Spécificité française, à quoi sert la philosophie et son enseignement aux élèves de terminale ? Eléments de réponse avec Chantal Poumeroulie, professeur de philosophie au lycée Maurice-Ravel à Paris, d'élèves de sa classe, de Jean-Louis Poirier, doyen à l'Inspection générale de philosophie à l'Education nationale, et de Vincent Cespedes, philosophe.
Reportage dans un lycée de Saint-Brieuc et de Marseille, où est expérimentée une initiation des élèves de seconde à la philosophie. Des professeurs de philosophie participent ainsi à des cours d'autres matières, telles que le français ou les sciences de la vie et de la terre, en proposant d'élargir les thématiques à des concepts philosophiques.
A l'école primaire de Villeveyrac (Hérault) les élèves de la classe de CE1 sont initiés à la philosophie. Autour de leur enseignant ils réfléchissent par exemple ce jour-là à la question "Qu'est-ce que faire confiance ?", une occasion pour eux d'apprendre à s'écouter et à reformuler des idées.
A Nancy, des élèves de l'école primaire privée Doctrine chrétienne ont participé à un café philosophique à la brasserie Flo-Excelsior. Guidés par leur enseignante Brigitte Haltebourg, les enfants, âgés entre 9 et 11 ans, ont notamment réfléchi à la question de la différence entre les adultes et les enfants, tout en sirotant des verres de jus d'orange autour de tables bistrot.
Invitée sur le plateau du "Grand Soir 3", Adèle Van Reeth, philosophe et productrice de l'émission radiophonique "Les Nouveaux chemins de la connaissance" sur France Culture, explique pourquoi "on a tout à gagner" à enseigner la philosophie avant la terminale, dès l'enfance à partir de 5 ans.