Lors d'une fête à Mirepeix, des échauffourées très violentes ont eu lieu, elles faisaient suite à une rixe une semaine plus tôt. Deux jeunes sont en garde à vue. Les maires des communes concernées demandent qu'il y ait une réponse judiciaire à cette violence. Le procureur de la république de Pau annonce que les controles seront renforcés au cas par cas. Stéphane Virto, maire de Mirepeix, et de Jean-Christophe Muller, procureur de la République à Pau s'expriment sur le sujet.
Une fourgonnette de police roule dans la nuit, sirène et gyrophare allumés, vers la salle des fêtes de Alforville : une bagarre a été signalée. L'organisateur de l'évènement a arrêté la musique et avoue n'avoir rien vu. L'échauffourée n'a duré que quelques minutes. Le commissaire de police explique que c'est malheureusement courant. Certains viennent dans les bals pour danser et d'autres pour se défouler en "échangeant quelques coups de poings, et tous les prétextes sont bons".
Un homme explique en voix of comment débutent et se déroulent les bagarres dans les bals ou les dancing. "Ca commence toujours par deux trois claques... Ils s'en prennent au matériel. Ils ont besoin de beaucoup de bruit. Il faut qu'il y ait des verres cassés". Des scènes de bagarre entre jeunes hommes, filmées de nuit, illustrent son propos.
Assassinat raciste ou agression à la sortie d'un bal? Après avoir été poursuivi par une bande d'adolescents à la sortie d'un bal, Abderrahman Rabah, 26 ans a été précipité du haut d'une falaise à Ault. La victime et ses deux frères ont été pris à parti par des jeunes en état d'ivresse à la sortie du bal annuel des employés municipaux : injures racistes, coups et blessures. Deux personnes ont été mises en examen.
Pour le député Claude Michel, les bagarres dans les bals ont toujours existé, que ce soit dans les années 1930 ou les années 1950. Cependant, les motifs de violence ont peut être évolué. Pendant sa jeunesse, il dit que les jeunes s'empoignaient le plus souvent pour "une fille". Il estime que la violence est devenu un moyen d'expression pour les jeunes : "se battre contre la société, une société qu'ils n'ont pas voulu".
La recrudescence des violences dans les fêtes de village ont poussé les organisateurs et les comités des fêtes a adopté des règles simples de prévention. Deux jeunes témoignent et un disc jockey fait un constat alarmant : il dit avoir vu des gens se courir après avec des hachoirs, des serpes, des couteaux. Près de Bagnere de Bigorre, un jeune homme est mort, poignardé à la sortie d'un bal. Dans les Hautes-Pyrénées, plusieurs comités des fêtes ont décidé de s'organiser autour de l'association "Heste a Nouste" et décréter la fermeture des lieux de fêtes à 3 heures du matin, comme le veut la réglementation. Stéphane Barthe, vice président de l'association l'explique.