Aude, 20 ans, considère qu'une femme n'est pas seulement faite pour être à la maison, elle désire des responsabilités du monde extérieur. Elle se réjouit de pouvoir voter, s'intéresse à la politique.
Françoise imagine sa vie idéale de femme mariée : elle aurait un enfant idéalement quelques années après son mariage, elle continuerait de travailler, son enfant irait à la crèche, elle aurait le temps de lire, elle prendrait des cours le samedi... Elle aimerait avoir une fille, qui puisse réaliser ses idées de liberté.
Charge sur le dos, un livreur donne sa vision de l'avenir : il espère que ses enfants, si ils font le même métier, auront moins d'heures de travail et plus de temps de loisirs.
Deux mères de famille installées récemment en HLM à Antony témoignent de l'amélioration ou des manques qu'elles constatent dans leur cadre de vie. L'une d'elles explique apprécier la vie ici, mais pense que plus tard elle aura envie de tranquillité et de verdure, "une petite maison pas trop haute..."
Interviews d'employées d'une usine de fabrication de postes de télévision dans la région de Dreux, dont l'architecture améliore les conditions de travail des employés. "La cadence est toujours la même" mais les locaux sont modernes et lumineux. La plus proche de la retraite est la plus positive : "je suis très contente... je suis très bien où je suis"
Place de la Nation à Paris, des hommes se réunissent pour jouer à la pétanque. Interviews de retraités sur la façon dont ils occupent leur journée. Leurs femmes sont à la maison. Eux non car ils ont besoin de sortir, mais les épouses s'occupent dans leur foyer ! Et quand ils rentrent, ils lisent le journal en attendant que le dîner soit prêt...
Interviews de jeunes filles, élèves en classe préparatoire aux grandes écoles d'ingénieurs, qui savent qu'elles ont les mêmes aptitudes que els garçons, mais qu'elle seront fortement défavorisées dans la vie professionnelles.
Au chômage à 47 ans, un ingénieur parle du "problème psychologique" que suscite cette situation : les ingénieurs sont crus indispensables et s'aperçoivent qu'ils sont des salariés comme les autres... "Vous savez qu'on ne parle plus actuellement de chômeurs, on parle de demandeurs d'emploi, ça fait mieux, mais le problème reste le même..."
Marc et Nicole n'ont pas réussi à se loger à Paris. Quitte à se "mettre un crédit sur le dos", ils ont préféré acquérir une petite maison à 40 kilomètres de la capitale. Mais au bout de trois ans, cette campagne est devenue banlieue, et ils sont partis vivre dans le Lot.
Microtrottoir auprès de Français sur la réforme de la Sécurité Sociale. Tous expriment leur mécontentement. "C'est tout de même une solution un peu simpliste que d'augmenter des cotisations et de baisser les prestations" !
Gilbert a quitté Paris et la vie de bureau, avec en poche le Prix de la Fondation de la vocation pour ses travaux de tisserand. Installé à Cordes-sur-Ciel avec sa famille, il a trouvé la qualité de vie qu'il cherchait : "ce que je voulais surtout, c'est faire un travail que j'aime vraiment, et pas attendre d'avoir 65 ans, l'âge de la retraite, pour pouvoir aller à la pêche..."
Suite au départ du médecin du village, les habitants de Châtelus, et, notamment, les personnes âgées, déplorent le fait de devoir parcourir 15 à 20 km pour se rendre chez le médecin et obtenir des médicaments.