Rencontre avec Lionel Fourqueux, élève de Terminale scientifique au lycée privé catholique Stanislas à Paris, double lauréat en mathématiques et physiques au concours général. Interview de Danielle FAUQUE, sa professeur de Sciences Physiques sur ses appétences intellectuelles et scientifiques.
Retour sur l'histoire du Collège lycée Stanislas, fondé en 1804, pépinière de nombreux talents, à l'occasion de son 150ème anniversaire. Il est dénommé collège Stanislas sous Louis XVIII. Accueillant à l'origine 150 élèves, 2500 élèves suivent actuellement leur scolarité dans l'établissement du jardin d'enfants aux classes prépas d'examen aux concours des grandes écoles. Visite de l'établissement, de ses salles emblématiques et présentation d'anciens élèves célèbres tels l'aviateur Guynemer, Jean L'Herminier ou Charles de Gaulle. L'association des anciens élèves y tient tous les ans son banquet.
A Paris, dans le 6ème arrondissement, au lycée privé d'enseignement catholique Stanislas a été Inaugurée une plaque à la mémoire des élèves fusillés par les allemands en présence d'anciens élèves, de familles et de parents d'élèves : défilé d'élèves portant des drapeaux, inauguration de la plaque et discours de monsieur Paul COSTE FLORET, ministre de la Guerre.
Le bizutage des élèves de Classe Prépas et des nouveaux élèves du lycée Stanislas à Paris est une tradition à Paris. Pour les garçons et les filles, c'est un passage obligé pour s'y intégrer : séances de dégustation, chants, séances de pompes, courses dans les rues de Paris. Témoignages de bizuts, filles et garçons, entendant bien se venger l'année prochaine sur les nouveaux et d'un ancien sur cette ambiance bonne enfant et l'esprit Stanislas.
Microtrottoir auprès d'anciens élèves et des élèves du collège lycée Stanislas sur la pratique du bizutage après un accident. Cette pratique dégradante est du caporalisme, selon la terminologie du Figaro. Certains anciens du lycée, témoignent avoir eux-mêmes subis un bizutage à leur arrivée. Interview du directeur de l'établissement sur le bizutage et témoignage de nouveaux ou bizuts vis à vis de ces pratiques et brimades censés créés un esprit de corps, "cela ne crée pas de solidarité, chacun le vit de son côté".
A l'occasion de la journée internationale de la Femme, l'Education Nationale attire l'attention du public sur les discriminations dont sont victimes les jeunes filles des internats qui habitent des dortoirs séparés et parfois éloignés des lieux d'enseignements. Exemple au lycée Stanislas à Paris dans le 6ème arrondissement : les étudiantes des classes préparatoires doivent loger dans un bâtiment externe. Témoignage de Simon, élève de Stanislas, interview de Daniel CHAPELLIER, directeur de Stanislas justifiant cette situation par des considérations historiques et logistiques, l'ouverture de l'internat à des filles se feraient au détriment de places pour les garçons qui n'ont par ailleurs pas accès à d'autres logements à proximité. Interview de Fédérique AST de la HALDE pour qui une volonté et des moyens financiers sont nécessaires. Autre exemple au lycée Henri IV dans le 5ème arrondissement de Paris qui dispose de 135 places d'hébergement. Interview de Wai Chi, étudiante en classe préparatoire à Henri IV, souilagée d'avoir enfin pu obtenir une chambre en internat en termes de gain en temps de trajet et de fatigue.