en passant par Eva Joly, les accents ont été assumés, imités voir raillés par les politiques. Florilège des meilleurs accents. Sélection de ceux qui ont le plus fait parler d’eux.
Accents et politique
Message d'information
mediaclip est actuellement optimisée pour une résolution minimum d’écran de 1280*756.
Les versions mobile et responsive du site sont en cours d’optimisation.
Trois mois avant le XIXème Congrès du Parti communiste français, Jacques DUCLOS (sénateur communiste et ex-Secrétaire général du PC) est interviewé à l'issue d'une réunion préparatoire. Il explique les positions de son parti.
Lors des questions au gouvernement, le député alsacien du Bas-Rhin Bruno STUDER, de La République en marche, a imité l'accent alsacien pour poser sa question. Cela n'a pas plu à tout le monde en Alsace, même si certains considèrent la chose comme une réponse à Jean-Luc MELENCHON qui s'était moqué quelques jours auparavant de l'accent toulousain d'une journaliste qui lui posait une question dérangeante...
Au lendemain des perquisitions menées contre son domicile et le siège de son parti, La France insoumise, alors qu'il était questionné sur ces faits dans les couloirs de l'Assemblée nationale, Jean-Luc MELENCHON n'a pas hésité, devant les caméras et les micros, à imiter l'accent d'une journaliste toulousaine qui lui posait une question dérangeante (...) plutôt que de répondre sur le fond... Puis, comme si cela ne suffisait pas, il ajoute : "Quelqu'un a-t-il une question formulée en français ?"
Lors de son meeting d'intronisation comme candidate de EELV à l'élection présidentielle, Eva JOLY évoque ses origines et son accent (norvégien) : "Je suis française par choix et par conviction... Mon accent est la marque du rayonnement de la France et de sa culture dans le monde entier."
Jean-Claude GAUDIN, ministre de l'Aménagement du territoire, évoque son accent marseillais si caractéristique : "Moi, je ne peux pas tricher, j'ai l'accent qu'en naissant mon père m'a donné, et même si ça fait sourire à Paris, pour rien au monde, je n'en changerais..."
Interrogée par Arlette CHABOT sur les batailles d'égos entre les hommes politiques au sein d'un parti, Martine AUBRY, Première secrétaire du Parti socialiste, parle des tensions au sein de la majorité en imitant Charles PASQUA et son accent marseillais.
Jean LASSALLE, candidat de la ruralité à l'élection présidentielle, évoque, dans une étable au milieu des veaux, le côté authentique de sa campagne (sans jeu de mots) : "Est-ce du passéisme de se préoccuper de l'avenir de l'agriculture qui a toujours permis à la France de se relever... Je laisserai à l'opinion le soin de me juger mais j'aurai été au bout de mes convictions."