A travers la France, certaines banlieues subissent la délinquance et appellent les pouvoirs publics à l’aide. Ici, jeunes, parents, directeurs d’écoles et élus locaux désemparés appellent depuis maintenant plusieurs décennies à renouer le dialogue et à créer des infrastructures pour offrir un avenir à ces territoires.
Malaises urbains : lanceurs d'alertes
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Pour exprimer leur malaise, une trentaine de jeunes ont occasionné des dégâts dans la ZUP de Perseigne, à Alençon. Images de la cité, immeubles, vitrine brisée. Interview de Fatah LOUHAB, président de l'association. Michèle LEMAITRE, maire-adjointe chargée des affaires sociales, s'engage à apporter son aide en l'échange d'un respect des règles.
Interviewé, un directeur d'école de la ZUP des Minguettes, à Vénissieux, met en garde contre la déscolarisation des jeunes. Il évoque le danger pour les enfants de quitter l'école primaire avec plusieurs années de retard : "...c'est le client rêvé pour les classes parking qui étaient auparavant les classes de transition (...) et là effectivement, c'est des clients rêvés pour la délinquance plus tard".
Interviewé, un jeune homme vivant à la cité de la Grande Borne à Grigny, dans l'Essonne, dit de son lieu de vie : "la Grande Borne, c'est un pays de voyous, les jeunes sont obligés de devenir voyous...".
Interview d'un groupe de jeunes de la cité Beaudelaire à Torcy en Seine-et-Marne. Il exprime leur expaspération face à l'absence de travail et de perspective de vie.
Des violences ont eu lieu à Toulouse, à l'annonce du verdict du jugement d'un policier, impliqué dans la mort d'un jeune de la cité du Mirail. Interviewé au sein de la cité, Akim Adda, éducateur sportif, explique : "Moi j'ai pas vu de responsables venir ici, dialoguer avec les jeunes, à savoir le malaise, qu'est-ce qu'on pouvait faire pour eux, pour les instruire, pour le travail".